Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 28 août 2017

Ultime récit : Chapitre vingt-troisième


Seconde mission.

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite ! 

« – Il vous fallait bien connaître d’une façon ou d’une autre le devenir de l’espèce humaine, ses mutations successives, au moins celles qui sont utiles pour comprendre le sens de cette prochaine étape.
Vous avez vu quoi au fait ?
– Un monde que je ne comprends pas avec des technologies que je ne comprends pas et qui poursuit des buts qui me sont totalement étrangers.
– C’est ça ! Mais encore. À part moi, vous avez vu qui ?
– Des cyborgs, très bien foutus…
– Je vous avais dit que vous en seriez très satisfait… On connaît votre sexualité débordante qui touche à l’obsession maladive.
– Dites, pas tant que ça, tout de même !
– Si ! Au moins autant que ça. Poursuivez, vous avez vu quoi ?
– Des droïdes, des mutants, des monstres de pierre, des touffes d’herbe. Et encore, celle-là je ne les ai pas vraiment vues.
– Très bien. Et ? Vous n’avez pas remarqué quelle que chose qui aurait dû vous interpeler ?
– Les cyborgs ! Si je pouvais en garder au moins un pour mon usage personnel…
– … N’y pensez même pas, Excellence ! Ce serait un gap technologique qui n’existe dans aucune de nos données !
– Bon, bé tant pis. Mais je ne sais pas si je me remettrai de leur absence.
– Mais si ! Vous surmonterez. Rien d’autre ?
– Bé que l’espèce des « Homos-Plus », les augmentés/améliorés, n’est franchement pas ma tasse de thé. Sont vraiment trop moches !
– Ne vous en faites pas, c’est historiquement réciproque. Et ?
– Et quoi ?
– Je vous l’ai dit : ils sont devenus ovipares.
– Je n’ai pas pu vérifier ce détail…
– Je le suis moi-même mais je suis « Homo-Ultra » parce que… parce que ?
– …
– Parce que je suis hermaphrodite. Et les « Homos-Plus », ils sont quoi ?
– … Ovipare ?
– Et qui produit des œufs, des ovules, dans votre espèce ?
– Les femmes !
– Exact ! Toutes les femelles. Remarquez que chez tous les ovipares, c’est le cas. Sauf que chez les « Homos-Plus », c’est génétique. Elles ont éliminé la plupart des mâles qui sont juste « cultivés » comme d’une réserve génétique. Pour diversifier un peu le patrimoine génétique quand ça devient nécessaire. Pour le reste, je vous ai dit que leur gestation ce fait par l’entremise de « machines » spécialisées.
– Comme d’un clonage…
– Oui et non ! Clonage pour la reproduction de masse. Un de vos auteurs de science-fiction en a fait un très beau roman (1) qui sera resté dans les mémoires collectives. La parthénogénèse pour le reste.
Ceci dit, plusieurs de vos poètes (2) et philosophes, mais également bien de vos théologiens, ont compris que toutes les espèces sexuées, à altérité sexuelle, dépendent donc des femelles pour leur survie en qualité d’espèce.
– Ça tombe sous le sens. Pas besoin d’être philosophe ou théologien pour comprendre ça.
– Peut-être, en effet. Mais qu’est-ce qui se passe quand il n’y a plus de « femelle » disponible ?
– Je ne sais pas… Vous m’avez dit que la science aura mis au point des utérus-artificiels qui fonctionnent assez bien, même à mon époque à moi.
– C’est exact aussi. Je vous l’ai dit et ça fonctionne de mieux en mieux et pour des espèces de plus en plus nombreuses.
– Donc ? Je ne vois pas où vous voulez en venir, Steph.
– Que des « mâles » de votre espèce de Sapiens, et à votre époque, financent et travaillent à l’élimination de vos femelles !
– Non ? Pas possible ! Et ils deviennent tous pédés, alors ?
– Pas du tout ! Vous avez vu, et c’était important, d’où la conjugaison de vos deux missions, que l’avenir de l’espèce Homo passe par la préservation des femmes Sapiens …
– Ah bé là, je suis votre homme ! » s’exclame Paul, totalement enthousiaste.
« Franchement, je ne vois pas comment on pourrait vivre sans. Elles sont parfois si merveilleuses avec leurs formes si aguichantes… »
Stéphane en rigole, de son rire idiot qui ouvre à peine son orifice buccal sur ses toutes-petites dents de lait…

