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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 19 septembre 2017

Dimanche prochain, on vote !


Pas vous, rassurez-vous…
 

… Quoique… mais une partie de vos « grands-électeurs » et les « Teutons-d’outre-Rhin ». Et l’air de rien, ils tiennent tous votre avenir entre les doigts jusque fin 2021. Vous devriez vous en préoccuper.

Enfin, ce que j’en dis ou rien, c’est comme d’habitude : Ça compte pour du beurre !

 

Donc, en premier lieu les sénatoriales et la question qui se pose : « La République-en-marche-même-pas-en-rêve » va-t-elle se prendre sa première gifle électorale ?

Sans majorité ni réseau d’élus, « Mak-Rond » aborde en effet ce scrutin dans une situation de grande fragilité.

Sur le papier.

Car, après deux succès éclatants à l'élection présidentielle et aux législatives, d’après tous les analystes le parti présidentiel devrait logiquement s’incliner et se  retrouver en troisième position derrière « Les Républicains-Démocrates » et ce qui reste du « P.Soce » jusqu’à samedi soir, les deux forces majoritaires au Palais du Luxembourg.

D’autant que l’heure serait « à la résignation » chez les « LREM-même-pas-en-rêve » : « C’est une élection qu’on aurait dû enjamber mais on y est quand même allé », regrette une sénatrice déjà ralliée. « C’est très difficile : On n’a pas de grands électeurs hormis les députés élus en juin, on part de zéro. »  

 

Pas vraiment en fait : Au Sénat, les « mak-ronistes » disposent déjà d’un groupe de 30 parlementaires, pour la plupart issus des rangs « soces ». La moitié des sièges sont renouvelés et 15 sénateurs « mak-ronistes » remettront en jeu leur mandat. Un test…

« On peut déjà partir du principe qu’on en perdra 3 ou 4 qu’on n'est pas en mesure de garder. L’idéal serait d’en remporter une vingtaine pour être à 45 marcheurs » juge un sortant.

« Dans tous les cas, ce ne sera pas autant que l’on pouvait espérer » en analyse un autre. C’est que les polémiques de l’été sur fond de restriction budgétaires ont écorné l’image du mouvement auprès des élus locaux : « Les prises de position du gouvernement ont représenté un handicap pour nous (…). La suppression de la taxe d’habitation, les emplois aidés et surtout ce bruit de fond sur la baisse des dotations aux collectivités territoriales nous ont fait perdre des voix parmi les grands électeurs. »

Ça, c’est sûr et il fallait y penser avant…

Se rajoute également un retard à l’allumage : « Face à la multiplication des candidatures dissidentes, on a dû appeler « Gens-Pôle-De-la-voix » (le président de la Commission d’investiture du parti) en catastrophe au début de l'été pour lui dire de sévir (…). Dans certain cas, il a fallu attendre la fin du mois d’août pour que la situation soit réglée ».

Une légèreté qui pourrait coûter cher : L’éclatement des listes « LREM-même-pas-en-rêve » pourrait faire perdre de quelques voix « les marcheurs » dans les circonscriptions où l’élection se fait à la proportionnelle. « On a calculé que dans certains département le dernier siège de sénateur serait élu avec seulement 12 à 13 % des voix du collège sénatorial », explique un autre.

Bé oui, c’est ça de « marcher » en marge et sur la fange. Au moins depuis le premier tour des présidentielles.

 

Néanmoins, il pourrait se révéler, comme pour les législatives, une « Mak-Croc-nisation » express des grands électeurs majoritairement apolitiques qui sont restés libres de leurs choix.

Par ailleurs « les réseaux » et soutiens du président auraient également un plan-bis de plus grande ampleur pour prendre le contrôle du Sénat : Ils rêvent (même-pas-en-marche) de faire exploser la droâte.

Ce qui pourrait ne pas être si difficile que ça, vu son état…

« Le plus important, ce n’est pas d’avoir un groupe important mais de dessiner les contours d’une majorité présidentielle avec une partie de la « droâte » ».

Il faut dire qu’entre la bataille pour la présidence du parti des félons-républicains avec « Veau-qui-est » en tête de liste à qui même « Du-pont-gnan-gnan » et des « Haine-F » « tendent la main » et les « reconstructifs » retourneurs de veste-patentés, les nuances sont nombreuses et ouvertes à toutes les opportunités ultérieures.

Objectif : Faire basculer un quart des sénateurs « LR-D » vers un soutien mesuré au gouvernement. Avec l’apport des centristes déjà conquis, des groupes radicaux et quelques « soces », dont ceux opposés aux « frondeurs » et pourquoi pas un « basculement du P.Soce », et ça pourrait très bien faire l’affaire pour constituer une majorité de soutien aux futures initiatives gouvernementales.

