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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 8 août 2017

Ultime récit : Chapitre troisième


Réapparition inexplicable



Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite ! 



L’archipel est également à 15.037 km ou 9.344 milles, voire 8.120 nautiques de New-York. 
D’une superficie totale et dérisoire – 50 km² – on peut dire que « le volcanisme n’a eu aucune part à leur formation ». Isolées à 1.200 milles nautiques au nord-est de Maurice et à 700 milles marins au sud des Maldives, ces îles madréporiques sont fixées entre les parallèles 04°41’ et 07°39’ sud et les méridiens 70°47’ et 72°41’ est. C’est dire qu’elles sont à une distance sensiblement équivalente des côtes de l’Afrique orientale, des grands archipels indonésiens, de l’Australie, du territoire irakien et du Proche-Orient – où se poursuit le conflit israélo-arabe dans lequel sont impliqués, par le biais des menaces terroristes islamistes, les États-Unis.
Les Chagos sont enfin ancrées à proximité de l’Asie du Sud où perdure une rivalité de plus en plus préoccupante entre le Pakistan et l’Inde à propos du Cachemire, province indienne à majorité musulmane revendiquée par les autorités d’Islamabad.
Une échappatoire totalement improbable pour « Charlotte ».



Si les îles Chagos sont presque à égale distance des routes maritimes traditionnelles, vitales pour les puissances industrialisées, elles sont presque à mi-chemin du canal de Mozambique, qui est un bras de mer entre l’Afrique orientale et Madagascar, et du détroit d’Ormuz, qui sert de voie de passage obligée entre le golfe Persique et la mer d’Oman. Les Chagos sont encore situées à proximité du détroit de Bab El-Mandeb (la porte des Pleurs) qui met en communication la mer Rouge et l’océan Indien. Le groupe des Chagos est enfin ancré dans le voisinage des goulots malais et indonésiens – notamment les détroits de Lombok, de Malacca et de la Sonde – qui comptent parmi les principaux « verrous » de cette partie du monde dès lors qu’ils assurent le passage de tous les navires en provenance ou à destination des pays de l’Extrême-Orient et des Philippines entre l’océan Indien et le Pacifique, via la mer de Chine méridionale et la mer de Célèbes.
Des zones surveillées comme le lait sur le feu : difficile de passer inaperçu pour quiconque.
C’est dire l’importance de ces îles sur le double plan géopolitique et géostratégique pour les États-Unis, désormais capables d’intervenir – à partir de la décennie 1970 – dans les moindres délais dans tous les recoins de cette partie du monde.



Recouverts d’une végétation où dominent les filaos (casuarinas) et les cocotiers, la soixantaine d’atolls et d’écueils coralliens émergent de quelques mètres à peine au-dessus des flots (15 mètres pour le point culminant). Ils sont rassemblés en six composantes principales, elles-mêmes éparpillées autour du grand banc des Chagos qui s’étend sur 180 km d’est en ouest et de 120 km du nord au sud. À l’exception de quelques récifs, ce banc est principalement un atoll immergé d’une forme ovale irrégulière dont la couronne, « très accore vers le large », est couverte par 7 à 20 mètres d’eau tandis qu’à l’intérieur, les profondeurs peuvent croître jusqu’à 90 mètres.
Dans la partie septentrionale et l’extérieur du banc se détachent deux mini-archipels : les îles Salomon ou Onze-Iles à l’est et Peros Banhos (27 îlots) à l’ouest.
Sont également postés en sentinelles mais sur la bordure immédiate du banc des îlots qui ont été toujours inhabités : au nord, l’île Nelson ; à l’ouest, les Trois-Frères, l’île de l’Aigle, flanquée de l’île aux Vaches marines, et l’île Danger. Il faut encore mentionner au sud-ouest le groupe des îles Egmont.
Le climat de Diego Garcia est tropical. Il est caractérisé par son humidité atmosphérique et ses températures modérées par les alizés. Les précipitations atteignent cependant environ 2.500 millimètres par an. De par sa proximité avec l'équateur, Diego Garcia n'est pas soumis au passage des cyclones.
La végétation de Diego Garcia est représentée par une forêt tropicale couvrant la totalité des terres émergées de l’atoll. Celle-ci est essentiellement composée de cocotiers et de bois de fer.
Cette forêt est le lieu de vie de crabes, dont des crabes de cocotier, de lézards, de geckos, d'insectes, d'oiseaux tropicaux ainsi que des poules et des ânes retournés à l'état sauvage. Des espèces invasives se rencontrent sur Diego Garcia telles le rat qui affectionne particulièrement les œufs d’oiseaux et de tortues marines ce qui provoque d’importants dégâts parmi ces populations animales.
La faune maritime est abondante avec plus de 700 espèces recensées qui bénéficient des eaux parmi les plus pures au monde. Ces espèces aquatiques se trouvent en grande majorité au niveau du récif corallien qui entoure les atolls et qui compte parmi les récifs les plus sains du monde.
Enfin, dans la partie la plus méridionale de l’archipel mais très nettement à l’extérieur du banc, pratiquement au cœur de l’océan Indien, émerge la plateforme la plus vaste de l’archipel des Chagos par sa superficie (une quarantaine de km²) et celle qui fut la plus peuplée jusqu’en 1971 : l’île de Diego Garcia.



