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récit-suite
Avertissement : Vous l’aviez compris,
ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle »,
sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des
actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie
lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc
purement, totalement et parfaitement fortuite !
Le ministre de l’économie, dans le sprint final, obtient ses cinq millions
d’euros de « commissions » à disperser sur 30.000 donateurs – selon
la mécanique décrite par la directrice de la « banque des pays pauvres et
ruinés » issue de ses souvenirs des précédentes campagnes françaises
passée inaperçue – et peut se rembourser de ses « avances » sur
compte personnel. Et tout cela en respectant toutes les conditions de la
légalité locale contre une simple « abstention » de retenir le
fleuron et la signature d’un rescrit fiscal.
D’ailleurs, pour éviter les critiques possibles de ne pas avoir utilisé la
loi Florange permettant à l’État de ne pas céder une entreprise française, la
CISA n’est pas rachetée et peut même continuer à développer son logiciel et ses
bases de données à condition de ne s’en servir que pour son compte propre
excluant tout gouvernement.
Dans ces conditions, Pamentir ne reprend même pas les personnels ni même
le passif.
Et le ministère de l’intérieur est invité à collaborer dans un échange de
données entre États dans le cadre de la lutte antiterroriste…
Gagnant-gagnant, tout cela par la magie d’un simple rescrit fiscal (art.
80 B du Livre des Procédures Fiscales) signé dudit ministre compétent et un
« dédommagement » préalable du fisc français, pour faire bonne
mesure.
Les « beaux-plans », qui visaient chez Landau à « ratisser » pour son compte au centre et vers l’aile sociale de la droite moyennant la promesse d’un poste de premier ministre, ce qui contentait cet « ennemi qui ne vote pas » peuvent redémarrer avec ses nouveaux financements qui reçoivent en plus l’aval de l’Élysée.
Les « beaux-plans », qui visaient chez Landau à « ratisser » pour son compte au centre et vers l’aile sociale de la droite moyennant la promesse d’un poste de premier ministre, ce qui contentait cet « ennemi qui ne vote pas » peuvent redémarrer avec ses nouveaux financements qui reçoivent en plus l’aval de l’Élysée.
En revanche, il faut « cravacher » très vite, avant l’annonce de
la candidature de Makarond, 9,5 M$US en Euros (une « petite
commission » sur 1 Md$ de moins de 1 %, mais tout de même 8.113.486,32 €,
ramenés à 8,05 M€ après extourne des commissions de change) et passer les
écritures sur 30.000 « comptes-identifiés », soit non plus de 50 € en
moyenne, mais de 268,33 €…
Plus de 5 fois plus !
Après, on entre en campagne et il s’agit de tenir les budgets : ils
seront éventuellement audités par la commission nationale des comptes de
campagnes.
Makarond peut enfin donner sa démission et s’avouer candidat le 30
juillet 2016.
Une démission accueillie avec soulagement par le premier ministre et une
partie du parti socialiste qui se frotte les mains de voir ainsi le
« bébé-Landau » prendre enfin son envol, ouvrant du même coup la
route à une primaire socialiste devenue « légitime » quelle que soit
la décision de Landau, le Président sortant.
Lui, de son côté, avec sa manie de ménager la chèvre et le chou en
d’impossibles « synthèses », il se frotte secrètement les
mains : il vient de tirer son missile qui va lui déblayer la route, ouvrir
même une autoroute, pense-t-il.
Il en félicite même son secrétaire général, Jean-Pierre Joyeux.
Entre temps Paul de Bréveuil rentre de son absence prolongée, amaigri,
vieilli, amer et reprend les commandes de ses entreprises.
Mais son statut de « nouveau-milliardaire » lui cause bien des
tracas.
(…)
Et puis le 8 novembre, l’improbable ticket Mac-Trempe/Mike-Pence emporte
les élections américaines. Alors que le seul choix possible laissé au peuple
des Amériques du nord était celui de son adversaire pour laquelle il avait
fallu batailler contre les mêmes « populistes » de chez les
démocrates pendant de longs mois.
Ce n’est pas une débâcle, mais ça promet de joyeuses journées en
perspective.
Le danger « populiste », propre à favoriser tous les trafics
illégaux, toutes les corruptions, incompatibles avec une vie économique
mondiale apaisée, est bien réel et a été sous-estimé par toutes les études
d’opinion.