 

Perso et de loin, j’en pense que c’est « jouable » : Ce pourrait être Belote, Rebelote et Dix-de-der. « Mak-Rond » a bien réussi son hold-up en quatre tours de scrutin populaire, alors pourquoi pas un 5ème, celui entre « initiés » ?

D’autant qu’ainsi l’Europe des mondialistes pourrait avoir libre-cours jusqu’aux prochains scrutins qui se trouvent être, en premier celle du Parlement Européen soi-même prévue en 2019 (18 mois pour le préparer). Rien en 2018, alors qu’ensuite il s’agira d’enchaîner en 2020 les municipales, en 2021 le territoriales & régionales (qui pourraient bien être réformées entre-temps, le calendrier s’y prête et souvenez-que « la souveraineté » ne s’exprimera plus qu’au niveau local et européen pour « Mak-Rond ») avant d’aller à la présidentielle et aux législatives en 2022.

Mais avant, il y a un autre volet : Le partenaire-allemand.

 

Et justement, dimanche prochain, c’est au tour des « Teutons » d’aller aux urnes.

Et là, les sondages sont unanimes : « Mère-Quelle » devrait être reconduite chancelière avec une large majorité. Peut-être même sans avoir à former une coalition, « grande » ou « petite ».

Là encore, je demande à voir : Les sondages se trompent souvent depuis quelques temps, mais passons.

Une élection « sans suspens », avec un seul débat télévisé d’où il est ressorti que 55 % des sondés l’ont trouvée convaincante contre 35 % seulement pour son opposant, Martin Schulz du SPD, qui semblait faire de la figuration.

 

97 minutes mortelles de tête-à-tête en ce début de mois, quatre journalistes, pas de public à l’arrière-plan, un décor sobre. Un débat à l’allemande : Pas d’éclats de voix, pas d’insultes, mais des arguments bien posés que les deux prétendants à la Chancellerie ont exposés calmement, sans se couper la parole.

« Mère-Quelle » était apparue très sereine et parfaitement préparée. Il faut dire qu’elle n’avait guère de souci à se faire tellement son bilan est bon. Souveraine, elle n’aura à aucun moment perdu le contrôle d’elle-même.

« Mme Merkel est comme un rocher sur lequel glissent des cascades d’eau », commentait l’une des journalistes chargées d’animer le débat.

Difficile donc pour son opposant de l’attaquer sans paraître agressif…

Et il s’en est bien gardé d’autant que sur la plupart des sujets, les deux candidats donnaient l’impression d’être parfaitement d’accord, chacun hochant la tête pour approuver ce que disait l’autre, comme si ils allaient se tomber dans les bras l’un de l’autre à la fin de la joute oratoire, comme s’ils préparaient en direct devant les caméras la prochaine « Grande Coalition » CDU-SPD qui continuera probablement à gouverner après les élections de ce 24 septembre.

 

Grand thème abordé : La crise des migrants, qui préoccupe les Allemands depuis qu’en 2015 le pays a ouvert ses frontières aux réfugiés massés en Hongrie. Plus d’un million de réfugiés arrivèrent dans les mois qui suivirent. Une décision humanitaire assumée sans la moindre hésitation par la sortante.

Elle a d’ailleurs affirmé qu’elle excluait toute alliance électorale avec l’AfD, le parti d'extrême droite né de la crise des migrants, crédité de 8 à 10 % des voix et qui, selon toute probabilité, devrait faire son entrée au Bundestag dimanche.

« Wir schaffen das ! » (Yes, we can !), le mot d’ordre depuis 12 ans : « Vous me connaissez », a-t-elle souligné (déjà 3 mandats sans discontinuer). Elle propose aux électeurs « un mélange entre les dernières années où tant d’expérience a été accumulée et une grande curiosité pour les années à venir ».

Quant à Martin Schulz, il incite ces concitoyens à avoir « le courage d’un nouveau départ » : « Nous voulons modeler l’avenir et non gérer le passé – et ceci avec nos voisins européens ».

Tiens donc… Lui aussi ?

Reste que justement…

 

C’est tellement « consensuel » et entendu que ce genre d’exercice reste frustrant au moins pour une large partie des électeurs. Ils sont plus de 40 % à être « indécis » et les sondeurs estiment les abstentionnistes à près de 30 % !

Ça vous rappelle quoi, au juste ?

D’autant que ce n’est que le lendemain (4 septembre, un lundi soir, je me souviens parfaitement) qu’a eu lieu le second débat mais… qu’entre « petits candidats » à la chancellerie, y compris les plus radicaux, de gauche (die Linke) et de droite (AfD).

Et c’est là où l’ex-ministre de la défense « Karl-Theodore zu Guttenberg », alerte que le côté policé du débat du dimanche pourrait ouvrir un boulevard aux extrêmes.

 

Une élection qui sera aussi suivie en Grèce, naturellement, parce « Schäuble », l’intraitable ministre des Finances « d’Angèle-la » envers les Grecs, devrait être reconduit si la CDU remporte le scrutin de dimanche.