Son sort est lié par un traité. Après avoir décrété, dans son article 1er, que le « Territoire demeurera sous la souveraineté du Royaume-Uni », il dispose en effet dans son article 11 que « le gouvernement des États-Unis et le gouvernement du Royaume-Uni prévoient que les îles resteront disponibles pendant un laps de temps indéterminé afin de répondre aux besoins éventuels des deux gouvernements en matière de défense. En conséquence, après une période initiale de 50 ans, le présent accord demeurera en vigueur pendant une période supplémentaire de 20 ans, à moins qu’un des deux gouvernements, deux ans au plus avant la fin de la période initiale, notifie à l’autre sa décision d’y mettre fin, auquel cas le présent accord expirera deux ans après la date de cette notification ».
Passant outre aux objections formulées par les États riverains – notamment par l’Inde et par le Sri Lanka – et concrétisant une intention exprimée dans ce traité, les deux États occidentaux sont allés plus loin à la suite d’un entretien au sommet à Camp David entre le Président américain Richard Nixon et le Premier ministre britannique Edward Heath.
Dans un communiqué conjoint, daté du 15 décembre 1970, ils ont en effet annoncé leur intention de signer un nouvel accord en vue d’installer, non une « base militaire » proprement dite à Diego Garcia, mais une « station commune de communications par satellites » afin de combler un vide dans le système de communications des États-Unis et de la Grande-Bretagne dans une région hautement stratégique où la pénétration navale soviétique était de nature à préoccuper, à l’époque, les deux pays.
Formellement conclu le 24 octobre 1972 et entré en vigueur le jour même, le deuxième accord anglo-américain est appelé à rester en vigueur aussi longtemps que le premier.



Le choix de Diego Garcia est compréhensible. Cette île est située à proximité de quatre grandes masses continentales environnantes : Afrique, Antarctique, Asie et Australie. Portant le nom d’un capitaine portugais qui la découvrit en 1532, pratiquement inconnue du monde de la géostratégie avant 1965, très difficile à trouver sur un atlas normal et ne semblant pas, jusqu’à cette date, digne de figurer dans l’Encyclopædia Britannica, Diego Garcia a été choisie en raison de sa position privilégiée.
L’atoll est semblable à un « porte-avions indestructible » posé à proximité duquel passent nécessairement tous les navires et aéronefs qui veulent traverser l’océan Indien de part en part.
Mais ses caractéristiques physiques ont également été décisives pour les États-Unis lorsqu’ils ont voulu installer une base militaire aux Chagos.
Étendue sur la quasi-totalité de la couronne d’un atoll allongé et presque complètement fermé qui rappelle la forme d’un fer à cheval, Diego Garcia est la plus vaste des îles Chagos avec sa superficie de quelque 40 km². Basse, sablonneuse et sans relief, l’île s’étire sur 25 km. Dans sa partie la plus resserrée, sa largeur est de l’ordre de 5 km (lagon compris).
Quant à la couronne récifale, elle a une épaisseur moyenne de quelques centaines de mètres et une largeur maximale de 3 km. Elle abrite un immense lagon interne – cas plutôt rarissime – dont la largeur extrême peut atteindre 10 km et la profondeur, 31 mètres.
Capable d’accueillir une véritable armada de navires de surface, y compris des porte-avions, et de sous-marins nucléaires, le lagon n’est toutefois accessible que par le nord.
Entièrement supportés par le gouvernement de Washington, les nouveaux travaux d’aménagement tous azimuts ont eu pour objectif de créer une véritable base militaire.
Au fil des ans, cette plateforme a été érigée au rang de complexe aéronaval ultramoderne, permanent et polyvalent, destiné à servir bien au-delà de 2016 – date d’expiration du bail initial de 50 ans – et pour lequel les Américains ont déjà dépensé des centaines de millions de dollars, d’abord pour son édification, puis pour son extension et, maintenant, pour son entretien et son utilisation.