« – Vous me faites vraiment rire !
– Et pourquoi ça ?
– Parce que « vos femmes » finiront par éliminer quasiment tous vos hommes. Vous avez pu le constater.
– Oui, mais plus tard. Et tant pis pour elles. Mais en attendant, toucher une femme autrement qu’avec d’infinies douceurs, ça a tendance à me révulser.
– Parfait, parfait ! Je ne doutais absolument pas de vous. Donc vous serez assez content de mettre un coup d’arrêt, Ô certes provisoire, à des travaux qui visent à les rendre définitivement inutiles ?
– Et comment donc ! Il s’agit de quoi au juste ?
– De quoi ? Vous allez le découvrir…
– Mais encore ? C’est quoi l’ordre de mission que vous me sortez de derrière les fagots ?
– Les quoi ?
– Une expression de mon époque. Ne cherchez pas !
– Encore un idiome sorti de votre époque…
– C’est ça. Bon, ce coup-là, je suis volontaire. Alors, je fais quoi ?
– Vous ne l’étiez pas … avant ?
– Je ne l’ai jamais été. Ni avec vous, ni avec les débilités précédentes, Birgit et George, vous le savez bien !
– Très bien, c’était déjà noté.
– Dans votre grand catalogue de « données » ?
– Oui, c’est ça. De toute façon, c’est déjà « marqué comme ça ». Là, il s’agit de personnes que vous avez déjà croisées.
– Ah oui ? Et je ne leur ai pas déjà fait leur sort ?
– Leur sort ? Les « effacer » ?
– Appelez ça comme vous voulez. Il s’agit de les mettre hors d’état de nuire. Et de façon radicale quand on ne peut pas faire autrement.
– Là… Eh bien vous en aurez l’occasion, Excellence.
– Paul !
– Paul. Excusez-moi. Je vous explique. Votre époque est marquée par un gigantesque pillage des ressources de votre environnement.
– Il paraît…
– Beaucoup en présument qu’il n’est pas raisonnable de persister dans cette façon de faire.
– Peut-être, mais chacun aspire aussi à une vie meilleure, aux bénéfices, à tous les bénéfices des progrès techniques et scientifiques.
– Naturellement, j’en conviens. Mais ça épuise aux yeux d’autres votre fragile environnement, allant jusqu’à menacer votre espèce.
– Oui, peut-être, mais moi j’ai appris qu’elle survivait, quelle aura muté, qu’elle aura même conquis son environnement spatial : il n’y a pas lieu de s’inquiéter.
– J’en suis fort aise, pour reprendre une expression de votre culture. Parce que c’est exact. Toutefois, vous ne convaincrez jamais tout le monde. Je vous rappelle, Excellence, que pendant encore longtemps, vous restez une exception. Et à bien des égards.
– Vous n’avez qu’à inventer un tourisme temporel accessible au plus grand nombre…
– Ce n’est pas « marqué comme ça » et nos interventions dans notre passé se limitent strictement à ce dont on est sûr. Y déroger pourrait aboutir à des difficultés invraisemblables telles que même les voyages sur la flèche du temps seraient rendus impossibles. Du coup, nous n’existerions pas et ce… « tourisme temporel » pas plus. »
Logique…
Paul a l’avantage d’être d’une espèce « d’arriérés » pour se permettre de telles inepties sans provoquer l’ire de son interlocuteur, tout le monde l’aura compris, même eux deux…