75 ans, membre du Bundestag depuis 1972, il se représente lui aussi pour un nouveau mandat et il a toutes les chances d’être reconduit à la tête de son ministère.

Or, c’est la bête noire des Grecs.

Assis sur son trésor – 24 milliards d’euros d’excédent budgétaire sur le seul premier semestre 2017 – et les yeux fixés sur l’évolution démographique qui fragilise pour les générations à venir les budgets sociaux, ce ministre des Finances s’oppose depuis toujours à toute tentative d’introduire une dose de solidarité au sein de la zone euro.

La crise de la dette grecque aura d’ailleurs été absente de la campagne électorale teutonne et ce n’est pas un hasard si « Manu-Mak-Rond » n’a pas encore précisé ses propositions en vue d’une réforme de la zone euro. La moindre tentative d’aborder ne serait-ce que l’idée d’une mutualisation de la dette européenne provoque automatiquement une campagne particulièrement agressive de la part du quotidien populaire Bild Zeitung, qui avait proposé aux Grecs de vendre leurs îles pour résoudre leur problème de dette…

Vous aurez ainsi pu noter que lors de son passage à Athènes, le président gauloisien a exhorté à construire une Europe de… la culture et à se tourner vers une Europe à renouveler (transformée).

 

C’est dans ce contexte que la publication au cœur de l’été d’un chiffre éloquent est passée pratiquement inaperçue en « Teutonnie » : Le ministère des Finances reconnaissait mi-juillet que la crise grecque est pour le budget fédéral de son pays une affaire très juteuse…

Interrogé par les Verts dans le cadre des questions de l’opposition au gouvernement, le ministère des Finances révélait que le budget fédéral a gagné depuis 2010 1,34 milliards d’euros d’intérêts versés par Athènes suite à des crédits accordés par l’Allemagne. Un prêt accordé par la banque publique KfW a rapporté à lui seul 393 millions d’euros d’intérêts.

Un vrai racket, une mise en coupe-réglée des « Hellènes » au moment où coulait à flot de l’argent à taux négatifs émis depuis la BCE (et d’ailleurs) !

Quant à la part d’intérêts touchée par l’Allemagne dans le cadre du crédit accordé par la Banque centrale européenne, elle s’élève à 952 millions depuis 2015.

« Ces gains doivent être reversés à la Grèce. Il est peut-être légal que la crise grecque bénéficie financièrement à l’Allemagne. Mais ce n’est pas légitime du point de vue moral et de la solidarité », s’est emporté le spécialiste budgétaire des Verts Sven-Christian Kindler.

 

Mais les « Grünen », en pleine transition générationnelle de leurs chefs, sont complètement inaudibles dans la campagne allemande.

Quant au SPD, solidaire avec la Grèce, il évite d’aborder la question depuis le printemps, de peur de donner de nouveau des ailes au parti populiste AfD, fondé en 2013 pour protester contre les plans de sauvetage de l’euro et reconverti à la lutte contre l’immigration.

Et on a ainsi appris que votre ministre de vos finances « La-Maire » (retouneur-veste-parvenu entre tous) est revenu totalement déprimé de son dernier voyage en Italie où il tentait de trouver un accord autour des chantiers de Saint-Nazaire et où il a fait une apparition au forum Ambrosetti (le « Davos italien »). Ses conversations avec les collaborateurs de chancelière allemande lui ont signifié qu’elle ne transigerait pas d’un iota sur les efforts budgétaires de la « Gauloiserie-dépensière » et exigerait 2,8 % de déficit public en 2018.

Et le lendemain, le ministre des finances allemand demandait à la Banque Centrale Européenne de « revenir à la normale », c’est-à-dire d’abandonner sa politique monétaire pro-croissance ce qui veut dire plus de rigueur budgétaire et plus de rigueur monétaire…

Marrant, non ?

 

Tout ça pour vous dire que, même vu de Londres, les élections de dimanche prochain vont directement impacter vos vies au moins jusqu’en 2021.

Et quatre ans, c’est long…

De mon côté, je serai attentif aux « surprises » possibles.

Il est des points qui ne sont pas clairs dans mon esprit : Le premier étant que d’après quelques rumeurs, les positions sur les réformes à faire en Europe sont en opposition entre « Bunker », le président de l’UE, « Mère-Quelle » et « Mak-Rond ».

Personnellement, je n’en ai pas vu de véritables : Ils ne parlent pas de la même chose ou si ils disent globalement la même chose, ils ne causent pas du même calendrier ;

Deuxièmement, on a vu jusque-là que de multiples « puissances étrangères » ont pu intervenir peu ou prou sur les élections au moins depuis celle du 8 novembre 2016 aux USA.

Sont-elles devenues inactives depuis ?

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