De fait, une décennie après avoir été l’un des pivots des raids aériens dirigés contre l’Irak pendant la guerre du Golfe – lors de l’opération « Tempête du désert » menée après l’invasion du Koweït par l’armée de Saddam Hussein dans la nuit du 1er au 2 août 1990 –, la base de Diego Garcia est devenue l’une des têtes de pont du dispositif militaire américain dans l’océan Indien, lors la guerre engagée contre le gouvernement pro-taliban de Kaboul et les membres opérationnels des réseaux islamistes de l’organisation Al-Qaida.
Concrètement, dans le cadre de l’opération « Liberté immuable », la base de Diego Garcia a été largement utilisée par l’aviation américaine – notamment par les superbombardiers B-52 – qui a pilonné de jour comme de nuit de vastes zones abritant les forteresses talibanes installées en Afghanistan ainsi que les repaires des combattants d’Al-Qaida dans les grottes de la région montagneuse de Tora Bora dans l’est du pays avant de les chasser du pouvoir le 12 novembre 2001 et d’installer un régime démocratique de transition à Kaboul dès le 24 novembre suivant.



La création du TBOI en 1965 au mépris des droits des populations autochtones et sa militarisation croissante à partir de la décennie 1970 ont, dans une très large mesure, contribué à assurer la déstabilisation de la région de l’océan Indien, devenue dès lors une « zone de convoitises » pour les grandes puissances maritimes. Cependant, cette double initiative occidentale et la riposte prévisible de l’URSS a suscité les critiques les plus vives de la part des États riverains. Prenant de plus en plus conscience du danger, ces derniers se prononcent pour la suppression des bases militaires étrangères dans l’océan Indien et proposent, depuis 1971, la transformation de cet espace en zone de paix.
Certes, la rivalité idéologique Est-Ouest a pris fin avec l’implosion en 1991 de l’Union soviétique en tant que superpuissance et État fédéral. Mais il est clair aujourd’hui que cette fin heureuse et inattendue ne sonne pas pour autant le glas de l’unique base américaine dans l’océan Indien.
Les autoroutes des hydrocarbures et des matières premières stratégiques qui traversent l’océan Indien ne paraissent-elles pas trop importantes pour que l’Aigle américain, conscient à la fois de son leadership aujourd’hui incontesté et de ses responsabilités au niveau planétaire, ne se retire spontanément de cette zone ?
Au moment où par ailleurs l’opinion publique américaine exige de nouveaux résultats concrets, décisifs et surtout durables dans la « guerre contre le terrorisme international anti-occidental » en général et contre le terrorisme anti-américain en particulier après le renversement réussi du régime des Talibans d’Afghanistan, les idées sur la « crédibilité » et la « théorie des dominos » forgées par le Président Ronald Reagan et reprises à son compte par le Président George Bush et leurs successeurs – Bill Clinton et George W. Bush – ne vont-elles, pas de surcroît, continuer à paralyser la vision que la superpuissance américaine a des risques d’un changement en profondeur ?



Certes, dans la dernière résolution 56/16 relative à la création d’une zone de paix dans l’océan Indien, l’Assemblée générale des Nations unies « se déclare de nouveau convaincue que la participation de tous les membres permanents du Conseil de sécurité et des principaux utilisateurs maritimes de l’océan Indien aux travaux du Comité spécial est importante et faciliterait grandement un dialogue bénéfique à tous sur la voie de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans la région de l’océan Indien ».
En raison précisément d’une opposition tenace des États-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne, la résolution 56/16 n’apporte concrètement rien de nouveau en la matière par rapport au « vote historique » du 16 décembre 1971, de la résolution 2832 au profit des Chagossiens qui ne se comptent qu’environ 4.000.
Ce qui ne pèse pas vraiment beaucoup…



Et Paul de Bréveuil réapparaît, comme si de rien n’était, à bord hors-bord semi-rigide, en panne d’essence et récupéré par une vedette de patrouille britannique, accompagné de trois « vahinés » locales particulièrement maigres et dénutries, dont une très mal en point, 5 mois après sa disparition depuis « l’autre côté du globe », lui aussi très amaigri et légèrement vieilli.
Sommairement interrogé par les services américains qui reconnaissance en lui « Charlotte », leur double médaillé du Congrès et de la Liberté, il est très vite récupéré par les autorités britannique pour être aussi Pair du Royaume, anobli par la reine pour ses activités autour des JO de 2012 de Londres. (1)
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