Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 30 juin 2017

De bon sens !


Jean-Marc…

… rencontre un entrepreneur qui est devenu immensément riche…
« – Quel est le secret de votre réussite ? De votre richesse ?
– Simple. Il faut avoir la conviction que l’argent n’a pas d’importance et que le travail acharné est la source du succès. Le travail, c’est la seule chose qui compte.
– C’est comme ça que vous êtes devenu riche !
– Oui ! Quand j’ai réussi à mettre ça dans la tête de mon personnel. »

Une petite fille, assise, observe sa mère lavant la vaisselle dans le lavabo de cuisine.
Elle note tout à coup que sa mère a plusieurs mèches de cheveux blancs, qui font contraste avec ses cheveux brun foncés.
« – Maman, pourquoi certains de tes cheveux sont-ils blancs ?
– Bien, chaque fois que tu fais quelque chose de mauvais et me fait pleurer ou me choque, un de mes cheveux devient blanc.
– Maman, pourquoi alors TOUS les cheveux de grand-maman sont-ils blancs ? »

Le gamin de Jean-Marc 5 ans va voir son père avec une portée de chatons.
Au retour à la maison, il informa sa mère qu’il y avait 2 chatons garçons et 2 chatons filles.
« – Comment le sais-tu ?
– Papa a regardé en dessous. Je crois que c’est écrit sur leur ventre. »

Tous les enfants furent photographiés, et le prof essayait de les persuader que chacun d’entre eux devrait acheter une copie de la photo de groupe.
« Pensez juste comme il serait intéressant de la regarder, lorsque vous aurez grandi, et que vous pourriez dire : Voici Jenny ; elle est avocate ou C’est David. Il est maintenant docteur. »
Une petite voix, à l’arrière de la classe, chuchote…
« Et voici la maîtresse. Elle est morte. »

Le professeur donne une leçon, à propos de la circulation du sang.
« – Maintenant, si je me tenais sur la tête, le sang, comme vous le savez, circulerait à l’intérieur, et ferait tourner ma figure au rouge.
– Oui », répond la classe en chœur.
« – Mais pourquoi alors, lorsque je me tiens debout, en position normale, le sang ne circule-t-il pas dans mes pieds ?
– Parce que vos pieds ne sont pas vides » répond le petit Jean-Marc.

Un Jean-Jacques avec une prothèse de jambe synthétique contracte une assurance incendie pour sa prothèse.
Le premier agent d’assurances contacté lui propose une prime annuelle de 500 euros, estimant que le pied pouvait brûler une fois en 20 ans et que la valeur de la prothèse est de 10.000 euros.
Le deuxième agent lui propose une prime annuelle de 50 euros.
Lorsque Jean-Jacques demande au deuxième agent comment il est parvenu à un si petit montant, il répond :
« J’ai appliqué le barème proposé dans mes tables. L’objet est bien une structure synthétique avec présence d’un système d’arrosage par le haut, n’est-ce pas ? »

Un chien rencontre un autre chien :
« – Ça n’a pas l’air d’aller, toi !
– Tu parles je suis en train de faire une dépression !
– Tu devrais consulter un psy, non ?
– Je sais bien, j’y ai pensé mais… J’ai pas droit au canapé ! »

Un jour Jean-Marc décide de laver son chandail de rugby.
Quelques secondes après être entré dans la salle de lavage, il crie à sa femme :
« – Quel cycle j’utilise pour la machine ?
– Ça dépend, qu’est-ce qui est écrit dessus ?
– Racing-Club »

Ayant remarqué la braguette ouverte de Jean-Marc, sa secrétaire embarrassée lui dit :
« La porte du garage est restée ouverte. »
Jean-Marc, perplexe ne comprend pas jusqu’à ce qu’elle lui montre.
Il remonte rapidement la fermeture et lui dit :
« – Hum… Vous avez peut-être entrevu ma puissante Jaguar.
– Non, rassurez-vous ! Seulement une vieille Traban rose avec deux pneus crevés. »

