Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 31 janvier 2017

Revenu universel…

Est-ce l’heure des utopies ?


Très étonnant : Il y a eu un thème « clivant » relatif au revenu universel dans la campagne des primaires de « gôche ». Et le plus étonnant, c’est que la semaine dépassée « Riton-le-Castré », futur ex-ministre de la phynance de « Fifi-encore-vainqueur » et déjà ex-PDG d’Axa a pu reprendre ce thème à son compte.
Attendez, vous habitez où au juste ?
En Finlande et leur essai-local pour 2.000 « traines-la-savate » ?


Revenons sur l’origine de l’idée, qui est une suggestion « théorique » d’économistes libéraux (ceci expliquant probablement cela).
Toutefois, l’origine de ce succès se trouve un programme résolument ancré à gauche, tendance « alter-machin-décliniste » qui a fait mouche auprès de l’électorat urbain et diplômé de la primaire.
Le « peuple de gôche » a récompensé le député des Yvelines de son effort pour apporter des réponses nouvelles à l’« uberisation » et au ralentissement de l’économie.
Souvenez-vous qu’en meeting, il résumait sa vision en quelques phrases : « Je suis né en 1967 et la crise j’ai l’impression que j’ai vécu avec depuis que je suis en âge d’écouter la radio, de comprendre quelque chose à l’actualité. La sortie de crise est le sujet numéro 1 de tous les programmes politiques depuis 1974 et pourtant nous y sommes toujours. C’est peut-être à cause d’un choix absurde : celui de courir après des taux de croissance comparables à ceux des 30 Glorieuses. »
Et personnellement, je devenais « ado-étudiant » avec « Giskar-A-la-Barre » et les mêmes thèmes dans la parole publique.
Je me souviens parfaitement de « Babar-i-turique », prof d’économie de ma fac, nous expliquer qu’on pouvait lui faire confiance, pour être le 1er économiste de Gauloisie (12ème mondial à l’époque) quand il disait « voir le bout du tunnel »… en 1977.

L’idée-clé de cette société du « post travail », où l’État nous prend en charge de la majorité à la retraite ou une société du travail reste l’axe « d’Âme-mont » et de la « gôche-gôche ».
Chez les « soces », les « bobos-écololos », les « déclinistes », on traite la pénurie (qui est encouragée par ailleurs) en la répartissant : Tu prends aux uns pour donner aux autres.
C’est du traitement social de la misère.
Globalement à « droâte », on encourage la croissance prétendant que plus le gâteau est gros, plus on aura les moyens de tirer l’ensemble de la population hors de la pôvreté.

Un débat finalement plus philosophique que réaliste, alors que les dépenses sociales, en « Gauloisie », n’ont jamais été aussi élevées (plus de 33 % du PIB pour plus de 700 milliards d’euros), les deux finalistes de la primaire de la gôche proposent d’en remettre une couche : De 100 à 300 milliards d’euros en plus pour « Deux-noix-Âme-mont », 30 milliards en plus pour « Menuet Valse ».
Pourtant des économies sur notre système social sont possibles, près de 10 milliards d’euros selon diverses simulations. 

La grande idée du programme de « Deux-noix-Âme-mont », c’est de se fixer (comme objectif à long terme) le versement d’un revenu universel d’existence. Mais elle a évolué lors de la campagne. Le candidat a d’abord proposé de créer un revenu universel d'existence en 3 étapes : En 2017, le RSA sera augmenté de 10 % à hauteur de 600 euros. Il serait versé automatiquement à tous les ayants-droit ainsi qu’à tous les jeunes de 18 à 25 ans quel que soit leur niveau de ressources (revenu d'existence).
Le revenu sera ensuite étendu à l’ensemble de la population (revenu universel). À terme, il atteindra la somme de 750 euros. Mais cette proposition a officiellement changé le 17 janvier 2017 et il ne proposait plus désormais de mettre en place un revenu universel lors du quinquennat 2017-2022. Le coût d’une telle mesure a d’ailleurs été vivement critiqué avec plus de 300 milliards d’euros de dépenses (soit presque l’intégralité du budget de l’État) que le candidat voulait gager par une nouvelle taxe sur les entreprises, une taxe sur les robots…
J’adore le principe de créer des taxes nouvelles, puisque c’est le citoyen lambda qui paye au final…
Pourquoi ? Mais parce qu’en retirant aux uns pour donner aux autres, ce qui est généreux, on ôte aux premiers les moyens de créer encore plus de richesses qui seront de toute façon redistribuées à d’autres tôt ou tard.

Aujourd'hui, le candidat propose que, dès 2018, le RSA soit augmenté de 10 % à hauteur de 600 euros et versé automatiquement à tous les ayants-droit (soit environ 65 milliards d’euros de dépenses nouvelles). La même année, un revenu d’existence sera versé à tous les jeunes de 18 à 25 ans quel que soit leur niveau de ressources (soit environ 45 milliards d’euros de dépenses nouvelles). Vraisemblablement, sa nouvelle proposition coûterait 110 milliards d’euros par an, qu’il souhaite gager par une individualisation de l’impôt sur le revenu, la suppression d’un certain nombre de niches fiscales et la lutte contre la fraude fiscale.
Pour passer du revenu d’existence pour les moins de 25 ans à un revenu universel, il proposait de tenir pendant le quinquennat, une grande conférence citoyenne qui permettra de fixer le périmètre du revenu universel (montant, financement, articulation avec les autres allocations sociales, calendrier de mise en œuvre).
Enfin il y a une vraie incertitude sur le périmètre de ce revenu d’existence pour les jeunes et revenu universel : Intègrent-ils les différentes allocations actuelles ? Fusionnent-ils les minimas sociaux ?
On ne trouve pas de réponse claire dans le programme du candidat, hormis le fait qu’il proposait aussi une revalorisation de 10 % de tous les minimas sociaux (soit une dépense nouvelle de 9,5 milliards d’euros par an).
Cela laisse à penser, que sa réforme visait bien le cumul des aides : Revenus minimas, allocations sociales avec les revenus d’existence (et le revenu universel à terme), comme le proposait son concurrent finaliste…

Pourtant il était bien le seul à le défendre parmi les candidats (aux primaires comme aux élections présidentielles) puisque cette réforme est décriée à sa droite et… à sa gauche : Ni le NPA (nouveau parti anticapitaliste), ni « Mes-Luches » ne le rejoignent. Ce dernier explique y voir une « trappe à pauvreté (…) qui permet au patron de dire à son employé : Je te paye moins, car tu touches ton revenu minimum ».

