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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 25 décembre 2017

Felice Natale !


Merry Christmas, joyeux Noël !

 

Bé oui, c’est le jour idéal pour fêter la nativité christique, non ?

Et vous ne pouvez pas savoir la chance que vous avez de pouvoir encore vous offrir ce moment festif et familial unique à l’occasion du jour anniversaire de la naissance de celui qui va inventer le Christianisme, où, en mémoire de ce Messie-là, on fait bombance et où l’on s’offre de menus-cadeaux, les ceux-ce qui font plaisir à recevoir et à offrir à ce qu’on aime.

Parce que dans quelques années, il pourrait en être différemment.

Oh, non pas au nom d’une « grande-intégration » des « faits-religieux » dans une monoculture « exotique », pour ne pas dire anglo-saxonne (ou autre) qui impose ses canons au fil du temps, non, mais pour d’autres raisons qui pointent déjà dans le « savoir-vivre » contemporain.

 

Pensez-y : Dans quelques années, en effet, la famille attablée autour d’un foie-gras prometteur, d’un beau chapon doré au four, fourré de farce et accompagné de ses marrons mitonnés avec soins, les verres de taille et forme différentes alignés devant votre assiette – champagne pour l’apéritif, vin blanc sec pour la langouste, liquoreux pour le foie-gras, le dé-à-coudre de vodka appelé à accompagner la petite-cuillère de beluga, la tasse de votre trou-normand et son calvados, le ballon pour le Chassagne-Montrachet qui va suivre, un autre pour le Château Margaux grand-cru qui va accompagner le plateau de fromage et le verre d’Armagnac qui saura vous faire digérer la bûche finale – tout cela à proximité d’un sapin qui clignote, beau comme un camion-neuf au pied duquel s’alignent des chaussures impatientes d’être emplies de « petits-paquets » qui vont réjouir les enfants, le tout posé près d’un feu ronflant dans la cheminée, les santons de Provence au garde-à-vous sur la commode ou le tablier de la cheminée dans du papier rocher en attendant la naissance du petit Jésus avec en fond musical les chansons de Noël de Tino Rossi… tout cela pourrait bien disparaître dans les décennies à venir.

Je m’en contre-cogne le coquillard et le reste : Je ne serai plus là pour m’en désoler !

 

Mais au train où vont les choses, on pourrait supposer qu’on n’en est plus très loin, surtout si l’État et ses fervents-autistes de gouvernants aidés dans leur immense tâche par des fonctionnaires trisomiques hyper-dévoués, qui se mêlent de tout sauf de l’essentiel et continuent à vous casser les pieds, vont bien arriver à « transformer » vos coutumes barbares avec constance et âpreté : Ils sont nés pour veiller à votre bonheur jusqu’à l’électroencéphalogramme plat.

Et quand il en meurt un, il est remplacé par son clone.

 

Pourra-t-on faire des crèches encore longtemps depuis qu’elles sont jetées hors des mairies et autres « lieux-publics » au nom d’une laïcité sectaire et aveugle ? Après tout, ça reste une manifestation gothique, dangereuse et tendancieuse, « anti-vivre ensemble » qui a le toupet de manquer de respect pour tout croyant « non-chrétien » et autres athées et agnostiques.

Intolérable et le Conseil d’État, appliquant la loi votée, a eu l’occasion de le rappeler fermement : Il n’est pas responsable de la volonté populaire exprimée dans la règle légale par les élus du peuple.

Logique.

Peut-être que même les églises (des monuments du patrimoine public) n’oseront plus la dresser sur les parvis pour éviter toute polémique. Seuls les plus fervents catholiques, comme jadis sous la Révolution, oseront perpétuer encore la tradition mais seulement au fin-fond de leur salon et au format miniature.

 

Le sapin ? Allons donc. Au mieux il sera en plastique, au pire en papier recyclé et recyclable pour cause d’interdiction de couper de vrais arbres.

Scandaleux d’araser les forêts d’épineux de cette façon torride et irresponsable : La nature est si fragile !

De toute façon, pas d'étoile au sommet, qui pourrait rappeler celle de Bethléem (qui guidait les rois-mages dans leur quête) et puis ça ferait de l’ombre à « Jupiter » ; pas plus d’angelots, ces créatures fantasques issues de textes sacrés qui n’ont aucune réalité scientifique ; encore moins de guirlandes clignotantes, car les écolologistes ont si bien œuvré qu’il sera désormais interdit, pour cause d’économies de bout de chandelle – c’est le cas de le dire –, d’utiliser ces serpentins électriques.