Cette histoire se passe dans une brasserie, à Monaco, il y a quelques semaines de cela.
Un gars entre, il est apprécié de tous.
Il est bien connu de la serveuse qui lui tend une consommation, il paie.
En traversant la salle, il dit un bon mot à chaque table, il se rend jusqu’au fond et dit à son ami :
« – Salut Robert ! Comment ça va ?
– Ça va !
– Alors… Ta femme est-elle enceinte ?
– Ben… Non ! Pourquoi ?
– Ouf ! »
Et ça éclate de rire partout dans la brasserie…

C’est l’histoire de Jean-Marc qui entre dans un bar.
L’endroit est plein de monde, il s’engouffre jusqu’au fond, monte sur la scène, il s’empare du micro du chanteur et dit :
« Tous les hommes qui sont ici veuillez m’écouter. VOUS ÊTES TOUS COCUS. Parce qu’hier soir j’ai couché avec ma femme. »

Deux collègues terminent leur journée de travail.
L’un dit :
« – Bon sang, j’ai horreur de rentrer à la maison ! Chaque soir, je mange la même bouffe insipide, je fais la vaisselle, je fais faire sa promenade au chien et puis je vais me coucher.
– Mais pourquoi tu ne te trouves pas une fille sympa pour te marier ? »
Et Jean-Marc en faisant claquer le verrou de son attaché-case :
« Justement ! JE SUIS marié ! »

Jean-Marc s’inventant une excuse :
« Quand je suis rentré chez moi, il y avait une grenouille, habillée de façon très sexy, et elle se dandinait dans tous les sens.
Alors elle se dirigea dans la chambre et commença à me faire un strip-tease phénoménal. C’est alors qu’elle se retrouve à poil devant moi, et qu’elle me tire sur le lit pour que je lui donne un bisou.
Et c’est à ce moment qu’elle s’est transformée en ma secrétaire.
Je te jure chérie, c’est la vérité ! »

Un jour, Jean-Marc rentre du travail pour trouver le chaos qui règne à la maison.
Ses enfants, encore en pyjama, jouent dans la boue du jardin.
Sur le gazon, tout autour de la maison, il y a des cartons de repas congelés et des boîtes de jus de fruits par terre.
Quand il entre dans la maison, c’est encore pire.
La vaisselle sale est éparpillée dans toute la cuisine, le repas du chien est renversé sur le sol, et il y a du sable par terre, sur la table de la cuisine et les meubles.
Dans la salle de séjour, il trouve des jouets, des vêtements et une lampe renversée.
À ce moment, il a très peur qu’un malheur ait touché sa femme.
Il se précipite au second étage et là, stupéfait, il trouve sa femme encore en pyjama assise dans le lit en train de lire un livre.
« – Bonsoir mon amour, comment était ta journée ?
– Mais que s’est-t-il passé ici aujourd’hui ? »
Souriante…
« Tu sais, chaque jour en rentrant, tu me demandes ce que j’ai fait durant la journée et quand je réponds que je me suis occupée de la maison et des enfants… Tu me dis : ‘‘C’est tout ?’’ Eh bien, aujourd’hui, je n’ai rien fait ! »

Jean-Marc, excédé du caractère exécrable de son épouse, se rend chez son avocat :
« – Maitre, je désire divorcer !
– Bien. Avant toute chose, Monsieur, voulez-vous me dire sous quel régime vous êtes mariés ?
– Sous le régime dictatorial ! »

Un octogénaire est marié à une jeune et jolie femme. Ses amis lui disent qu’il a pris des risques.
« Oh ! À mon âge, on n’est pas cocu … On est secondé ! »

Deux vieilles amies prennent le thé.
C’est l’heure des confidences :
« – Mon mari, quand il a fini son petit câlin, il pousse le cri de Tarzan !
– Quelle santé !
– Peut-être, mais moi ça me réveille à chaque fois ! »

Une femme raconte à une de ses amies :
« – C’est grâce à moi qu’il est devenu millionnaire !
– Et avant, qu’est-ce qu’il était ?
– Milliardaire. »

Jean-Marc s’étonne auprès de son copain Jean-Paul :
« – Quoi ! Toi, si pudique, tu as emmené ta femme, cet été, dans un camp de nudistes ?
– Oui, au moins, pendant deux semaines, elle ne s’est pas plainte de n’avoir rien à se mettre ! »