C’est vrai puisque les conséquences de la mise en place d’un revenu d’existence, puis d’un revenu universel, risquent d’être désastreuses pour le marché du travail et soulève plusieurs critiques :
– Le versement d’un revenu d’existence pour tous les jeunes 18-25 ans va avoir plusieurs conséquences : Une explosion des loyers des logements à destination des étudiants (voire une augmentation des prix de l’immobilier puisque tous les jeunes auront désormais accès à une cagnotte de plus de 60.000 euros en 8 ans) ; potentiellement une augmentation des coûts de l’enseignement supérieur ; un terrible effet de seuil au passage à 26 ans ; une désincitation à entrer dans la vie active ; une déresponsabilisation générale (aussi bien pour les jeunes, que pour les parents), etc…
Pour sortir de ces effets, il n’y a qu’une solution : La contrainte légale, autant dire encore plus de contrôles du citoyen, bref, un État-flic toujours plus puissant et omnipotent !
– Par ailleurs, le financement reste flou : Il espérait financer son revenu universel par une « taxe robot », maintenant il explique vouloir renflouer les caisses de l’État de près de 25 milliards par une individualisation de l’impôt sur le revenu (mais aussi supprimer les niches fiscales et lutter contre la fraude).
Autrement dit, il comptait ainsi augmenter la fiscalité des ménages…
Une solution ubuesque alors que les foyers gauloisiens font déjà partie des plus taxés d’Europe.

C’est ce que dénonçait « Menuet-Valse » cherchant à marquer sa distinction avec son programme « social » mais valorisant le travail.
Un discours qu’il a parfois du mal à synthétiser puisque, rappelons-le, il s’était positionné en faveur d’un revenu d’existence pour les jeunes de 18-25 ans avant d’entrer en campagne.
Au revenu d’existence ou au revenu universel de son concurrent, il opposait un minimum décent. Une appellation qui recouvre un projet de réforme des allocations sociales qui ressemble de très près à une allocation sociale unique.
En effet, le candidat propose de fusionner une dizaine de minima sociaux « afin de permettre à toute personne dépourvue de ressources de mener une vie décente ».
Ce minimum serait donc versé sous condition de ressources (d’un niveau qui n’est pas encore connu) et pour « toute personne âgée de plus de 18 ans et résidant régulièrement sur le territoire national ».
« Ce minimum décent peut aller jusqu'à 800-850 euros » pour un coût évalué à 30 milliards d’euros.
Une proposition qui fait écho à ce que les candidats de la primaire de la droâte, et « Monte-et-bourre-la », appelait « allocation sociale unique » avec des périmètres plus ou moins larges et des coûts différents.

Si la fusion des allocations sociales est une bonne idée, il faut regretter que l’ex-premier-sinistre ne l’ait pas mise en place quand il était à Matignon et n’aille (pour l’instant) pas au bout du projet.
Aujourd’hui, on compte en « Gauloisie », plus de 100 aides différentes et presque autant de modes de calcul, ce qui rend notre système social incompréhensible pour les usagers (d’où un taux de non-recours qui augmente) et trop complexe à gérer pour nos administrations.
On estime qu’on doit pouvoir fusionner au moins 47 aides sociales sous conditions de ressource pour un périmètre de 95 milliards d’euros.
Mais il n’y a pas que les allocations qu’il faut fusionner, il y a aussi les 330 caisses et guichets différents qui s’en chargent.
Aujourd’hui, les montants des aides sont souvent calculés par un organisme… mais versés pour le compte d’une autre entité. Ceci entraîne des échanges fastidieux d’informations et de flux financiers entre les organismes qui enflent d’année en année (213 milliards d’euros en 2013).
L’intérêt-général commanderait d’économiser à la fois sur les montants versés, en limitant le cumul des aides qui n’est pas plafonné aujourd’hui, et les coûts de gestion.
Il y a donc des marges d’économies, issues d’une meilleure gestion de notre protection sociale, à tirer estimées à 10 milliards d’euros, juste sur la réorganisation de ce qui existe déjà.