Il s’agit de s’inquiéter si on ne veut pas que le continent européen se
referme sur lui-même en s’éparpillant, en se balkanisant : ce n’est pas
propice au business mondial de se couper d’un marché unifié de 510 millions
d’habitants ayant un PIB par tête parmi les plus élevés de la planète.
Et là, la conclusion qui s’impose, c’est qu’on ne peut décidément pas
faire confiance aux peuples : ils n’en font qu’à leur tête et leur tête
tourne à la vitesse du premier populiste venu qui fait un peu trop de vent.On soupçonne d’ailleurs justement le russe d’en avoir rajouté : pas
un ex-officier du KGB pour rien, celui-là…
Les enquêtes le démontreront, mais hélas ultérieurement : ça ne
changera rien au verdict des urnes et de ce satané système électoral américain
des « pères-fondateurs ».
Que faire pour les « maîtres du monde » ?
D’abord la primaire de droite. On ne veut plus de Krasoski, bien trop
« magouilleur » avec ses financements occultes et qui a laissé un mauvais
souvenir lors de la dernière année de son mandat.
Pas plus de Jupette, trop acoquiné avec le président Rakchi. C’est un bon
cheval, déjà validé par les « Young leaders » de la fondation
franco-américaine, par le Groupe Bildeberg, mais ni par la Trilatérale, ni par
la CIA, ni par les lobbys sionistes et encore moins par les loges-maçonniques.
D’autant qu’il va donner du fil à retordre à l’OTAN comme il l’a déjà fait
dans le passé. Et puis c’est un repris de justice.
Reste Fillette qui a validé par le passé à peu près toutes les étapes,
mais on n’en veut pas notamment chez les frères-maçons qui ne l’apprécient pas
beaucoup pour l’avoir eu comme premier ministre pendant 5 ans : eux, ils
savent toutes ses turpitudes personnelles et ne le recommandent pas vraiment.
Dès lors, il n’en reste plus qu’un, mais à condition que personne ne
puisse faire d’ombre à celui qui va désormais porter les espoirs de la
Trilatérale, du groupe Bildeberg et de tous les autres : il est
« validé » même chez les sionistes et la CIA n’a rien contre lui. Pas
plus que le FSB de Moscou qui ne le connaît pas. Mais pas encore chez les
européens, allemands en tête.
Un rapide coup de sonde permet également de le « valider »
pro-européen, même si la chancelière allemande ne l’apprécie pas trop, et il ne pose aucune difficulté chez les « frères-trois-points »
d’autant que ça fait des mois et des mois qu’on le brosse dans le sens du poil,
dans la presse et tous les médias, justement « sur ordre ».
Seul le président du groupe Bildeberg, De Castrat, reste à
convaincre : il joue toujours sur la possibilité qu’il devienne premier ministre
ou celui des finances si Fillette atteint le second tour.
La réunion téléphonique suivante tranchera : on laisse sa chance à
Fillette à condition de le faire sortir vainqueur des primaires de droite
prévues en fin de mois.
Mais en coulisse se prépare un « plan bis » qui vise à porter
Makarond directement à l’Élysée très en avance sur le calendrier initial.
Pour cela, il suffit de saboter la candidature de Fillette une fois qu’il
est officiellement désigné à droite. C’est faisable d’autant plus que sur le
plan de la morale et de l’éthique, le bonhomme est loin d’être tout blanc.
C’est un « profiteur » doublé d’un pingre notoire selon les
« milieux autorisés » : les dossiers le démontrent à satiété.
Mais pour cela, il faut le soutien des loges, des patrons de presse et
donc des médias.
Choses acquises en quelques rencontres dans le dos de De Castrat qui ne
repère pas tout de suite la manœuvre et se retrouvera rapidement devant le fait
accompli du lynchage en règle.
Alors que le candidat persiste à se croire « soutenu »…
Naturellement, dans cette nouvelle hypothèse, il faut que Makarond
persiste à ne participer à aucune primaire, même pas à gauche. Là, il l’avait
déjà enregistré, bien compris, aidé en cela par sa « cougar » qui le
drive en coulisse avec les hommes de l’ombre qui s’y entendent à manipuler la
démocratie, notamment J-M. Boléro, son professeur de sciences-politiques.