Jean-Marc a été cambriolé.
Le lendemain, le commissariat le prévient qu’on a arrêté le voleur et le convoque.
Jean-Marc demande au policier :
« – Puis-je parler au voleur ?
– Pour lui dire quoi ?
– Écoutez, monsieur le commissaire, il a pénétré chez moi à 2 heures du matin sans réveiller ma femme. S’il m’explique comment il s’y est pris, je retire ma plainte ! »

Dans une réserve nationale, un touriste et sa jeune épouse, assis gentiment sur l’herbe et en train de collationner, voient s’approcher un beau gros ours brun qui fait mine de foncer sur eux.
Il hésite et rebrousse chemin.
Notre couple en est quitte pour une bonne frousse…
Trente minutes plus tard, alors que nos amoureux se bécotent, un ours noir de taille assez petite se pointe, regarde les deux amoureux, pousse un sonore grognement, mais continue son chemin sans plus s’attarder…
Puis, arrive un superbe grizzly géant, terrifiant, dans toute sa splendeur, mais qui semble malgré tout bien inoffensif, et ne regarde même pas nos deux touristes, passant outre en se dandinant pesamment sur ses grosses pattes velues…
La morale de tout ceci ?
Les ours se suivent, mais ne se ressemblent pas !

Bon week-end à toutes et à tous !

I3

jeudi 29 juin 2017

Petite information intéressante…


La guerre du beurre va s’intensifier

C’est passé complètement inaperçu, mais ça inquiète les « majors » de la filière agro-alimentaire du lait et des vaches, les « Yoplait-la-petite-fleur », « Président- jupitérien-lactalis », « Beurre-breton-paysan », « Elle-et-lui-virés » et tous les autres, partout en Europe.
On avance à grand pas vers une vraie pénurie.
Notez que moi je m’en contre-cogne le coquillard : Je cuisine à l’huile d’olive, à la crème fraîche ou à la mayonnaise (même le camembert, quand j’en trouve !)…
Mais tous les autres vont devoir passer au régime « allégé ».
Un régal !
Car la canicule, qui a sévi durant une petite semaine dernière et la sécheresse qui s’accentue mois après mois, inquiètent sérieusement le monde agricole alors que le mois de juin a déjà battu tous les records de températures.
On s’en faisait encore l’écho en début de semaine.

Un pic de chaleur très précoce touche les trois-quarts du territoire national gauloisien qui avance les moissons et pourrait avoir des répercussions sur les rendements. À court terme, c’est sans doute les éleveurs qui sont le plus préoccupés par la santé du bétail et sa productivité.
« Les vaches n’aiment pas la chaleur, elles cherchent le moindre coin d’ombre. Une telle température sous une peau en cuir, c’est compliqué, les animaux ont besoin de boire beaucoup plus, et mangent moins », expliquait un éleveur laitier dans l’Oise qui n’hésite pas à arroser au jet d’eau son bétail. 

Au-delà du risque sanitaire, les éleveurs constatent surtout et déjà une baisse très nette de la production de lait, jusqu’à deux litres en moins par jour et par vache, soit environ 70 euros par jour pour un cheptel moyen d’une centaine de têtes. Un manque à gagner dont les éleveurs se seraient bien passés alors qu’ils doivent affronter en plus une baisse des cours mondiaux du lait.
Les organisations de producteurs, souvenez-vous, demandaient un prix de 34 centimes par litre, contre 30 centimes encore récemment. Cette hausse de quatre centimes devait leur permettre de couvrir les coûts de production des exploitations.

Alors qu’est-ce qui se passe réellement ?
Eh bien, depuis la disparition des quotas européens en 2015, la production de lait a cru. Et les prix se sont donc effondrés malgré les efforts des industriels pour stocker les surplus sous toutes ses formes (poudre, congélation), de l’ordre de – 4 % en 2016, avant une stabilisation depuis le début de l’année.
Et paradoxalement, le prix du beurre a grimpé en flèche sous la forte accélération de la demande aux États-Unis, où l’image du produit s’est améliorée. Les chinois importent à tout-va du lait indien, 40 % de la production mondiale (et encore ailleurs) et les marges des « baratteurs-fabricants » ne suivent pas…

