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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 12 avril 2017

N’y avez-vous jamais songé ?


25 ans de prélèvements obligatoires…

Alors qu’ils ont débattu, à onze, devant vos délicates pupilles émerveillées par tant de gouaille et de propos « scienteux », ceux propres aux « sachants » et autres fats, vous avez remarqué que pas un seul, pas un seul vraiment, n’a jamais parlé d’alléger la facture à présenter à leurs électeurs !
C’est quand même assez incroyable, et pourtant…

À la limite, c’est à celui qui vous en piquerez le plus, directement dans votre assiette, où dans celle du mek qui vous paye encore, mal et un peu (en franc ou en euro) à savoir les entreprises, les donneurs d’ordre réputés « plein aux as », ou en endettant les générations futures, celles qui poussent et même celles qui ne sont pas encore nées.
Attend… quand j’entends dire qu’on va dépenser plein de fric, en dizaines de milliards de dollar d’euro en subventions nouvelles, en dépenses de « création d’emploi », de relance ou de je ne sais quoi d’autres en espérant que la mayonnaise prenne là où elle n’a jamais prise depuis un demi-siècle, j’en reste sur mon séant.
Parce que bien entendu, pour les uns comme pour les autres, ils vous présentent ça comme s’il s’agissait de prendre aux uns pour redistribuer aux autres.
Prendre, là, tout de suite, ou demain, parfois seulement après-demain, redistribuer, probablement jamais, ou seulement une partie, plus tard, leur seul évangile.
Parmi « les onze », à part notre berger du Béarn, qui donc a jamais dirigé une entreprise, qui pioche dans les compétences disponibles, qui cajole son banquier pour se faire financer ses investissements par anticipation d’autofinancement, qui a affronté les nombreuses administrations de contrôle chronophages, a pris le risque de perdre sa chemise et sa sueur pour la gloire ?
Aucun.
Même notre berger, s’il a pu faire, il ne dit pas que c’est parce que derrière lui il y avait un élevage familial, une fratrie, des terres et alpages en héritage, des installations préexistantes qui dégageaient de quoi survivre.
D’ailleurs, il n’a pas duré très longtemps pour « entrer en politique » très tôt…
Tout un symbole.

Rappelons que de 1992 à 1999, le taux des prélèvements obligatoires n’a cessé d’augmenter : Il passe, en 7 ans, d’à peine plus de 40 % du PIB à près de 43,5 %. 3,5 points, ou presque, de plus en un temps si court, c’est rarissime.
D’autant que « le besoin » n’a jamais été mécanique, puisque le PIB croissait encore.
Et pour cause. À la suite du référendum du 20 septembre 1992, la « Gauloisie-européenne » a ratifié le traité de Maastricht et s’engageait à respecter les critères de convergence pour entrer dans l’euro, notamment les cibles maximales de 3 % de déficit (une ânerie de technocrates) et de 60 % de dette en part de PIB (une autre ânerie de « sachants »).
Le troisième critère étant la maîtrise de l’inflation à moins de 2 % : C’est magique, ils en sont à rêver d’au moins 2 % d’inflation pour espérer régler les problèmes dans un avenir lointain…

Pourquoi sont-ce des konneries ?
Paradoxalement, parce que 3 % de déficit par an, ça met 100 % d’endettement en 33 ans, ni plus ni moins : Dans ces conditions, comment réduire l’endettement, SVP ?
Et pourquoi 3 % au lieu de 0 % ? C’est historique : Parce que le prévisionnel des comptes publics, le budget en 1992 allait atteindre 3 % de déficit.
Ils ont été une poignée de « hauts-fonctionnaires » à prévenir le locataire de l’Élysée et qu’il fallait que son « ami-allemand » lui laisse cette latitude-là à gérer en vue des élections à venir…
Aussi kon que ça.
Et pourquoi 60 % d’endettement alors que même les Japonais sont capables de s’endetter à plus de 260 % sans que cela ne leur pose trop de questions existentielles (et on ne parle pas des « ricains ») ?
Tout simplement parce que ça « verrouillait » les prévisionnels des années suivantes : Une patate-chaude pour une éventuelle alternance !
Qui a d’ailleurs eu lieu rapidement, mais avec des « responsables-politiques » qui en avaient accepté l’augure par avance, estimant que le « bloc-euro » pesant aussi lourd que l’économie du dollar-américain, aurait plus de chance de préserver ses industries et emplois, son économie, celles des « pays-membres » que dispersées chacune avec sa propre monnaie.
Logique.

Si mon pays respecte aisément l’objectif en termes de dette avec seulement 40 % fin 1992, le déficit plonge à 4,6 %  du PIB et menace la qualification du pays. Tous les efforts vont alors converger vers cet objectif : Le taux de TVA est relevé de deux points en 1995, la CSG est majorée tandis que la CRDS (Contribution pour le remboursement de la dette sociale) est créée.
Et les ménages sont en première ligne quand le taux des prélèvements obligatoires s’envole et atteint un sommet en 2009, à près de 44 %.
Il est aussi paradoxalement poussé par la reprise qui se dessine à partir de 1997 : Les bases fiscales (le revenu des ménages, la consommation ou les bénéfices des sociétés) évoluent en effet plus rapidement que le PIB, ce qui est habituel en phase d’accélération. Cela donne aussi le faux sentiment d’une aisance financière : C’est la fameuse cagnotte fiscale de 1999…
Vous n’étiez pas nés, vous ne pouvez pas savoir…

Pressé par l’opinion et l’opposition, le gouvernement de « Tonton-Yoyo » de la troisième cohabitation décide alors pêle-mêle d’une baisse de 1 point du taux de TVA, de la suppression de la vignette automobile, de la réduction de l’impôt sur le revenu, et de la suppression de la contribution additionnelle de 10 % à l'impôt sur les sociétés.
Et patatras, comme la conjoncture se retourne, le taux des prélèvements obligatoires redescend à moins de 42 % en 2003.
Décisions « contra-cyclique » propres aux autistes-dogmatiques atteints de myopie : Ils auraient mieux fait de ne rien faire…
Mais, une fois arrivés là, ça veut commander même à la météo !
Sa remontée jusqu’en 2006 est encore une histoire de conjoncture : La poussée de la consommation alimente les entrées de TVA, celle des salaires donne de l’élan à l’impôt sur les revenus et la flambée de l’immobilier alimente l’ISF.
À cela s’ajoutent des facteurs plus techniques liés à la réforme de l’assurance-maladie qui aboutissent à un alourdissement de la fiscalité.
Le taux remonte à 43,6 %.

La mécanique s’inverse à nouveau en 2007 et l’Histoire s’accélère en 2009 avec une chute de près de 1 point. Un recul historique qui s’explique essentiellement par la violence de la récession qui fait fondre l’assiette fiscale, ainsi que par les allègements fiscaux décidés dans le cadre d’un énième plan de relance.
La crise de la dette souveraine ouvre à partir de 2010 une nouvelle période.
L’État est contraint à des tours de vis fiscaux sans précédent. Le compteur s’affole : Le taux revient en 2012 à son niveau de 1999, il le dépasse en 2013 et établit là son record historique à près de 45 %.
Entreprises et ménages sont sollicités de façon relativement équilibrée sur cette période et contribuent à l’évolution générale au prorata de leurs poids dans les prélèvements obligatoires : 65 % pour les ménages, 35 % pour les entreprises.
Tout en rappelant que cette distinction n’est que purement comptable.
Les ménages et les entreprises ne réagissent simplement pas de la même façon aux changements de leur environnement fiscal.
Pour les ménages, c’est clair, une dépense nouvelle est forcément compensée par une dépense en moins à court voire très court terme : Ça se traduit immanquablement par de la consommation en moins et un dégonflement de l’épargne de précaution, le retardement de grosses dépenses (travaux, achats d’équipement).
Pour une entreprise, il faut distinguer celles qui bénéficient d’une « rente de situation » (marchande ou réglementaire) et celles qui n’en ont pas encore.
Les premières répercutent les charges nouvelles sur leur prix ; les secondes s’adaptent comme les ménages en « pliant les gaules », en réduisant la voilure, en reportant les dépenses d’investissement (qui portent leur avenir), pour faire face et conserver leurs parts de marché à marge réduite.
Ce qui à terme les fragilise… et crée peu ou prou du chômage et au moins le gel des embauches.
Avec une infinité de variétés des réponses possibles en fonction des situations rencontrées…
Et notez qu’au final, c’est quand même « les ménages » qui en payent dans tous les cas la factures : Taxez le pet des vaches, ce n’est pas elles qui paieront la taxe !

À partir de 2014, la pression baisse, un peu, mais pas pour tout le monde : Les entreprises bénéficient du CICE alors que la barque continue de s’alourdir pour les ménages. La tendance se renforce en 2015 avec la montée en charge du CICE et les premières mesures du « pacte de stabilité ».
Le seuil de tolérance des « Gauloisiens-de-Gauloisie » face à l’impôt est franchi et ce n’est pas la suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenu qui va compenser la hausse des autres mesures fiscales.
Le constat est là : Les prélèvements obligatoires sont en mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…) très nettement supérieurs aux autres économies comparables et ce sont les ménages sur lesquels s’est concentré l’effort : 3 points de plus depuis 2000.
C’est bien là l'origine du ras de bol fiscal des « gauloisiens ».
Et personne ne semble en tenir compte : On est encore, chez « les onze », dans l’annonce de mesurettes qui ne pèsent au mieux + ou – 0,5 % du PIB.
Alors qu’il faudrait sortir de ce cercle-infernal de la captation toujours plus grande de l’économie par une administration de « sachants » qui n’ont jamais imaginé que ça existe … ailleurs.
C’est complètement incroyable et pourtant.

C’est ce à quoi vous avez assisté mardi dernier, dans la cacophonie du plateau de TF15, où même les « solutions extrêmes » sont passées, semble-t-il, pour des utopies même pas très drôles.
Dommage finalement, mais c’est comme ça : Vous n’avez que ce que vous méritez, rien de plus.

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