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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 9 février 2017

Dans le cadre de la tempête médiatique en cours…

C’est l’occasion de refaire un point sur les « aides à la presse » 
 
Souvenez-vous, en 2012 est sorti un décret qui avait déclenché quelques sueurs froides chez les intéressés puisqu’ont été divulgués les montants des aides publiques aux médias de la presse écrite, titre par titre.
Bien évidemment, dès cette parution, les organes concernés n’ont eu de cesse de cacher l’information et de combattre sa publication, la liberté d’information étant un droit inaliénable du « doit à l’information » en « Gauloisie-de-Liberté » de dire et publier des konneries informations-citoyennes, quel qu’en soit le prix.
 
Le lobbying des uns et les cris d’orfraie des autres ont fini par porter leurs fruits puisque la divulgation de ces mêmes chiffres au titre de l’année 2016 a été copieusement caviardée amendée pour que le flou le plus total règne à nouveau sur les prébendes, facilités et autre fiscalité arrangeante qui sont octroyées aux journaux, journalistes et folliculaires divers et avariés qui rendent un si précieux service à la Vérité, à la Démocratie et (surtout) au système politique gauloisien que le monde entier nous envie (moyennement), mais partage aussi.
 
Le résultat sans surprise, un champ de mines statistiques où rien ne peut vraiment être comparé aux situations antérieures tant tel ou tel montant n’est pas pris en compte ou pas de la même façon.
L’idée générale consiste à camoufler le diamètre pourtant conséquent du tuyau allant directement des caisses du Trésor Public aux différents organes de presse.
Force est de constater que cette idée fonctionne, et ce d’autant plus que personne ou presque n’a finalement parlé de ces aides. La presse ne parle pas des ronds qu’elle touche pour faire le magnifique travail qu’on peut observer tous les jours : Étonnant, mais c’est comme ça qu’on vous garantit le privilège de la diversité !
 
Toutefois, quand on épluche les chiffres des années passées (cantonnés aux 200 titres de presse les plus aidés), la Cour des Comptes trouvait 306 millions d’euros en 2012 dont 69 millions d’aides directes.
En 2013, il s’agissait de 288 millions pour 66 d’aides directes.
En 2014, la somme diminuait encore à 226 millions dont 61 d’aides directes.
En 2015, finalement, tous les titres sont à présent évalués, mais, pour « apaiser les débats » (dixit la sinistre de la Culture), il aura été choisi de ne surtout pas intégrer l’aide postale.
Bé oui, le routage 205 coûte une blinde…
Ce choix n’est pas neutre du tout : Au prétexte de se concentrer sur les seules aides à la presse et donc de ne pas compter l’aide postale à cette dernière qui va, finalement, dans l’escarcelle de l’opérateur postal, le ministère efface donc 130 millions d’euros de ses petits tableaux, soit 63 % des 207 millions d’euros d’aides individuelles, pour ne plus laisser « que » les 77 millions d’euros restant.
Facile, hein ?
 
Commode, parce qu’ainsi, l’aide postale peut bien doubler discrètement, personne n’en saura rien. Après tout, ce n’est pas cher puisque ce n’est pas du tout le lecteur ou l’abonné qui paye, mais l’État, c’est-à-dire tout le monde.
Facile, parce que rapporté au numéro, il n’est plus du tout aisé de savoir ce que le lecteur d’un média comme Le Monde (ce torchon*) – par exemple – paye effectivement, comparé avec ce qui est payé par tout le monde, lecteur, abonné ou non et simple contribuable qui ne lit jamais la publication en question.
Vous connaissez bien sûr le principe sis dans le préambule de votre Constitution, selon lequel le citoyen doit pouvoir connaître de ce qui est fait de ses contributions (et autres) : Le contribuable a le droit de savoir qu’il paye plusieurs millions d’euros à L’Humanité, mais pas comment, et ce, qu’il soit fervent communiste ou un parfait opposant à cette épave journalistique en faillite depuis des lustres…
Commode et facile enfin, parce qu’un journal qui ne bénéficierait « que » de cette aide postale disparaît alors complètement du tableau récapitulatif. Certes, cela ne concernera pas les grands médias nationaux qui continuent de téter goulûment de la subvention publique, aussi bien du côté postal qu’ailleurs, mais il n’empêche qu’on a encore là la preuve d’une « petite bidouille » pour cacher la triste réalité.
 
En somme, depuis la sublime discrétion avec laquelle aura été accueillie la publication des chiffres d’aides à la presse cette année, jusqu’au nouveau mode de calcul de la répartition de ces aides, tout est fait pour que les Gauloisiens oublient très vite qu’ils payent deux fois pour l’indigente presse qui les abreuve actuellement : Une fois à chaque numéro acheté en kiosque ou arrivé dans sa boîte aux lettres via un abonnement payant (réduction et cadeaux limités à 50 % de la valeur du prix affiché en vente « au numéro ») ET en « douceurs exquises » via l’impôt.
Notez qu’ils en ont pour leur argent : Il suffit de regarder la constance qui touche presque à l’obsession avec laquelle les folliculaires de tous les journaux sont actuellement obnubilés par des sujets d’ampleur microscopique alors que les problèmes de crise économique, de crise monétaire, d’une Europe qui se délite et, par-dessus tout, d’un chômage explosif sont autant de sujets qui devraient occuper la première page, bien, bien avant les déclarations fumeuses de « MacRond », les péripéties financières de « Marinella-tchi-tchi » et les déboires d’une banalité malheureusement routinière du clan « Fifi-le-à-déchoir » teinté d’une moralité républicaine et « catholique » à toute épreuve…
Hein, comme grosse de résonnance (pardon, de « raisonnance ») à l’esprit-critique aiguisé, ils se posent tous là avec votre pognon-à-vous !
 
Mieux : Tout est aussi fait pour faire oublier aux Gauloisiens qu’on ne leur donne absolument pas le choix de leur presse !
Même lorsqu’ils arrêtent de lire une feuille de chou, l’État intervient coûte que coûte pour la maintenir en vie à coups de millions, ce qui explique la présence beaucoup trop prolongée des naufrages bobos comme Libération (cet autre torchon* par exemple.
Et lorsque la ministre, sur sa lancée, annonce que le soutien de l’État à la presse allait encore augmenter « de 5 M€ pour un montant total de 261,9 millions d’euros s’agissant des aides directes », personne ou presque n’y a fait écho, et – surprenant ! – personne ne semble s’en offusquer, au contraire, de même que personne ne trouve anormal qu’on renforce encore les aides du Fonds stratégique pour le développement de la presse, ou qu’on étende encore « l’aide au pluralisme », cette blague pas drôle du tout qui permet précisément de lutter contre ce dernier au point que tous les journaux Gauloisiens produisent maintenant les mêmes articles en variation sur thème de l’AFP.
Quand ce n’est pas du simple et strict « copié/collé »…
 
D’ailleurs, quand on regarde les résultats des études sur la confiance du public dans les ONG, les politiciens, les médias et les entreprises, on peut noter que le résultat était fort cruel : Sans surprise, elle continue de s’éroder à grande vitesse, et notamment pour les médias.
A contrario, on ne pourra également noter le regain de confiance enregistré pour les médias « en ligne », ceux qui ne bénéficient que rarement de ces subventions.
En rappelant qu’hors le fameux « Routage 205 » et leur taux de TVA à la ramasse (dont bénéficient également mes revues juridiques et fiscales), finalement, il n’y a que le « Canard-Déchaîné » qui ne vit que de ses lecteurs…
D’ailleurs, dans les uns et les autres, pas de publicité : Comme quoi, la presse en bonne santé, elle n’est pas à trouver du côté des subventionnés, mais seulement dans le lectorat qui y trouve ce qu’il cherche.
À croire que vos impôts sont finalement un véritable poison dès lors qu’ils se transforment en subventions-gratis.
Ce qui ne fait d’ailleurs toujours pas nourrir les plus pôvres d’entre vous : Il paraît que les resto-du-cœur sont toujours un vif succès…
 