Pour bien faire, dans ce sens-là, il faudrait :
1 – Unifier, plafonner et fiscaliser les aides sociales. En fusionnant les allocations famille, les allocations en faveur de l’enfant et de l’adulte handicapé, les allocations logement, les primes exceptionnelles accordées par l’État et les frais de tutelle (frais de mandataires judiciaires, volets enfant et adulte), les allocations au titre du minimum vieillesse, les prestations en faveur du retour à l’emploi non-financées par des cotisations et les aides locales des départements (aides à domicile, APA, PCH, ACTP, l’accueil familial, etc.) dans une allocation sociale unique, plafonnée à 2.500 euros de cumul de revenus du travail et de prestations.
Il faudrait alors retenir un principe d’individualisation des prestations prenant en compte la composition du foyer réel et harmoniser les critères d’attribution ;
2 – Cette allocation serait fiscalisée en suivant le principe qu’un euro de la solidarité nationale doit être imposé de la même manière qu’un euro de revenu issu du travail.
Cette fiscalisation, pour bien faire, devrait se faire parallèlement à un relèvement du plafond du quotient familial à 3.000 euros par demi-part (contre 1.500 euros aujourd’hui) et par la mise en place de la perte des demi-parts lorsque les enfants cessent d’être rattachés au foyer fiscal (ainsi le départ de l’aîné représentera une perte d’une demi-part pour ses parents et ainsi de suite pour les familles nombreuses à partir de trois enfants), ainsi que par l’intégration dans le revenu imposable de la valorisation monétaire des prestations connexes, dont l’attribution devrait être déclarée par l’organisme prescripteur au bénéficiaire et aux services fiscaux (tarifs bonifiés de cantine, prise en charge de tout ou partie du titre de transport, etc.) ;
3 – Enfin, cette allocation unique devrait fonctionner comme un crédit d’impôt pour les foyers imposables selon l’idée qu’il ne sert à rien de prélever une partie des revenus, pour la rendre sous forme d’allocation ensuite, les coûts de distribution en sus.
Perso, j’aime bien l’idée pour avoir eu la bonne surprise de recevoir un jour un chèque signé de « Fafa-l’empoisonneur », alors sinistre de la Phynance au titre de la première « prime pour l’emploi » (dans mes « années-galères »).
Pour les foyers non-imposables et ils sont les plus nombreux, le calcul et le versement seront automatiques.
Sauf que là, à mon sens, il faudrait que ça prenne la forme d’un « impôt-négatif » pour centraliser l’ensemble des situations à traiter de façon « égalitaire » en fonction de la situation fiscale de chacun…
Mais du coup, on « nationaliserait » le dispositif aujourd’hui éparpillé à travers une multitude d’organismes sociaux « paritaires ».
Ce qui n’est pas non plus plus mal !

Ceci dit, on n’en est pas encore arrivé à ce que le bon sens commande, loin de là.
Et c’est là que « Riton-le-Castré » vient faire entendre sa « petite-musique » de « droâte », de retour de chez les « Davos ».
« Beaucoup de gens ricanent devant l’idée du revenu universel », aurait-il attaqué. « Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Cette idée n’est pas idiote d’instaurer des systèmes où les droits vont avec les individus et pas avec les statuts des personnes elles-mêmes. Dans cette société qui se transforme, il faut diminuer l’inquiétude des concitoyens, et imaginer de nouveaux systèmes de protection pour l’individu et pas pour leurs statuts ».
Ce que ne veulent pas ni la « CGT-tétée », ni « Mes-Luches » vous rappelle-je.

Flottement assuré dans la salle encore sous le choc de cette déclaration iconoclaste.
Puis il poursuit. « C’est difficile car cela bouscule les conservatismes ».
Arf !
Il a mis en avant « une grille de lecture du monde » insistant sur 2 éléments trop souvent négligés – le temps long et les leviers d’actions –  au cours de son intervention intitulée « L'Europe est-elle condamnée à se réinventer ? ».
Ainsi il a défendu la théorie pas trop bancale selon laquelle « les siècles commencent une dizaine ou une quinzaine d’années après leur début. Le XXème a commencé avec la guerre de 14, on pourrait dire que le XXIème a lui commencé autour de ces semaines quand on a vu le président chinois tenir un discours libre échangiste remarquable à Davos, temple du capitalisme mondial alors que le président des États-Unis prenait des « executive orders » pour rétracter son pays sur lui-même ».
Je vous le dis, pas faux et assez paradoxale.
D’ailleurs, le XIXème siècle a commencé avec la chute de l’Empire et le précédent avec la mort du Roi-Soleil, et ainsi de suite…

Le message se voulait lucide et optimiste : « Sommes-nous comme en 1914 en train de marcher comme des somnambules vers l'abîme ? Marche-t-on vers un monde dont on déclenche les forces qu’on ne maîtrise plus ?
Je ne le crois pas, il existe des menaces sérieuses mais il y a des raisons d’être optimistes pour le monde, l’Europe et la France.
Il faut comprendre quels sont les leviers d’action. Mais les choses ne deviendront pas meilleures en ne faisant rien. » 


Il a ensuite insisté sur un domaine peu souvent abordé par « Fifi-encore-vainqueur » lors de la campagne pour sa Primaire : Le réchauffement climatique. « C’est une évolution fondamentale sous-estimée qui va marquer le paysage qui nous entoure et le développement économique. Des guerres vont naître de ces mutations climatiques ».
Le ton alarmiste s’est accompagné d’une réflexion sur l’évolution démographique du monde : « Deux tiers des pays qui ont une déclinaison démographique dans le monde sont en Europe. L’Afrique a une économie en train de décoller et 30 millions d’habitants en plus chaque année. Sauf qu’il leur manque pour les fixer sur place entre 4 et 6 millions d'emplois chaque année. »
« Deux forces contradictoires sont à l’œuvre : l’amélioration de de la durée de vie grâce aux objets connectés fait face aux ravages des mauvaises pratiques alimentaires. À la fin on tombera probablement du bon côté et il faut imaginer la création de structures sociales différentes avec un nouvel environnement de travail ». 

Et puis il a fait une sortie sur problème européen : « Il est de tradition, sinon de bon goût, d’expliquer que la démographie de l’Europe est déclinante, que les démocraties ne fonctionnent pas de manière optimale, que les classes moyennes s’inquiètent de la rupture du pacte républicain.
L’Europe ne serait vouée qu’à la dislocation comme l’empire Romain ou celui de Charlemagne. Ce bruit est très répandu Outre-Atlantique. Nos amis asiatiques sont plus nuancés. Je ne crois pas du tout que nous sommes condamnés au déclin ».
Et de détailler ce qui constitue « le pacte démocratique qui a permis la prospérité lors de la construction de l'Europe : assurer la sécurité intérieure et extérieure, la prospérité de l’économie ainsi que la pertinence éducative ».
Il a encore plaidé pour que l’Europe puisse « se défendre et attirer les investissements nécessaires à l'économie de demain. La prise de risque doit être encouragée. Nous n’avons pas assez discuté de notre appétit pour le risque avec les réglementations successives en Europe. Dire qu’on ne veut plus jamais aucune crise, cela veut dire aller vers un risque zéro. Car avec un risque zéro, vous avez une croissance zéro ». 

Ce pays est finalement vraiment dingue : Plus fort que les 35 heures, plus fort que les 32 heures, le zéro heure…
Qu’on soit désormais de droâte ou de gôche.
Être juste payé seulement parce qu’on existe : Fabuleux !
Tout un programme « Corsu », en somme.
Quand vous y serez arrivé, je rentre, promis : Cela voudra dire que les « Corsi » auront finalisé la colonisation totale entreprise dès le Consulat par le « Cousin, celui qui a réussi » (et dort entouré de ses maréchaux sous le dôme des Invalides) des continentaux « pinzutti »…
J’adore la perspective de cette utopie-là, figurez-vous !

lundi 30 janvier 2017

Pénélopegate

On n’a quand même pas de chance.
 
Réfléchissez bien : À « droâte », nous avons eu le choix entre un « ex », voleur, menteur, tricheur ; un repris de justice et une serpillière.
Ils ont désigné la « serpillière » probablement par ce qu’il la jouait « transparence ».
Un truc qui lui va bien dans la mesure où pendant 5 ans à Matignon, il était tellement transparent qu’on ne la pas vu, pas entendu, pas pris…
Et paf !
On tombe sur un gars qui se paye son manoir par le truchement indirect des indemnités parlementaires dues à son épouse (qui n’est pas qu’une mère de famille trop occupée à ses pots-de-confiture : Normal, elle bosse, et à plein-temps et sans compter ses heures supplémentaires, pour son cher et tendre, « Fifi-le-vainqueur »).
Bon, un grand classique de la vie politique de mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…), mais il est assez kon pour ce faire piquer à 90 jours du premier tour d’une élection présidentielle à laquelle il « kon-pète ».
T’avoueras…
D’autant qu’il n’en est pas à son premier coup : On se souvient de son chauffeur prié de se présenter à des élections locales – on ne sait jamais ! – et de ses deux gamins-avocats : « Lorsque j’étais sénateur, il m’est arrivé de rémunérer, pour des missions précises, deux de mes enfants avocats, en raison de leurs compétences », a-t-il expliqué l’autre jour dans la petite-lucarne.
Sauf qu’on découvre après coup qu’ils n’étaient pas encore avocats. Alors pourquoi ce nouveau mensonge pour un « papiste-revendiqué » ?
Il aurait voulu se tirer une rafale de kalachnikov dans les pieds, qu’il ne s'y prendrait pas autrement : Un vrai kon-primaire !
On ne lui demandait rien, après tout.
« Est-ce que c'est normal qu’on fasse travailler sa famille dans un travail dit parlementaire ? C’est une question qu’on peut se poser. Mais c’était et c’est toujours légal ». Et de conclure : « Je n’ai aujourd'hui plus aucun membre de ma famille qui travaille pour moi. »
Nous voilà rassurés… enfin, on pourrait aussi se poser la question de savoir pourquoi tout d’un coup : Ceux-là veulent-ils ne pas lier leur nom à un si sulfureux personnage, par hasard ?
 
Parce que bon, nous on veut bien qu’elle ait effectivement bossé pour son mari, on veut bien aussi que les 52 épouses, 28 fils et 32 filles de député rémunérés par l’Assemblée Nationale (chiffres 2014) participent tous activement à l’efficacité de la représentation des citoyens (et non pas uniquement à l’optimisation de la rémunération familiale), oui, oui on accepte tout ça.
Mais ne nous demandez pas alors de nous désoler du fait qu’en termes de perception du niveau de corruption, le rapport Transparency International paru tout récemment classe la « Gauloisie-des-libertés-diverses-&-avariées » 23ème sur 176 pays.
Juste avant les Bahamas et juste après l’Estonie.
Ça fait quand même longtemps que « l’Ami-râle » nous raconte dans un silence assourdissant que notre pays (le mien, celui qui me le rend si mal, mais aussi le vôtre) est pourri jusqu’à la moelle et que tout le monde la ferme de peur de ne pas pouvoir se nourrir des quelques miettes qui tombent par mégarde du banquet-permanent.
D’ailleurs, en commençant par la « presse-aux-ordres » qui vit de subventions publiques, de taux de TVA ridicules, de facilités postales incroyables et de quelques avantages fiscaux pas dégueulasses…
Un vrai « paradis-fiscal » à lui tout seul que nous envient Panama, le Delaware et quelques autres… ardemment dénoncés, eux et par ceux-là !
Parce qu’on vous cause de « Fifi-le-vainqueur » et d’une petite minorité, mais les autres, tous les autres, SVP ?
Bé attendez, eux et tous les autres trouvent tout ça normal, figurez-vous !
Laissez-moi donc en rire jusqu’aux larmes, SVP.
Et reprenons nos esprits…
 
Pénélope assistante parlementaire pour un salaire allant jusqu'à 7.900 euros bruts par mois, cumulant également des fonctions de « critique-littéraire » pendant 18 mois à 5.000 €/mois chez la « Revue des deux mondes » (forte la gamine !), soit au total près de 600 K€ depuis le temps, met au jour un phénomène discret mais répandu : Celui des hommes et femmes politiques qui accomplissent leur métier en couple.
Jusque dans les ministères où ils forniquent entre eux, tels « Monte-et-bourre-la » et « Or-élit-fili-pater-sancti-et-pet-t’y » qui se sont même reproduits.
La pratique n’est pas illégale nous assurent-ils tous, elle est même encadrée par des règles précises. Grâce aux déclarations d’intérêts que remplissent les parlementaires, sur lesquelles figurent les noms de leurs collaborateurs, on peut se faire une idée de son ampleur, même si la véracité du travail effectué ne se mesure pas avec ces documents.
Et d’après ces documents, en 2014, 10 à 15 % des 900 parlementaires de la « Gauloisie-hexagonale » avaient un collaborateur du même nom.
Au total, 20 % des députés emploient donc un membre de leur famille proche.
Au Sénat, d’après « Transe-deux » qui a réalisé un reportage sur le sujet en septembre 2014, le chiffre est de seulement 9 %. Sur 348 sénateurs, au moins presque 30 seraient concernés. Selon Mediapart, le chiffre s’élevait à 76 sénateurs en 2011.
 