Il faut en effet 22 litres de lait pour faire un kilo de beurre (4 plaquettes de 250 g). 12 litres pour faire un kilo d’emmental. 2 litres pour faire un camembert…
Le beurre n’est donc pas la priorité des industriels.
Or, la tonne  de beurre se vendait encore plus de 4.000 euros, soit 1.000 de plus que l’an passé. « Début 2016, je payais la tonne 3.000 euros. Ces derniers mois je dois sortir 4.400, 4.500 euros la tonne ! » expliquait un boulanger qui réalise ses fameux kouignamanns, qui ont ainsi augmenté de 70 centimes depuis un an…

Ce 20 juin, la tonne sortie d’usine cotait 4.737 €, soit + 150 % sur un seul semestre. En Nouvelle-Zélande elle cotait 5.700 $, soit + 475 %. Aux USA le cours était de 5.486 $/lb, soit + 263 %.
Plus personne ne gagne d’argent à vous fournir votre tartine-beurrée !
Le paradoxe, c’est que seule la matière grasse du lait est utilisée pour faire du beurre. Or, elle ne représente que 3,5 % à 6 % de ce qui est vendu.
Dès lors, le prix du lait n’a qu’un impact minimal sur le prix de la plaquette…

Dès lors, les producteurs de lait ne profitent pas de cette situation et les organisations de producteurs ont lancé un mouvement de mobilisation.
« Nous interpellons nos coopératives, car nous avons l’impression qu’elles ne répercutent pas la hausse du cours du beurre sur leurs prix de d’achat du lait aux producteurs », s’inquiète-t-on.
De leur côté, les coopératives rejettent la faute sur la grande distribution, qui opérerait une politique de prix bas. Les produits laitiers sont souvent des produits d’appels pour les hypermarchés pour être « basiques », ce qui les conduit à être particulièrement durs dans les négociations de prix.

Mais il y a un autre phénomène : Puisque le prix du lait en amont des laiteries ne paye pas les coûts de production et, selon la FNPL, cette crise a conduit directement à la fermeture de 8 à 9 % des exploitations en 2016.
Et le mouvement s’accélère avec l’été 2017.
Le prix du lait à la ramasse depuis pas mal de temps contraint les producteurs à vendre leur viande-sur-pattes à l’équarrissage et autres abattoirs…
Peut-être avez-vous vu quelques « promotions » sur la viande de bœuf dans vos étals et rayons de supermarché.
Personnellement, j’ai pu acheter des barquettes de bavette d’aloyau résolument goûteuse à 6 euros le kilo, presque moins cher que la côte de porc (à 5,90), là où je payais tranquillement le triple il y a encore peu…
Oui, mais du coup, si les producteurs cassent la « machine à lait », les prix devraient grimper et le marché rechercher un nouvel équilibre.
Bé non, comme on vient de le dire – puisque le lait n’entre que pour 4 % dans la fabrication du beurre – et que pour « rebâtir » un cheptel productif, il va falloir plusieurs années (à force de le bouffer en steak).
Ah la divine Europe des quotas si… décriée par ailleurs par les mêmes de la même filière !
Que j’en rigole lourdement, figurez-vous…

Car souvenez-vous, vous payiez des impôts et taxes pour pouvoir payer cher votre plaquette de beurre.
Depuis que ça n’existe plus, soit vous payerez plus cher encore, soit vous en serez privé.
Les « sachants », quand ça dékonne sévère, ça dékonne sévère…

De toute façon, personne hors les distributeurs (et encore à 6.300 euros la tonne pour des plaquettes de 250 g à 1,65 €/TTC) ne gagne pas d’argent à vous fournir votre beurre : Le consommateur refuse les hausses de prix, préfère se priver, ou cuisine à la crème, à la margarine, à l’huile… et mayonnaise !
Et la guerre va commencer avec les beurres MDD (Marque De Distributeur). C’est actuellement la foire d’empoigne : Les contrats de la grande distribution sont ficelés de telle sorte qu’une  évolution du prix du lait se répercute sur le prix-cession. Mais quand la matière première manque et que les prix mondiaux du lait ne bronchent pas, l’évolution du prix-cession est bloquée.
« Les courbes se croisent », en ciseau…