« – Je vous débarque dans une région que vous ne pouvez pas atteindre depuis l’avion où je vous ai « débarqué ». Mais avec un petit décalage tel qu’il n’y aura pas d’explication possible pour vos contemporains.
– C’est-à-dire ?
– Vous avez disparu au-dessus d’un océan, vous répparirait sur un autre, avec quatre de vos mois de retard au compteur. Je vous rappelle qu’entre le début de cet enlèvement, vos arrêts intempestifs pour recharger les réservoirs du vaisseau de la légion et réparer ses multiples défaillances, vous avez physiologiquement vieilli de quelques cinq de vos années…
– Tant que ça ? Mais c’est du vol !
– Admettons. Ceci précisé, je vous débarque quatre mois plus tard sur une île. Vous aurez à survivre et à vous familiariser avec les autochtones qui s’appellent eux-mêmes les « rebelles ».
– Des « re-belles » ? Qui ont déjà été belles ?
– Pardon, excellence ?
– Juste un jeu de mots…
– … Ah bon. Ce sont des réfugiés d’une île voisine qui pratique des expériences biologiques sur vos femmes.
– Ah ?
– Financées par de grandes fortunes internationales de votre époque. Pour celles-là, le problème reste la surpopulation prévisible de votre planète. Qui va de pair avec l’accélération du pillage de l’environnement.
– Et alors ?
– Dans leurs esprits de primates-dégénérés, il suffit de mettre fin à cette expansion démographique pour protéger et votre espèce et votre environnement.
– Je connais. Et au passage pratiquer un eugénisme sélectif.
– Exactement.
– Ce n’est pas nouveau depuis quelques théories génocidaires déjà vues en application concrètes dans mon passé…
– Qui est aussi le mien. Nous parlons de la même chose.
– Ok. Et ils font comment, désormais, à part préparer une gentille petite guerre mondiale ?
– Ils mettent au point une sorte de virus contagieux, par voie aérienne, qui infecte les ovaires de vos femelles et les rendent stériles.
– Mais c’est dégueulasse, ça !
– Absolument. D’après nos données, ils en sont pour l’heure à des expérimentations sur des souris, des rates, des volailles et des truies. Et comme c’est un virus dangereux, ils vérifient que ça n’a pas d’incidence sur la qualité des semences mâles et tentent, en même temps, de mettre au point un traitement de parade chimique.
– Eh bien ! Vous m’en direz tant. Et mes autorités ne font rien ?
– Qu’en savent-elles ? »
Oui. Dans l’ignorance de sa propre ignorance et de son étendue, il n’y a pas grand-chose à espérer.

« – Expliquez-moi ce qu’il y a à faire.
– Oh c’est très simple. Il s’agit d’un laboratoire de manipulation génétique de très haut degré de sécurité. Il va vous falloir tout noyer et bétonner.
– C’est tout ?
– Non, bien sûr !
– Je me disais aussi…
– Une fois les équipements détruits, devenus inappropriés, inaccessibles – d’autant qu’il n’y a pas que le matériel contre lequel vous vous prenez, mais aussi un chercheur et le commandite – vous aurez à récupérer les installations en surface.
– Pourquoi ça ?
– Parce que ça vous sera utile plus tard, notamment pour votre avion orbital. Souvenez-vous, à votre époque, votre humanité explore à peine son environnement spatial. Et elle est loin de s’être affranchie de la pesanteur de votre planète facilement.
Or, ces installations sont situées en territoire britannique, proche de l’équateur… »
L’équateur et son effet « fronde » de quelques 455 m/s pour mettre en orbite équatoriale des satellites : la position idéale.
L’Homo-Ultra de « gouverneur » de la Coupole intergalactique poursuit.
« Et je sais que les autorités britanniques n’ont rien à vous refuser. »
Après tout, c’est vrai depuis que Paul a été fait pair d’Angleterre à la suite de quelques actions jugées déterminantes à l’occasion des JO d’été de 2012 (3).
Une fameuse histoire qui lui aura valu bien des aventures postérieures…
« – D’où la nécessité de prendre en charge les lieux. Notamment, de façon à ce personne d’autres que vous n’y revienne.
– Je vois !
– Non, vous ne voyez pas tout. Parce que là encore, vous connaissez, au moins de loin bien des bailleurs de fonds privés, mais également quelques chercheurs que vous avez déjà croisés.
– Ah oui ?
– Vous rappelez-vous de cette fondation qui œuvrait de façon criminelle autour des greffes d’organe ? »
Ah oui, ça, il se souvient parfaitement de la fondation Risle, du professeur Edmond  son fondateur, de sa fille Priscilla, sa propre belle-sœur, la seconde femme de son frère Jacques, qui voulait lui arracher son foie – et même faire un moulage de son sexe ! – et de la plateforme qui aura sombré au large du Canada (4).
« Eh bien, c’est une simple résurgence. Une continuité. »
Ça va être gai…
Accès au sommaire -> cliquez sur le lien !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire