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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 1 avril 2017

« Abstention » ou « blanc » ?

Pour ma part, c’est « blanc ».
 
Blanc pour la semaine seulement. Je ne suis plus là, plus « traçable », je veux dire sans appareil électronique connecté et émetteur/récepteur, comme en plongée profonde, en apnée, sans une seule petite bulle, coupé du monde.
Pour quelle raison ? Eh bien celle-ci est tellement « secrète » qu’elle n’existe même pas.
D’ailleurs, je ne sais même plus de quoi que vous voulez causer !
Il n’y en a et n’y en aura jamais aucune trace nulle part. Enfin…
Si ça « foire », j’apparaitrai peut-être à la rubrique nécrologique, ou mieux pour moi-même, à celle des « faits-divers » dans un journal de province, mais ça veut dire que j’aurai échoué et là, il n’en est même pas question.
Sans ça, je n’aurai pas accepté, naturellement…
Ceci dit, c’est pour vous expliquer que comme je suis « en vacanceS », eh bien vous aussi.
Rien de grave, je n’ai juste pas eu le temps de vous mettre en ligne quelques posts comme à mon habitude : Délais trop courts.
Et je me suis posé la question : Abstention ou blanc ?
 
D’autres ont répondu. Des « matheux ».
Parfois ça compte aussi intelligemment, puisque pour ma part j’avais déjà anticipé depuis juin 2014, me souvins-je.
Et ça ne loupe pas.
Si « Marinella-tchi-tchi » est quasiment certaine d’être au second tour, en revanche l’incertitude reste encore très forte à moins d’un mois de la première échéance pour savoir qui sera son challenger.
Et bien que la campagne, la vraie, peine à démarrer sur des débats d’orientations politiques, nous sommes abreuvés de sondages quotidiens et concurrents. Chaque fluctuation d’intentions de vote est passée au microscope et commentée. On a vite oublié la période bien brève, il est vrai, où les sondages ont été mis à l’index après l’échec flagrant des prévisions qu’on voulait y voir, en particulier avec le « Brexit » et l’élection de « MacDonald-Trompe ».
 
On suit donc l’évolution des courbes des uns et des autres selon chaque institut, chacun s’évertuant à pronostiquer quels seront les résultats du jour d’après. Plus fondamentalement, les deux énigmes restent à ce jour, qui de « Fifi-le-souteneur » ou « Manu-MacRond » sera au deuxième tour, et secundo de savoir si « Marinella-tchi-tchi » peut gagner la présidentielle au deuxième tour.
L’hypothèse de son passage en force dès le premier tour semblant s’estomper compte tenu de la dissolution de sa candidature dans une offre pléthorique.
Onze candidats (une équipe de foot au complet), dont trois qui viennent manger sur ses plates-bandes, la concurrence existe donc là où souvenez-vous, son « papa-à-elle » ne faisait qu’une bouchée de « son félon » « maigre-et-tiste ».
En termes de probabilités, on peut dire qu’aujourd’hui, d’après les sondages et les analystes (dont je ne suis pas), « Manu-MacRond » a de fortes chances d’arriver deuxième au premier tour (peut-être même premier), et donc premier au second tour.
Mais ce n’est qu’aujourd’hui et ça peut encore changer.
Simplement, s’agissant d’un événement unique – une seule élection présidentielle – la notion de probabilité, si elle donne bien une appréhension de ce qui devrait se passer, ne dit rien en fait sur ce qui va vraiment se passer.
Car pour faire une prédiction crédible, il faut pouvoir disposer d’un modèle permettant d’envisager l’évolution dans le temps des différentes intentions de vote et donc de prédire ce qu’elles seront le jour du vote.
Et les « matheux » savent développer des modèles « de dynamique d’opinion » dans le cadre de la « socio-physique », une nouvelle discipline de recherche qui existait déjà chez les physiciens.
Ce modèle aurait paraît-il permis de prédire la victoire de « MacDonald-Trompe » dès l’été 2016…
Et souvenez-vous d’il n’y a seulement que quelques mois, avant « primaire de droâte », c’était « Juppette » qui était donné gagnant : Il n’est même pas sur la ligne de départ. Et à peu près au même moment, l’hiver 2016, il n’était même pas question de « Manu-MacRond » … Qui ? Ah oui le petit-kon qui fait ministre ?
Alors quid sur le cas « Gauloisien » ?
 
Car indépendamment de pouvoir connaître les intentions de vote pour les deux candidats finalistes du deuxième tour, un autre phénomène plus difficile à appréhender, risque fort de bouleverser la donne, tout particulièrement pour le vote du 7 mai, le second tour.
Le lendemain lundi 8, de toute façon on ne dessoûle pas : C’est férié, au moins autant que le lundi précédant du 1er mai.
Il s’agit de ce que les spécialistes appellent « l’abstention différenciée » qui pourrait faire gagner le jour du vote le candidat placé au deuxième rang en intentions de vote.
Effectivement, l’ensemble des sondages prévoit une abstention inégalée pour des présidentielles. Par ailleurs, il est généralement admis que les abstentions se font au profit des candidats hors institution, au détriment des sortants, mais cette fois il n’y a pas de sortant. En plus, si « Marinella-tchi-tchi » et « Manu-MacRond » se retrouvent au second tour, tous deux peuvent être perçus comme hors système.
Donc, considérons deux candidats A et B avec des intentions de vote a et b (b = 1 – a et a = 1 – b), et des taux de participation effective x et y pour l’un et l’autre, mathématiquement les votes exprimés sont donc a facteur de x et b facteur de y.
« A » gagne lorsque (ax) > (by), c’est-à-dire pour y < ax/(1 – a) et inversement.
Vous avez suivi ?
Alors on continue.
On en conclut que pour le candidat A, étant donné une intention de vote a et une participation x, ce dernier gagne l’élection dès que la participation pour B est inférieure à la valeur critique ax/(1 – a).
Et inversement.
Et de considérer que cette condition peut être satisfaite avec des intentions vote pour B supérieures à celles de A.
Ainsi des intentions de vote minoritaires (a < b) se transforment en vote majoritaire (ax) > (by). On peut donc identifier toutes les zones de participation différenciée dans lesquelles B perd l’élection même avec des intentions vote supérieures à celles de A.
 
Et la valeur critique de participation pour B en fonction des intentions de vote pour A dans le cas d’une participation, est de x = 0,90.
Toute participation pour B au-dessous fait gagner A alors qu’au-dessus c’est B qui gagne.
Appliquons ce résultat au cas d’un deuxième tour avec « Marinella-tchi-tchi » et soit « MacRond » soit « Fifi-le-souteneur » : Dans ce cas, si les électeurs de « Marinella-tchi-tchi » seront, en grande partie, des électeurs qui veulent voter pour elle, ce ne sera pas le cas pour son challenger, quel qu’il soit.
En effet, l’activation, maintenant systématique pour toute élection qui pourrait voir gagner un candidat « F.haine », de ce que l’on appelle le « Front républicain » (ou « du refus » dont je suis) amène un grand nombre d’électeurs du challenger à voter non pas pour lui mais contre la candidate « F.haine ».
En revanche, ce qui est nouveau dans la prochaine élection est que, pour la première fois, un nombre certain de futurs électeurs anti-F.haine du deuxième tour auront décidé de le faire à contrecœur, avec aversion pour tel ou tel challenger.
Pour empêcher la victoire de « Marinella-tchi-tchi », ils se forceront à faire un choix qui leur déplaira, mais alors il est tout à fait probable que beaucoup « profiteront » de la moindre « bonne excuse » pour au dernier moment ne pas y aller.
 
C’est la vieille règle du scrutin uninominal à deux tours : Au premier on vote « pour », au second on vote « contre » ou on va à la pêche…
On ne retrouve pas cet effet avec le vote uninominal à un seul tour où l’on vote « contre » tout de suite (ou on va à la pêche, cas des USA) et encore moins dans les scrutins à la proportionnelle où là de toute façon ce sont les partis qui font la « loi des listes », l’électeur ne faisant que trancher entre tous les « pour » possibles.
Naturellement, sauf en Irlande où le citoyen a le droit de panacher plusieurs listes, voire d’en changer l’ordre.
Mais eux mettent 8 jours pour un dépouillement et ils ne sont pas très nombreux de surcroît…
 
Conséquemment et en toute logique, on peut aussi faire l’hypothèse réaliste qu’il y aura plus d’abstentions pour le challenger de « Marinella-tchi-tchi » que pour elle. Et on peut alors calculer le « différentiel d’abstention » nécessaire pour compenser la distance à 50 % des intentions de vote pour elle.
Par exemple pour la candidate du « F.haine », une participation de 90 % et 42 % d’intention de vote (58 % d’intentions de vote pour son challenger), la font gagner dès que la participation pour son challenger est plus petite que 65,17 %. Une participation de 65 % lui donnera une majorité à 50,07 %.
Autre exemple, en considérant toujours pour elle, une participation de 85 % avec 45 % d’intentions de vote, et elle est élue dès que la participation pour son challenger est au-dessous de 69,55 %.
Une participation à 69,5 % pour le challenger lui donne la victoire avec 50,02 % des voix exprimées.
C’est mathématique, qu’on vous dit.
 
On pourrait multiplier les cas de figure réalistes qui lui donnent la victoire avec bien moins que 50 % d’intentions de vote. Ces résultats démontrent qu’en plus de la campagne pour gagner les intentions de vote les plus élevées, la mobilisation du dernier jour pour aller voter pour celle ou celui qu’on aura choisi, ou qu’on se sera forcé à choisir, sera décisif dans la victoire de cette élection.
Alors, si la presse et autre média évoque un « plafond de verre » toujours actif et situé au-dessous de 50 %, elle peut devenir la prochaine Présidente de la République grâce à une « abstention différenciée » qui n’apparaît pas être forcément excessive.
Et c’est là que c’est intéressant pour un « primo-exilé » comme moi, puisqu’on constate par ailleurs que les « Gauloisiens-de-Gauloisie » ne sont pas satisfaits de cette offre politique-là et souhaitent le faire savoir.
En effet, selon un sondage réalisé par Ipsos, 40 % des électeurs seraient prêts à voter blanc si celui-ci était reconnu.
Ils étaient seulement 26 % en 2014. « Aujourd’hui, une pétition en faveur du vote blanc a déjà recueilli 230.000 signatures, c’est la première fois qu’une telle démarche a autant de succès », explique au quotidien le boss de l’Association pour la reconnaissance du vote blanc.
De blanc à abstention, il y a juste le soleil…
Alors que ma démarche sera de voter nul, ce qui retire autant à l’un et à l’autre, mais transformera l’élu(e) en « plus mauvais élu(e) » de la Vème, le vote blanc ou l’abstention peut très bien rendre « démocratique » une élection contestable par ailleurs…
Lui promettant de chaudes heures pour tout un quinquennat, pire que celui de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » voire encore de « Bling-bling » (qui a échappé de peu à ce désastre contre « Ségololo »…)
 
D’autant qu’on sait aussi deux choses :
1) Les électeurs de « Marinella-tchi-tchi » sont ceux qui se déclarent le plus sûrs de leur vote.
2) Climat délétère, rejet des personnes, sentiment « complotiste » : Au 2ème tour, les résistances au vote « républicain »/tentation de l’abstention à l’égard de l’opposant du « F.Haine » seront fortes.
Et ce qu’il faut retenir de ces études de « matheux », c’est qu’avec « une participation globale de 79 % avec 44 % d’intentions de vote pour MLP, elle obtient une majorité de 50,25 % si la participation pour elle s’élève à 90 % contre 70 % pour son challenger ».
Grosses fissures dans le plafond de verre.
 
De plus, pour venir confirmer cette étude, un sondage (Ipsos) mesure que 50 % des électeurs de « Manu-MacRond » se disent (malgré tout) encore indécis… Chez la candidate cette proportion de « sûrs de leur vote » atteint déjà 80 %…
Refaite les calculs si le cœur vous en dit, ce n’est pas un poisson d’avril même si c’est le jour, mais j’en conclue qu’elle n’a pas encore perdue.
Le 8 mai pourrait être « gueule de bois » : Tout dépendra de la météo…
Si peu de chose, finalement : Quelques nuées et toc, elle est recalée.
Grand beau-temps, et elle nous fera le coup du « Soleil d’Austerlitz » (la bataille, pas la gare…)
Ceci dit, je vous laisse à vos réflexions sur le sujet pendant au moins 8 jours (peut-être plus : Ce qui vous laissera du temps pour résoudre l’énigme d’hier).
Heureusement pour vous (et le pays), vous avez droit à une session de rattrapage en juin
 
Bonne semaine à toutes et à tous !
 
I3

2 commentaires:

  1. Vous aussi !...
    Pareil pour moi…

    Tellement secret, et dangereux, que c’est incommunicable.
    Effectivement, c’est une semaine qui risque de « chauffer » !...

    J’ai plusieurs points de chute dont une vraie forteresse, bien défendue, et avec tout ce qu’il faut comme matériel pour recevoir les intrus.
    De quoi passer dans les faits divers…

    On en recause dans une semaine.
    Si on réussit…

    Pour ma part, je ne sais toujours pas comment je vais voter.
    J’espère voir « Fifi-le-conquérant » se révéler à lui-même…

    A suivre !...

    Bien à vous !...

    Haddock

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    Réponses
    1. Oh, dangereux, en ce qui me concernait, pas vraiment, au contraire.
      La seule source d'inquiétude, c'était d'être plongé et totalement isolé dans un milieu que je ne connaissais pas vraiment.
      Avec pour mission de jouer "les emmerdeurs"...
      Comment allaient-ils réagir, je n'en avais aucune idée et ça pouvait soudainement devenir saignant à souhait.

      Et puis ça c'est bien passé : Mission accomplie pour la patrie, impeccable.
      Personne n'entendra jamais parler de rien et c'est tant mieux comme ça.
      Je respire.
      Et j'ai retrouvé ma liberté, l'air, les petites fleurs, la lumière du soleil.
      C'est fou d'ailleurs comme les feuilles des arbres et leurs fleurs ont "explosé" en mon absence... L'été et les moissons arrivent !

      J'ai un peu suivi l'actualité du pays (et du reste du monde) : Désopilant !
      Je vous en fait un post pour demain.
      Car pour ce qui est de votre "candidat-préféré", on ne peut pas dire qu'il ait "percé". Si j'ai bien compris, il paraît même s'effondrer dans les sables mouvants du marigot politique jusqu'à peut-être devenir le fossoyeur de la "droâte-républicaine" : Quand même dommage pour une élection donnée gagnante les doigts dans le nez il y a seulement encore quelques mois...
      A suivre.

      Ce qu'il y a de décourageant dans cette affaire, c'est que ça laisse le "F.haine" "premier-parti" de "Gauloisie-impétueuse" et va signer le retour de "Bling-bling" à la tête du parti alors qu'il aura été le premier à s'en faire éjecter.
      Y'en a qui décidément ne comprennent rien à rien !

      Bien à vous !

      I-Cube

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