Or, sans l’ombre d’un doute, l’un des effets délétères les plus évidents des subventions qui sont octroyées aux médias est de les mettre complètement à l’abri du marché et, par voie de conséquence, de leur lectorat potentiel.
Coupés du lien avec leur base la plus large, ces mêmes médias ne peuvent plus comprendre le divorce maintenant achevé avec elle, et qui les conduit inexorablement à leur perte.
Leur récente tentative de désigner ce qui est un vrai journal et ce qui n’en est pas (et distribue sans honte de la « fake news ») en est un exemple aussi frappant que comique : Peut-être que sentant nettement leur perte d’influence, ils tentent par un mécanisme classique retrouver leur légitimité en désignant les méchants et les affreux, sans amender leur façon de procéder d’une quelconque façon…
 
Jusqu’à présent, la propagande plus ou moins fine que ces médias distillent n’a pas eu l’effet escompté, au contraire. On peut donc légitimement douter qu’il en ira autrement pour leurs différentes initiatives pour redorer leur blason.
En revanche, rassurez-vous : Les subventions autrement dit vos sous à vous, continueront à tomber.
Bé oui : C’est pour votre bonheur et votre Liberté, même si vous n’avez rien demandé.
De toute façon, c’est plus facile d’en décider quand il ne s’agit pas de leurs sous…, bien sûr !
 
(*) : Une vieille affaire-personnelle, quant au traitement d’une exceptionnelle faveur qu’a pu recevoir de ces deux médias l’assassin de mon « papa-à-moi » : Heureusement, la Justice est passée sans y prêter attention.
Et ces « faveurs » n’étaient dues qu’à une « solidarité-maçonnique » malvenue…
J’en garde encore une dent !

2 commentaires:

  1. Enfin! Enfin un sujet sur lequel, vous et moi, sommes PARFAITEMENT d'accord ...
    J'irai même plus loin :
    - TVA au taux normal (20%)
    - suppression de toutes les aides publiques
    - mise sur pied d'une caisse commune de gestion des recettes publicitaires. (Le publicitaire choisit son support mais paye à la caisse commune dont les recettes sont réparties à TOUS les titres au prorata du lectorat réel et de la pagination réelle (hors publicité et photographies).
    Rien que ça, ça devrait en calmer certains!

    Exemple : "Libération" vendu 2 euros, je n'achète pas car j'estime ne pas en avoir pour mon argent. Vendu 0,50 euro, faut voir ... Peut-être!

    Rappel : Un paquet de cigarette à 8 euros ne pose aucun problème, à l'achat, pour les fumeurs alors qu'il s'agit d'un poison! Un quotidien vendu 2,00 pose un problème ... Pourquoi? Parce que les acheteurs potentiels ont le sentiment de ne pas en avoir pour leur argent...

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    1. Probablement.

      Perso, je ne serai pas aussi ... "incisif" que vous, mais je note que ceux qui ont franchi le cap de l'internet (avec un taux de TVA super-réduit) survivent manifestement plus facilement que la presse écrite (qui pollue nos rivières et déforeste à satiété)...

      Reste la presse télévisuelle, qui cartonne : Le peuple veut des images "qui bougent", comme au cinéma, ce qui ne veut pas dire que l'image délivre une vérité (on l'a vu à Alep, à Mossoul encore récemment) : Bref, facile de manipuler l'opinion, d'autant que les instituts de sondage en deviennent aveugles, et pour cause.

      Par exemple, pour m'être fortement documenté sur la guerre du Koweït pour le roman de cet été "Laudato si...", je me suis rendu compte que l'information délivrée par les médias, celle qui passe le cap de la censure militaire couvrant les opérations, était totalement tronquée.
      Aucun signalement de la bataille du pont où les koweïtiens ont arrêté la division de char irakien Hammourabi pendant 4 heures avec 2 canons et 3 chars dépassés, presque rien sur l'offensive irakienne en Arabie Saoudite avant l'offensive terrestre qui s'est quand même enfoncée sur plusieurs centaines de kilomètres le long des côtes et puis des images de Koweït-city libérée et complétement détruite, alors qu'en fait il ne s'agissait que de quelques quartiers périphériques.
      Et puis rien sur Bassora prise d'assaut par les anglais ni aucune image de la division Daguet qui a coupé la route de Bagdad en quelques heures situées à des centaines de bornes de sa base de départ...

      Bref, ils trichent tous...
      C'est comme ça !

      Bien à vous !

      I-Cube

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