Alors qu’est-ce qu’on fait quand il y a pénurie ?
Eh bien on ne livre plus, tout simplement…
Réplique des grandes enseignes : Elles déférencent !
La faute aux accords précédents entre éleveurs – souvenez-vous, très revendicatifs – et les industriels maintenus sous contrôle par les autorités administratives.
Donc blocage et pénurie à venir.
La guerre.
Même celui qui a de la matière première, il est coincé.
De toute façon, comme personne n’a assez de matière première, c’est certain, ce sera la guerre et ses nombreuses privations…

Et la note est plutôt salée pour les plus gros consommateurs de beurre que sont les biscuiteries industrielles ou les artisans boulangers pâtissiers. On vous l’avait déjà dit dans la presse : Les croissants seront plus chers et bien heureusement que « Coopé-rative » a su inspirer un nouveau format de ces gourmandises.
Pendant longtemps, les cours du beurre ont été très bas et les industriels en ont stocké de grande quantité en attendant que les prix remontent. Or, depuis l’an passé, la production de lait ayant diminué (et persiste à diminuer depuis), les stocks ont fondu et la production ne suit pas.
Bref, une crise « idiote » d’un marché qui n’a pas réussi à « former consensus » pour évoluer, se réformer, assis sur ses positions « dogmatiques-syndicales » et c’est le kouillon de consommateur qui va être privé de ses gourmandises beurrées.
C’est kon : Il aura peut-être du pain (quoique la canicule pourrait aussi avoir des effets sur la production de blé), mais en tout cas, la brioche, il faudra qu’il s’en passe.

Notez qu’à un moment, faute de marchandise et à défaut de rétablir les tickets de rationnement par décision ministérielle ou « jupitérienne-olympique », le consommateur (vous) finira par se faire douce violence et payer « plus cher » (comme d’habitude).
Eh bien ce sera justement le moment où la viande de bœuf ira en se raréfiant (en commençant par le veau d’ailleurs) et que là les cours vous seront répercutés directement dans l’assiette.
Bref, tous cocus et par les deux orifices, en quelle que sorte…
J’admire : Une configuration « intéressante » !

mercredi 28 juin 2017

Réformes sociales


La feuille de route 

Le ministère du Travail, dans une synthèse publiée le 14 juin 2017, présente l'échéancier des six grandes réformes pour rénover le modèle social. La première concerne la rénovation du droit du travail.

Le premier chantier de rénovation du droit du travail réuni les partenaires sociaux autour des thèmes suivants :
- L’articulation entre les accords de branche et d'entreprise du 9 au 23 juin 2017 ;
- Le dialogue économique et social du 26 juin au 7 juillet 2017 ;
- La sécurisation des relations de travail du 10 au 21 juillet 2017.
Le projet de loi d'habilitation qui doit autoriser le Gouvernement à recourir aux ordonnances sera présenté le 28 juin 2017 au Conseil des ministres.
La loi d’habilitation devrait être débattue selon la procédure ordinaire dès juillet.
Le Gouvernement présentera au Conseil des ministres les ordonnances. Elles seront publiées au JO vers la fin de l’été.

Parmi les autres futures réformes, citons la rénovation du système de retraite et l’ouverture de l’assurance chômage aux démissionnaires et aux indépendants.
Ces chantiers s'échelonneront sur 2018 et 2019.
En remarquant que désormais, pour ce qui est des régimes de retraites, tout le monde est au pied du mur : Ils ne seront pas à l’équilibre tels quels avant 2040 (les effets naturels de la démographie) et auront un pic de déficit de 9 milliards en 2021.
Après-demain…

Rappelons aussi que le 6 juin dernier, le Premier ministre, « Éd.Phil-lippe », et la ministre du travail, « Mumu-Pénis-chaud », l’avaient déjà présentée, cette fameuse « feuille de route ».
Promesse de campagne présidentielle, la réforme du Code du travail par ordonnances a la priorité.
Mais d’autres chantiers sont ouverts.

« Manu-Mak-Rond » aura organisé une série d’entretiens et noué le dialogue avec les leaders syndicaux un peu plus de deux semaines après le début de son mandat.
Au menu des échanges : Les instances représentatives du personnel, la répartition des rôles entre branche et entreprise et enfin le marché du travail intégrant la sempiternelle (et combien complexe…) question du plafonnement des indemnités prud’homales.
Sur chacun de ces thèmes, les partenaires sociaux ont été invités à faire des propositions et c’est un Président « déterminé et à l’écoute » qui est ressorti de ces rencontres selon le président de la CFDT, « Laure-rang-Burger ».