Celui-là lui bâtit un système pyramidal inversé comme il sait le
faire depuis un quart de siècle dans son business avec succès et qu’il duplique
pour son ancien élève : la démocratie part de la tête et se décline vers les
« bénévoles » de l’association « En marche ! », alors
que l’autre association organise l’intendance nécessaire avec les fonds qui
sont enfin rentrés sous l’effet de l’été caniculaire. De quoi faire une
« vraie » campagne.
Et les dits « bénévoles » restent actifs, dans les loges
maçonniques et dans les couloirs des allées du pouvoir pour collectionner les
ralliements.
Car derrière l’élection présidentielle, se posera ensuite la question des
législatives, qui sont aujourd’hui le levier central de la vie politique du
pays et une grande partie de son financement
pérenne, comme l’aura expliqué le magistrat venu à Berlin en juin dernier.
Pour bénéficier d’une partie des quelque 68 millions d’euros versés chaque
année par l’État, il faut remplir certaines conditions dépendant des
législatives, notamment y présenter suffisamment de candidats qui obtiennent au
moins 1 % des suffrages.
Par ailleurs, en fonction du nombre de députés élus, les partis touchent
également une part de ce financement public.
D’où l’importance pour Makarond de présenter, et faire élire, des
candidats « En marche ! » à l’Assemblée nationale, en juin. Sur les
577 circonscriptions, le mouvement veut en réserver la moitié à des candidats
issus de « la société civile ».
Par définition des béotiens institutionnels, qui n’y connaissent rien au
fonctionnement de la vie politique du pays : exactement ce que fait Boléro
dans ses associations.
Il installe des administrateurs bénévoles de tête qu’il désigne tous les
ans pour s’assurer de rester le directeur général. Des personnes issues de
« la société civile ». Et dans sa pyramide à lui, il a des dirigeants
salariés tout dévoués qui prennent des postes d’administrateur (bénévole) dans
toutes les associations qu’il fédère dans son groupe. Et exit les
« membres naturels » qui restent « bénévoles ».
Ceux-là ont le droit de participer, non pas aux assemblées générales, mais
à des « commissions générales » chargées de remonter « des
idées » et de signaler des besoins… locaux et spécifiques.
Exactement la même organisation que l’association « En
Marche ! ».
Les futurs députés pressentis se présenteront naturellement sous
l’étiquette « En marche ! », ce qui permettra de générer du
financement au mouvement. En revanche, pour les candidats issus d’autres
partis, qui pourraient assurer à Makarond une majorité s’il est élu, la
question est plus compliquée. Certains socialistes, par exemple, seraient prêts
à le soutenir, mais aimeraient déposer leur candidature en préfecture sous
l’étiquette PS.
Question d’autonomie politique, mais aussi de financement.
Il faut aussi « séduire » le patron des MoDem en promettant des maroquins ministériels afin d’assurer un renfort à la majorité à construire : il est jugé que son soutien est nécessaire et surtout, de le convaincre qu’il ne se présente pas à la présidentielle, de façon à permettre à Makarond d’accéder au second tour desdites présidentielles.
Ce
qui sera très vite fait, moyennant quelques difficultés ultérieures. En tout
cas, leur leader se laisse convaincre et décide de ne pas se présenter, c’est déjà ça.
Si la sélection des candidats a commencé, pilotée par un comité
« éthique » qui veille à faire signer un engagement personnel et
inconditionnel aux impétrants d’« En marche ! », le mouvement ne
s’interdira pas de finaliser les investitures très tardivement, en partie même
après la présidentielle.
Pendant toute cette période, Makarond joue à la perfection son rôle et
reste donc constant à ne pas vouloir participer à une primaire de gauche alors
que les français n’ont d’yeux et d’oreilles que pour les primaires de la
droite : le combats des chefs fait des ravages, mais les leaders
socialistes deviennent inaudibles dans tout ce fracas des coqs.
Et tout semble déraper tout d’un coup une nouvelle fois : Fin
novembre 2016 la droite-républicaine a sélectionné Fillette pour être son
champion avec un record de 3 millions de votants au grand ravissement de De
Castrat, le Président du groupe Bilderberg qui jubile.
Et c’est la « sortie de route » du 1er décembre quand
Landau annonce qu’il « décide de ne
pas être candidat ».
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