Sans compter le sacro-saint principe constitutionnel de précaution (merci au « Chi » qui pensait à tout !) qui a été brandi pour éviter tout risque d’incendie…

Déjà, on tolérera peut-être encore les guirlandes de pacotille réutilisables (même si elles s’entortillent toutes seules), mais certainement pas le feu de cheminée qui pollue atrocement en suies diverses éparpillées dans la nature.

 

Et la messe de minuit ? Cela fait belle lurette qu’on la déserte tous : Il n’y a plus un curé à trente kilomètres à la ronde et on ne va pas brûler de l’essence pour aller se geler dans des édifices mal entretenus, faute de moyens et de fidèles, chanter des psaumes d’un autre âge et faire la bise à des inconnus et à leurs microbes au nom de « la paix du Christ ».

Le Christ et sa paix, ils seraient plus utiles dans les régions à conflits guerroyants…

Et puis comme on pourra toujours regarder la cérémonie du Vatican retransmise en direct sur la Toile, car voilà bien longtemps que plus aucune chaîne de « Gauloisie-joyeuse » n’aura l’audace de la programmer sur son antenne ce spectacle navrant qui offense nos musulmans, nos juifs et nos bouddhistes, citoyens égaux en droit et respect !

Naturellement, à condition que le Net reste « neutre »…

Question de genre.

D’autant que vos gamins vous imposeront bien quelques Simpson mal doublés.

Si encore les épisodes étaient en VO-sous-titrés pour les familiariser avec l’anglais-parlé, mais même pas : Vous y tenez à votre « exception culturelle », dernier rempart de vos Gauloiseries pitoyables.

Et pour ceux qui sont adeptes des carillons qui bourdonnent, tant pis : Les clochers sont sommés de rester silencieux pour ne pas choquer les autres confessions.

 

Heureusement, il vous restera vos agapes me direz-vous. À défaut d’autre chose, le réveillon réveille les papilles et resserre, pour un temps, la famille dispersée. Mais, là encore, tout aura bientôt changé : Même si vous n’êtes pas encore végétarien, même si on ne vous aura pas inventer une taxe sur les viandes & abats au nom de votre santé et du bien-être animal, le foie-gras est désormais interdit, le Sud-Ouest s’est définitivement reconverti dans la culture du chocolat bio.

L’État aura finalement cédé face au combat mené par les défenseurs de la cause animale, ces êtres pensants à plume ou à poils : Plus personne ne s’aventurera à gaver des oies ou même des canards.

Quant à faire mûrir et cueillir les figues qui vont avec, n’en parlons même pas : Les robots n’auront pas encore remplacé nos ouvriers-saisonniers agricoles dans les champs.

De toute façon, plus personne n’osera peler une clémentine ou des oranges sur la majeure partie du territoire « Gauloisien » depuis que vous serez tenu de manger local sous peine d’amende.

Fini les cerises du Chili à Noël !

En revanche, les clémentines en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », peut-être encore un peu, mais alors seulement dans la plaine orientale.

Idem pour les marrons du chapon, sauf en Ardèche…

Seulement si la consommation de ce volatile reste autorisée, car c’est tout autant scandaleux de castrer ces oiseaux juste pour le plaisir des papilles.

Quant à la farce, soyons sérieux : C’est du porc pour l’essentiel, un animal réputé impur qui bouffe même des ordures et n’importe quelle dégueulasserie contagieuse.

 

La langouste, ou le saumon, seront dangereux pour la santé, car soit élevés en pleine mer et donc à la chaire polluée aux métaux lourds, soit en bassin et engraissés aux céréales transgéniques inappropriées.

Idem pour le Beluga. Encore que venant de Bordeaux, il faudra bien soutenir les pisciculteurs locaux qui ne s’en sortent pas avec les seules huîtres contaminées par diverses bactéries venus des champs d’épandage.

Quant à la bûche de Noël, elle ne sera plus à la mode : Elle avait un côté chrétien dérangeant et rappelait avec trop de perversité l’agonie de nos forêts décimées…

Évidemment, les chansons de Tino Rossi seront passées de mode, Bruel ou Johnny ou un autre nous auront refait des éditions « vintages ».