Chez Les « Républicains-démocrates », avant « Fifi-le-vainqueur », « Pruneau-la-Mer » et « Coopé-rative » ont été épinglés pour avoir embauché leur femme. Nadia « Coopé-rative », régulièrement présentée comme psychologue pour enfants, était employée comme assistante parlementaire de son mari depuis six ans. L’entourage du député-maire de Meaux, pas gêné, en disait alors qu’elle tenait un rôle de « conseil » et assurait parfois des permanences à Meaux.
L’année précédente, son mari avait pourtant affirmé dans une interview à Paris Match qu'il « cloisonnait » vie privée et vie professionnelle.
Pauline « La-Mer », l’épouse de « Pruneau » est quant à elle artiste peintre de son métier, comme l’a souvent rappelé le député de l’Eure, insistant aussi sur son rôle de « mère de quatre enfants », sans pots-de-confiture. Mais entre 2007 et 2013, elle a été employée comme assistante parlementaire à l’Assemblée. Elle travaillait pour son mari, puis quand il est devenu ministre, elle est restée la collaboratrice de son suppléant.
« Riton-Chiotti » emploie toujours sa femme, Caroline Magne, désignée sur sa déclaration d'intérêts comme « enseignante vacataire ». Interrogé par TF 2 sur ce sujet, le député fait valoir que le lien avec un collaborateur « nécessite de la confiance ».
Il n’y a que « Bling-bling » qui n’a pas eu le temps d’en mettre une au Parlement, tout simplement parce qu'il n’y a jamais été, de ce que je me souviens !
En revanche, ses différentes « poupées-à-galipette » ont toutes été ministres et ont pu se recaser dans diverses fonctions électives sans avoir à s’arracher les tripes ! 
 
Tous les partis sont concernés par cette pratique, et les « soces » n’y sont pas étrangers. Au « P.Soce », c’est le cas remarquable de « Cloclo-Barre-te-alone », le président de l’Assemblée nationale qui a mandaté Véronique, sa moitié, en qualité de chargée de mission au sein de son cabinet. Cependant, celui-ci s’est toujours défendu d’avoir « embauché » sa femme. « J’ai épousé ma collaboratrice », faisait-il savoir.
Ça arrive quand on a des faiblesses pour sa secrétaire (dans le mot secrétaire, il y a pourtant le mot « secret »…)
« C’est ma collaboratrice depuis 1998. Avant, elle travaillait avec moi au ministère puis a été mon assistante parlementaire. Ce n’est pas la même chose d’avoir une épouse et de l’embaucher que d’avoir une collaboratrice que l'on épouse », expliquait-il en 2012.
Il a raison : L’antique droit de cuissage est encore plus dégueulasse et pour éviter l’affront d’avoir à justifier d’un « abus d’autorité » et de payer les indemnités fastueuses qui vont avec, le mieux c’est encore de « passer la bague au doigt », effectivement.
 
« Coco-lard », l’avocat de « Ferrayé », depuis député Bleu-Blanc-Rouge du Gard justifie le fait que son épouse, Anne-Marie, travaille avec lui depuis 20 ans, actuellement comme collaboratrice parlementaire par ces simples-mots : « J’ai besoin d’elle ».
Esclavagiste, va !
« Marinella-tchi-tchi » également. Alors qu’il est strictement interdit de faire travailler son époux ou son épouse au Parlement européen, qui applique des règles plus éthiques que son semblable gauloisien, a embauché son « compagnon » du moment « Louis Aligot-marie » à Strasbourg.
Pour un temps partiel payé 5.000 euros bruts, le numéro 2 du parti était employé depuis 2011 comme assistant parlementaire. L’actuelle présidente du « F.Haine » avait mis en avant le fait qu’elle n'était ni mariée ni pacsée à celui-là, acceptant l’excommunication papale par avance pour vivre dans le péché d’adultère.
Depuis 2014, il siège au Parlement européen lui aussi.
Rappelons que le « F.Haine » est d’ailleurs impliqué dans une enquête du parquet financier pour l’affaire des assistants parlementaires payés par le Parlement européen mais soupçonnés d’avoir été employés à d’autres tâches par le parti, et que le parlement européen lui réclame le remboursement de 340.000 € pour deux « emplois-fictifs » et en attendant a réduit à titre conservatoire son indemnité parlementaire à la moitié de ce qui lui est normalement dû, soit environ… 6.200 €/mois.
Étron ! Une sacrée rente de situation pour venir cracher sur les traités européens : J’adore !
 
Pour vous dire et ne prendre que quelques exemples, qu’il y en a quelques-uns qui devraient se sentir morveux et aller se moucher.
En commençant par « Fifi-le-vainqueur », je le reconnais : De toute façon, ce n’est pas moi qui le défendrai sur ce coup-là : Honteux pour un « monsieur-propre » !
Et huit ans que ça dure.
D’autant que ce kon d’appeler à l’aide le parquet (saisi par on ne sait qui et qui se démène de façon inhabituellement rapide, plus vite que Concorde) pour retrouver une virginité qui n’en sera plus jamais une…
Vraiment pas de chance !
 