Ces « bilatérales » se sont poursuivis jusqu’au 2 juin avec, le Premier sinistre et la Ministre du travail. L’un s’est, à cet égard, réjoui de constater que « l’ouverture et la volonté de discuter étaient présentes ».
Un pseudo avant-projet de loi censé permettre au Gouvernement de prendre des mesures pour l’emploi par ordonnances, a été publié, le lundi 5 juin 2017, « fuité » par le magasine « Le Parisien ».
Ce document classé « confidentiel », qui préconise une évolution radicale du système (un peu abrupte de fait…), a fait l’objet d’un démenti immédiat du gouvernement. Et la sinistre de l’esclavagisme-salarial a d’ailleurs porté plainte contre X.
Hein, c’est à qui que profite le crime au juste, puisqu’il s’agissait en réalité d’un avant-projet émanant vraisemblablement du Medef-soi-même ?

Après l’avoir transmis aux partenaires sociaux, le gouvernement a donc présenté, le 6 juin 2017, depuis Matignon, le programme de travail visant notamment à réformer le Code du travail.
Le premier chantier concernera la réforme du Code du travail.
Au travers de 48 réunions bilatérales, dont l’échéance est programmée au 21 juillet 2017, différents thèmes seront abordés.
Les premières réunions porteront sur l’articulation de l’accord d’entreprise et de l’accord de branche et sur l’élargissement sécurisé du champ de la négociation collective aux partenaires sociaux. La loi resterait le socle des droits fondamentaux. La branche conserverait son rôle dans la régulation économique et sectorielle.
L’entreprise, quant à elle, serait le lieu le plus adapté pour le compromis dans le dialogue. 
Il s’agit, selon le gouvernement, « d’assurer une meilleure protection des salariés par des normes négociées entre représentants des salariés et des employeurs ». Ça n’est pas un projet « anti-branche », a assuré la Ministre du travail.
Ah oui ?

Seront ensuite à l’ordre du jour la simplification et le renforcement du dialogue social, qui se traduiraient par l’introduction du référendum d’entreprise à l’initiative de l’employeur et par la fusion d’au moins trois des quatre instances de représentation, ainsi que la reconnaissance des compétences acquises au cours du mandat.
Le dernier thème abordé est celui de la sécurisation des relations de travail, dans le cadre duquel serait défini le futur barème des dommages et intérêts en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse.
Cette sécurisation passerait aussi par la réduction des délais de jugement, favorisant la conciliation prud’homale et par l’assouplissement des règles de formalisme entourant le licenciement.
Les règles encadrant le télétravail, jugées en décalage avec la pratique, seront également discutées.

Les ordonnances à suivre, fruit de prometteuses discussions, seront présentées au  Conseil des ministres avant la fin de l’été, soit avant le 21 septembre 2017.
Madame « Pénis-chaud » a également dévoilé les chantiers du gouvernement pour les 18 prochains mois.
Ainsi, le deuxième chantier porterait sur la suppression des cotisations salariales sur l’assurance maladie et l’assurance chômage. Cette mesure serait financée par un transfert sur la cotisation sociale généralisée (CSG) et serait effective dès le 1er janvier 2018.
Je te pique un peu  plus là, à tout le monde, y compris à au moins 60 % des inactifs, les « ceux-ce » qui ont cotisé toute une vie de labeur pour se « faire des rentes » déjà maigrichonnes mais ainsi encore un peu plus rabotées, pour redistribuer « aux forces-vives », en pleine activité qui se construisent un avenir sur le dos de leurs aînés.
Je vous avais prévenu d’un « retour de bâton » intergénérationnel : C’est en cours !