Peut-être Louane, Céline Dion, Madona, je ne sais pas…

 

Au petit-matin, les enfants se précipiteront toujours autour d’une cheminée décorative qui ne crépite plus depuis maintenant des décennies : Comme je viens de le dire, on n’a plus le droit de faire des feux de bois, trop polluants. Mais on pourra passer en boucle des images et même du son de feu de cheminée sur votre « grand-écran ».

Les chorales de circonstance entonnent encore timidement quelques chants, mais surtout pas « Il est né, le divin enfant » ou « Douce Nuit », bien trop clivant (même pas le « Noël Corse » de Tino), on se reportera à la rigueur sur « Vive le vent », « Jingle Bell » ou « Mon beau sapin ».

Les Petits Chanteurs à la croix de bois, rebaptisée à la hâte, aura revu tout leur répertoire et laissé leurs aubes au vestiaire.

Saint Nicolas n’aura plus le droit de cité à Strasbourg – un évêque qui distribue des bonbons à caries et diabète, ça va pas la tête ? – et le Père Noël se fait rarissime : Ce vieillard autoritaire finissait par traumatiser les enfants, les psychologues ont fini par avoir sa peau.

Sans compter que ses amples vêtements pouvaient cacher une bombe : Bien trop dangereux pour un rassemblement, le costume est désormais proscrit dans les lieux publics.

 

Bref, Noël pourrait ressembler demain à une grande fête collective où seuls subsistent les cadeaux que l’on s'offre avec excitation autour d’une date symbolique, avec le vague souvenir qu’il s’agit d’un anniversaire.

De qui déjà ? Chut, dire son prénom, c'est politiquement incorrect.

Mais je ne désespère pas qu’on pourra encore s’envoyer derrière la cravate – de circonstance – quelques flacons de haute renommée qui fait la réputation internationale de nos vignobles, fruit des terroirs, des savoir-faire plurimillénaires et de quelques robots-vendangeurs.

Quoique… Entre la ligue antialcoolique, celle contre les violences routières, et les pandores du ministre de l’intérieur, pas bien sûr que vous ayez encore le droit de boire autre chose que de l’eau en bouteille, tracée, normée et étiquetée…

Notez que vous aurez toujours plusieurs sorties de pompier (entre 4 et 800) pour éteindre les incendies de voitures et de poubelles : Le jeu préféré des banlieusards (qui de toute façon ne picolent pas, ou si ils picolent, ils ne supportent pas !) ennuyés et si tristes de ne pas ripailler à l’ancienne.

 

Allez, joyeux Noël – pardon, joyeux décembre ! – quand même… puisque ce sera toujours l’ouverture de la « trêve des confiseurs » jusqu’au lendemain de l’épiphanie du jour de l’an : En plus, c’est chômé (il vous faudra bien métaboliser votre festin réveillonnesque), mais pour encore combien de temps ?

De toute façon, on démarre toute de suite après avec « la galette » républicaine vendue par les boulangers au nez et à la barbe de la corporation des pâtissiers-confiseurs-chocolatiers : Une vieille querelle issue d’un passé lointain déjà oublié.

À propos, d’où vient donc cette idée de tirer au sort un roi à travers une galette ?

En tout cas, il n’y en aura pas à l’Élysée : C’est déjà une tradition acquise.

Mais vous devriez y songer pour vos « élus » : Ca ne pourra de toute façon pas être aussi mal-foutu qu’actuellement.

 

Bonne journée à toutes et à tous : Demain, on bosse !

 

I3

2 commentaires:

  1. Revenant du cimetière pour visiter mes morts, j'ai mal à l'âme, vous n'arrangez pas mon humeur avec vos funestes prophéties...

    Bon ben - Joyeux noël aussi !

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    1. Le moral ?
      Je ne l'ai pas non plus au plus haut en ce jour de joie...
      C'est une des derniers : le prochain, ça ne sera plus comme avant.

      Il n'empêche, les yeux des gamins s'allument toujours autant, même pas blasés !
      C'est de la magie...

      Joyeux Noël à toutes et tous, même à vous Ô Chère Comtesse au pied dénudé !

      I-Cube

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