Et quand je pense que « Juppette » a su se faire condamner pour des emplois-fictifs – qui n’étaient pas de son fait – à la mairie de Paris-sur-la-Seine.
Passons…
Ce que je trouve particulièrement dur dans cette affaire, c’est le cas de ma cousine « Xavière » (celle dont le père était cousin par alliance de mon grand-père à Corti et dont la mère tenait la boulangerie-pâtisserie sur le cour… vous ne pouvez pas connaître) qui s’est démenée toute sa vie pour le cousin « Jean » (Tiberi) à la mairie du Vème, son mari légitime, enchaînant les heures tardives et les coups-de-gueule dès potron-minet sans jamais avoir reçu la moindre gratification…
Trop drôle !
La seule fois où elle a encaissé un chèque à son nom de la part du Conseil général de l’Essonne, c’était dans le dos de son mari, pour un rapport sur la francophonie qu’elle n’avait pas écrit, qui visait à abattre le maire de Paris-sur-la-Seine : Des petites-vacheries entre « compagnons » d’un même parti…
Et en plus, elle s’est fait piquée par un juge dément qui coursait le « cousin-Pasquale ».
Quelle époque !
Et la meilleure, ça a été la réaction du « cousin-Jean » : « Tu sais infree, parce que je suis marié avec ma femme, on me demande de la mettre sous tutelle et de suivre ce qu’elle encaisse et dépense sans ma permission ! Une vraie régression de la condition féminine… »
Il était « ravagé » par la perspective…
Lui, il connaissait le caractère « bouillant » de sa cortenaise des montagnes !
 
Et « Fifi-le-vainqueur », dans le même genre, de se dire « scandalisé » de la manipulation.
« Je voudrais simplement dire que je suis scandalisé par le mépris et la misogynie de cet article », a-t-il dit à la presse en marge d’un déplacement à Bordeaux. « Alors parce que c'est mon épouse, elle n’aurait pas le droit de travailler ? Imaginez un instant qu’un homme politique dise d’une femme, comme le fait cet article, qu’elle ne sait faire que des confitures, toutes les féministes hurleraient. Voilà ce que j’ai à vous dire », a-t-il ajouté.
Quel kon, comme si c’était le sujet !
 
On rappelle que dans la foulée de l’affaire « Kaka-Zut-Hack », le ministre de la fraude-fiscale de « Tagada-à-la-fraise-des-bois », la loi relative à la transparence de la vie publique les a obligé à faire figurer sur leurs déclarations d’intérêt les noms de leurs collaborateurs parlementaires. « Il ne faut pas suspecter d’emblée des emplois fictifs », tient à souligner le député « Donné-Rosière », qui a l’habitude de passer au peigne fin le train de vie des élus. « Les collaborateurs familiaux que je connais travaillent vraiment. Mais cette pratique suscite naturellement la suspicion et ce serait préférable qu’elle reste limitée ».
En général, un député dispose de 2 à 3 collaborateurs à temps plein ou partiel dont la plupart assurent des permanences en circonscription. Pour les rémunérer, chaque député dispose d’un crédit de 9.561 euros bruts par mois, appelé « indemnité représentative de frais de mandat » (IRFM). Cette enveloppe sert non seulement à payer les collaborateurs mais également à financer les frais inhérents à la fonction (transports, communication, réception, formation…). « Un contrat doit être fourni, puis c’est l’Assemblée qui envoie la fiche de paie au député employeur, qui la remet ensuite au collaborateur », précise-t-il.
Et le député est totalement libre de son recrutement mais le règlement précise que s’il s’agit de collaborateurs issus de sa famille, le montant de la rémunération est limité à 50 % de l’enveloppe totale.
Et selon le Canard-déchaîné, Pénélope a ainsi touché 4.600 euros lorsqu’elle était au service de son mari, soit le maximum autorisé à l’époque. Puis sa rémunération a pu grimper à 7.900 euros brut dès lors qu’elle a été employée par son suppléant.
« 500.000 euros sur huit ans, ça fait 62.000 euros par an, c’est 5.000 euros bruts par mois, soit 4.000 euros nets, c'est à peu près la rémunération d'un assistant parlementaire », vous a raconté « Deux-noix-Disparu », l’un des portes-la-parole de « Fifi-le-vainqueur ». Une affirmation inexacte : « Globalement, les postes de collaborateurs sont précaires et ne sont pas très bien payés. La moyenne des rémunérations se situe sous les 2.000 euros ».
« Les choses devraient évoluer lors de la prochaine législature. »
J’espère bien.
Depuis, on sait que son mari-dépoux-candidat arrondissait aussi ses fins de mois avec lassociation des sénateurs de son parti : Une association de malfaiteurs vivant du recel de fonds publics ?


Parce que soyez donc raisonnables :
– On ne peut pas demander à des élus de ne pas « tourner » la loi votée par eux-mêmes si chaque citoyen n’est pas susceptible d’être poursuivis pour les mêmes mécanismes à la fois dans leurs affaires et dans leur vie-privée, qu’elle soit financée par des fonds publics ou privés.
Qui n’a jamais piqué une feuille de papier à son boss, passé un coup de fil « perso » depuis les abonnements de sa boîte, une gomme ou un crayon qui n’est plus à l’inventaire ?
– Inversement, je ne vois pas comment la Justice, la loi, peuvent s’appliquer avec toute la rigueur dont elle dispose au nom de tous, si même les « élus » peuvent « tourner » et détourner légalement la loi.
Expliquez-moi.
 
Alors bon, « Fifi-le-vainqueur » pourrait bien revêtir ses anciens oripeaux de « Fifi-le-déchu », qu’il n’aurait jamais dû quitter, en avril prochain.
Me donnant ainsi l’occasion de protester infiniment contre le système des primaires qui  est tellement kon et inadapté à notre démocratie, notamment parce qu’il fait des cocus même à « droâte », mais aussi parce qu’il dévoie le processus de l’élection présidentielle au profit des « partis » en ordre de « Marche ! ».
L’affreuse République des partis qui a tant fait de mal au pays par le passé.
Mais comme c’est décidément un ramassis de konnards, il n’y a rien à en tirer.
Dommage pour le pays…
Toute la question c’est de savoir si « Fifi-le-vainqueur » sera ou non présent au second tour, mais quelle déconvenue et pour quelle légitimité ?
Et là, « MacRond » vient de prendre une sérieuse option, d’autant que même « Pas-Sain » vient de le blanchir quant à ses dépenses de campagne du temps où il était ministre.
Notez qu’il n’y en a eu que pour 140 K€ de frais de « petits fours »…

dimanche 29 janvier 2017

Nouvelles du cosmos !