Le troisième chantier réformerait la formation professionnelle, l’assurance chômage et l’apprentissage, afin « de favoriser les mobilités professionnelles, d’assurer une garantie de ressources, et de fluidifier le marché du travail ».
Demain tu seras prié de déménager à volonté. C’est bon pour le moral des familles ainsi désunies et la reproduction de l’espèce.
De toute façon, elle est trop nombreuse, la télé ne suffit plus à limiter les naissances malgré toutes les konneries déversées à longueur de temps d’antenne et en plus, ça coûte cher à entretenir et à formater.
Alors autant accélérer le processus de décomposition avancée…

Un plan d’investissement massif serait discuté dès la rentrée 2017, pour la formation des demandeurs d’emploi, des jeunes et des salariés dont le métier est appelé à évoluer.
Je ne sais pas ce qu’ils vont apprendre que l’ékole n’apprend plus depuis si longtemps, sinon à appuyer sur le bouton « on » du robot à surveiller le matin et le « off » le soir ou en fin de série à produire, mais passons : Ça les occupera et viendra dégonfler les chômeurs catégorie A.
Une ouverture progressive de l’assurance chômage serait ensuite mis en œuvre, à compter de l’été 2018, en faveur des salariés démissionnaires et des indépendants.
Eh, eux aussi ont un droit à « ne rien foutre », que je te demande un peu !
Notez qu’on n’est dès lors plus dans le cadre de l’assurance (qui prend en compte uniquement un risque calculé par des actuaires-robots pour évaluer une cotisation), mais dans la prise en charge généralisée des « bras-cassés » (à force de porter des « moufles en plomb ») qu’on remplacera toujours plus par des robots : On vous l’a déjà dit que même « Deux-noix-Âme-mont » voulait les taxer d’emblée alors que je préconise toujours la « CSPM ».
Enfin, une refonte de l’apprentissage entrerait progressivement en vigueur pendant les deux prochaines années. 

Le quatrième et dernier chantier impacterait donc les régimes de retraites.
Encore cette armée d’inactifs à supporter…
Une rénovation visant à mettre en place un système unique et universel de retraite par points serait envisagée.
Il était temps…
Dans le cadre de cette réforme, l’existence du compte pénibilité ne serait pas remise en cause. Mais si sa philosophie serait maintenue, réaffirmée, renforcée elle sera « simplifiée ». Dans l’attente, le premier-sinistre aura indiqué que le délai des entreprises pour procéder aux déclarations obligatoires du début 2017 serait « reporté au 31 décembre ».
Personnellement, je ne sais pas trop pourquoi.
Il me semble que c’est comme pour la retenue à la source : Un chantier « prioritaire », au moins depuis « le Chi » puisque j’en causais déjà il y a 15 ans de ça à mes étudiants « fiscalistes +++ », mais qui a été tellement mal conçue par les équipes de « Tagada-à-la-fraise-des-bois », encore « un truc » qui devait simplifier la vie de tout le monde (kon-tribuable, entreprises et administrations) et accélérer les encaissements de recettes « pue-bliques », se retrouve une nouvelle fois reportée et on ne sait même pas dans quelles conditions.
Notez que comme disait le « Duce », faire et défaire, c’est toujours travailler.
Mais que de pertes de temps et d’énergie…

En synthèse, 18 mois pour lancer quatre chantiers majeurs, 18 mois pour « rénover notre modèle social ». La majorité envoyée absolue à l’Assemblée Nationale, avec engagement solennel et par écrit de voter sans broncher toutes les mesures présentées, devrait appuyer la volonté de réformer.
Comme vous êtes des lecteurs devenus intelligents à force d’assiduité à venir consulter ce « piti-blog-insignifiant », vous aurez remarqué que dans ce foutu pays qui est le mien (et que j’aime tant même s’il me le rend si mal…), nous sommes également habitués à la contestation sociale de rue, ce que sait parfaitement « Manu-le-Jupitérien-olympien » pour l’avoir expérimentée  in vivo !
Un savant équilibre à rechercher pour nos dirigeants !

Car finalement bien des choses décidées pour durer une éternité n’existent déjà plus dès après leur mise en place, alors que ce qui devait rester « provisoire » est encore là à vous pourrir la vie.
Gageons que « nos experts », dans leur volonté de faire des essais de laboratoire, tenterons tout de même de ne pas tout gâcher avec leur pleins-pouvoirs et leur immense savoir-faire.
Enfin, c’est bien ce que j’espère pour le pays.
Mais une fois de plus…