2017 AG13, Gliese 710 et KIC 9832227

Et non : Aucune livraison nouvelle des « histoire d’en rire » des Kameulfs. Je ne sais pas ce qu’ils foutent en ce moment… Ce n’est quand même pas ni la vague de froid, ni le « Brexit », ni l’élection de « McDonald-Trompe » qui les empêchent de venir nous livrer incognito quelques exemplaires de la « Gazette de la Galaxie » !
D’où je vous extraie (avec le logiciel de traduction/adaptation mis au point par Jean-Marc) quelques « histoires d’en rire »…
En revanche, il s’est passé des choses dans notre environnement spatial immédiat – et plus lointain.

Certes, « l’exploit » de notre spationaute-national reste dans les mémoires alors qu’il a fait une récente sortie ultra-médiatisée autour de l’ISS. Bon, il faut relativiser : Ce n’est pas le premier « Gauloisien » invité à faire des cabrioles dans le vide sidéral.
Mais le quatrième…
Sa sortie n’est pas non plus extraordinaire d’un point de vue technique : Tout juste changer une batterie du bord. Ok, elle était grosse comme un frigo, mais rappelez-vous qu’en « microgravité », rien ne pèse, puisqu’il vaut mieux parler de « masse » (et non pas de poids) qui génère en revanche des effets d’inertie qui passent inaperçus quand je bouge mes meubles dans mon chez-moi-à-moi…
Non, l’exploit, c’est qu’il soit resté 6 heures sans pouvoir ni pisser ni se moucher…
Ça, en ce moment avec ma sinusite dont je ne parviens pas à me séparer, je ne saurai faire, c’est certain.
Mais il n’y a pas que ça…

D’abord, les scientifiques ont annoncé qu’un astéroïde découvert le 7 janvier dernier venait de passer à proximité de notre planète. Nommé « 2017 AG13 », le corps présenterait un diamètre compris entre 11 et 34 mètres.
Deux jours après sa découverte, l’astéroïde « frôlait » la planète.
L'approche a eu lieu le 9 janvier à 12H47 GMT. Et d’après les calculs, 2017 AG13 s’est approché à quelque 208.000 kilomètres de la Terre à une vitesse vertigineuse de 16 kilomètres par seconde. À titre de comparaison, la distance qui sépare notre planète de la Lune s'élève à 385.000 kilomètres.
Et personne ne s’est inquiété…
« Il se déplace très vite et très près de nous », a commenté durant un direct sur internet, Eric Feldman astronome de Slooh.com.
Pour l’instant, on sait que l’astéroïde affiche une orbite très elliptique qui croise celle de deux planètes, Vénus et la Terre. Au total, 2017 AG13 met environ 347 jours terrestres à faire le tour du Soleil, s’approchant de l’astre diurne à une distance minimale de 80 millions de kilomètres et s’éloignant à une distance maximale de 200 millions de kilomètres. 

Entre 11 et 34 mètres, c’est relativement petit pour un astéroïde mais c’est comparable à l’objet qui a explosé dans le ciel de Tcheliabinsk en février 2013 en faisant des centaines de blessés et d’importants dommages. Son diamètre était estimé à environ 20 mètres. 
Les survols inattendus comme celui que vient de réaliser 2017 AG13 ne sont pas si rares. On estime que des millions d’astéroïdes passent dans le voisinage de la Terre et les astronomes n’ont détecté que 15.000 d’entre eux. Toutefois, la majorité des plus gros auraient déjà été détectés et ne poseraient pas de risque majeur pour notre planète, affirme la NASA.
Pour les plus petits, en revanche, la tâche est plus complexe. En 2013, seuls 30 % des objets géo-croiseurs de 160 mètres et plus étaient identifiés. Le chiffre passe à moins de 1 % si l’on considère les objets de moins de 30 mètres. Or, l’accident de Tcheliabinsk a démontré que de tels corps spatiaux n’étaient pas sans danger.
2017 AG13 ne reviendra pas dans notre voisinage avant décembre 2017 puis 2028.
Mais il n’y a pas que ça…

L’étoile Gliese 710 se dirige droit sur notre système solaire !
Si l’humanité est encore là dans 1,35 million d’années, elle pourrait là faire face à un plus gros problème.
Dans ce futur lointain, cette naine orange, passera tout près de notre système solaire. Avec dans son sillage, une nuée de comètes. Et selon une nouvelle étude parue dans Astronomy & Astrophysics, elle devrait passer bien plus près de nous que prévu.

Pour le moment, Gliese 710, qui est environ 2 fois plus petite que notre Soleil, est à 64 années-lumière de la Terre. Selon les nouveaux calculs établis par les astronomes Filip Berski et Piotr A. Dybczynski de l’université Adam Mickiewicz en Pologne, elle se trouvera, à son point le plus proche, à 77 jours-lumière de nous. Soit environ 13.365 unités astronomiques (une UA, c’est une fois la distance Terre-Soleil).
Jusqu’ici, les scientifiques pensaient qu’elle passerait cinq fois plus loin.
Si la distance peut paraître immense, astronomiquement parlant c’est la porte à côté, sur le même palier.
Surtout, Gliese 710 va traverser le nuage d’Oort, notre « bouclier » de comètes qui entoure le système solaire et qui se trouve entre 5.000 et 100.000 UA de la planète-bleue. Dans son périple, l’étoile solitaire risque fort de les perturber et d’en entraîner dans son sillage, voire d’en projeter dans notre direction.

« Gliese 710 va déclencher une pluie de comètes (visibles à l’œil nu) dans les parages de la Terre d’une densité d’environ 10 comètes par an pendant trois à quatre millions d’années », indiquent les deux scientifiques dans leur étude.
« Selon nos calculs, Gliese 710 devrait être l’étoile qui aura le plus d’impact sur le nuage d’Oort ces 10 millions d’années à venir. Il n’y a pas eu, depuis des millions d’années, d’objet aussi important à proximité du soleil. »
Outre la pluie cométaire, les scientifiques n’ont pas encore déterminé avec précision l’impact que Gliese 710 aura sur l’ensemble du système solaire. Ce qui est sûr, c'est qu’une fois à 77 jours-lumière de la Terre, elle brillera autant que Mars dans le ciel terrestre.
Ceci dit, aucun UMMO n’a jamais parlé de ça dans leurs lettres aux terriens, ce qui est quand même curieux…
Je comprends un peu mieux pourquoi toutes les autres civilisations-avancées de la galaxie se moquent éperdument des Ummos…
Mais ce n’est pas tout…

L’astronome américain Larry Molnar, lors du 229ème congrès de l’American Astronomical Society, avec son équipe du Calvin College (Michigan) suit de très près, depuis 2013, l’évolution d’une étoile bien particulière, appelée KIC 9832227.
Invisible à l’œil nu, cet astre est situé à quelque 1.800 années-lumière de nous dans la constellation du Cygne.
Derrière le nom unique de KIC 9832227, il y a en réalité deux étoiles.
Comme le rappelle Sylvain Chaty, professeur d’astrophysique à l’université Paris-Diderot, « plus des trois quarts des étoiles vivent en couple ».
Moi aussi, d’ailleurs… 

Mais KIC 9832227 a ceci de particulier qu’il s’agit de ce que l’on pourrait appeler un couple fusionnel… Les astronomes préfèrent l’expression de « binaire à contact ».
Certes, c’est moins romantique, mais ça fait plus sérieux.
Personnellement, j’aurai préféré l’expression « couple-coïtant », voire en situation de « coïtus-ininterrompus »  c’est plus évocateur !
Pour comprendre il faut imaginer « deux étoiles qui naissent l’une à côté de l’autre dans une nébuleuse. La plus massive aura une évolution plus rapide et finira par atteindre le stade de géante rouge au cours duquel elle grossira énormément, au point que son enveloppe d’hydrogène englobera l’étoile voisine. »
À ce stade, les deux astres disposent d’une enveloppe commune, un peu comme on trouve deux graines dans une seule coque allongée de cacahuète. En étant prise dans cette enveloppe, la plus petite des deux étoiles « subit des frottements et elle est freinée, du coup les deux étoiles se rapprochent l’une de l’autre. Cela peut faire décroître la période orbitale d’un facteur 100. » 

Et effectivement, les deux composantes de KIC 9832227 ont une période orbitale de seulement 11 heures aujourd’hui. Les chercheurs ont récupéré de nombreuses données concernant cette binaire dans différents programmes de surveillance astronomique du ciel – Northern Sky Variability Survey, All Sky Automated Survey, Wide Angle Search for Planets, télescope spatial Kepler – et ils l’ont eux-mêmes suivie pendant plus de trois ans. Au total, ce sont des dizaines de milliers de données qui ont été compilées, courant sur une période allant d’avril 1999 à septembre 2016. Et les astronomes se sont aperçus que la période orbitale décroissait.
Les deux étoiles continuent donc de se rapprocher l’une de l’autre…
Et en se basant sur le modèle d’une autre binaire « à contact », V1309 Sco, dont la fusion a été détectée en 2008, les auteurs de l’étude estiment que la fusion de KIC 9832227 est sur le point d’être à son tour visible.
Chouette, une nouvelle étoile va apparaître dans le ciel !
Comme il y a environ 2.000 ans dans le ciel de Judée ?

En effet, si leurs calculs sont exacts, le spectacle commencera en mars 2022 (avec tout de même une barre d’erreur de plus ou moins sept mois…).
À ce moment-là, une nouvelle étoile – une nova, disent les astronomes – devrait apparaître dans la constellation du Cygne. Actuellement invisible à l’œil nu, KIC 9832227 pourrait devenir aussi brillante pour nous que l’étoile Polaire !
La fusion crée en effet des chocs entre différentes couches de matière et, en fonction de la masse des étoiles et de la dynamique du processus, une bonne partie de la matière est susceptible d’être éjectée du système dans un véritable feu d’artifice.
La nova pourrait être visible pendant des semaines voire des mois.

Il faut toutefois prendre cette étude avec quelques précautions : Si l’on met de côté le fait qu’elle n’ait pas encore été officiellement publiée et que les chercheurs y fassent référence à leurs propres travaux de 2015, non publiés eux aussi, leur prédiction apparaît un tantinet risquée, faut-il prévenir.
« L’évolution qu’ils prévoient est uniquement basée sur l’évolution de la période orbitale. Or, le processus dépend quand même aussi beaucoup de l’évolution au sein-même des étoiles : Il y a des échanges de matière entre elles qui perturbent leur intérieur et le rythme auquel elles transforment leur hydrogène en hélium. »
Fonder une extrapolation à partir de ce qui est arrivé à l’étoile V1309 Sco est un peu hasardeux, même s’« ils se mouillent ! » 

Rendez-vous dans cinq ans pour vérifier s’ils ont été gonflés ou visionnaires.
Personnellement, je n’y serai plus, mais avouez que 2022 étant une année électorale présidentielle et législative en « Gauloisie-dogmatique », la personne qui se fera élire au même moment pourra dire que son quinquennat débute sous une « bonne étoile » !
Vraiment trop drôle, finalement.

Bonne journée à toutes et à tous !

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