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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 3 décembre 2017

Les Amish font avancer la science.


Incroyable, et pourtant…

 

Comme tout le monde, je confonds les Amish, qui sont une communauté religieuse anabaptiste, fondée en 1693 en Alsace par Jakob Amman, qui vivent de façon simple mais surtout à l’écart de la société moderne, avec d’autres sectes parfois polygames (les fous !).

À l’origine, ce sont strictement des agriculteurs. Ils voyagent toujours en voiture à cheval, laboure avec attelage sans tracteur, n’ont pas de bijoux, ne fument, ne boivent pas d’alcool, ne se droguent pas, n’ont pas la télévision, Internet, la sécu, la retraite et n’effectuent pas leur service militaire.

Bref, tout le contraire de ma pôvre existence, d’autant que leur sexualité est exclusivement limitée entre l’homme et la femme dans le cadre des liens sacrés du mariage.

Évidemment, l’avortement, la contraception n’existent pas chez eux et la sexualité avant le mariage vaut bannissement.

Leurs femmes portent de jolies et grandes robes sobres et elles se couvrent la tête, mais  ont souvent entre 8 et 10 enfants : Elles aiment ça, elles aussi, je suis rassuré.

Ils se soignent eux-mêmes, vont dans des écoles Amish jusqu’à 12 ans puis entre 16 et 21 ans ils ont le droit de choisir entre leur société et la nôtre, mais s’ils choisissent la nôtre, ils sont bannis et ils ne pourront plus revoir leur communauté.

 

La vie quotidienne des Amish exige d’importants efforts physiques. Les hommes font en moyenne 18.500 pas par jour et les femmes un peu plus de 14.000, là où j’en fournis à peine dix ou vingt, de toute façon beaucoup plus que les 10.000 pas par jour recommandés pour être en bonne santé. Cette activité physique serait six fois plus importante que celle d’un adulte moyen.

Ce qui fait que leur alimentation est très riche en matières grasses et en sucres puisqu’ils consomment beaucoup de viande, de pommes de terre, de pain, de gâteaux et d’œufs.

Malgré cela, ils sont moins victimes d’obésité. D’après des chercheurs de l’université du Tennessee, aucun des fermiers amish n’est obèse et seulement 9 % des femmes de la communauté le sont.

 

Les Amish privilégient les médecines traditionnelles, comme la naturopathie ou la réflexologie. Si nécessaire, ils font appel à la médecine moderne, fréquentent les hôpitaux et acceptent les transplantations d’organes. Ils acceptent souvent, même si c’est avec réticence, les vaccinations.

Question, comment se fait-il qu’ils vivent en meilleure santé et en moyenne dix ans de plus (85 ans) que leurs congénères ?

 

Eh bien on a la réponse : Des « (f)ummistes » recherchent toujours les molécules de krypton au bout de nos brins d’ADN (comme raconté dans gag-cosmique Ummo de la « Baleine-Joyeuse »).

Et ils n’ont toujours pas trouvé.

En revanche, ils ont découvert plus sérieusement une mutation génétique très rare découverte uniquement chez des Amish qui expliquerait leur longévité supérieure, ce qui ouvre la voie à la conception de traitements contre la dégénérescence liée à l’âge, selon les chercheurs.

 

« C’est la première mutation génétique humaine qui se révèle avoir un impact multiple sur les changements biologiques résultant du vieillissement », explique ainsi le professeur Douglas Vaughan, président de la faculté de médecine Feinberg de l’université Northwestern à Chicago.

L’étude, dont les conclusions sont parues mercredi 15 novembre dans la revue « Science Advances », a été menée auprès de 177 Amish âgés de 18 à plus de 85 ans appartement à la communauté de Berne, dans l’Indiana (nord des États-Unis).

Elle a montré que les 43 hommes et femmes porteurs de la mutation du gène Serpine1 – responsable d’une forte réduction de la production de la protéine PAI-1 – étaient en meilleure santé et vivaient en moyenne dix ans de plus que d’autres qui seraient privés de cette variation génétique.

Leur profil métabolique était aussi plus sain et ils souffraient nettement moins de diabète et de maladies cardiovasculaires, a relevé l'équipe scientifique internationale.

Ah, hein !

 

Les chercheurs ont également constaté que les télomères de leurs cellules immunitaires étaient en moyenne 10 % plus longs.

Ah bé flûte alors : Et pas de krypton ?

Vingt dieux, crénom de bonsoir !

Le télomère c’est un morceau d’ADN situé à l’extrémité de chaque chromosome pour le protéger et qui se réduit à chaque division cellulaire, contribuant au vieillissement.

« Nous avons confirmé avec cette étude les résultats de précédentes études suggérant que la longueur des télomères est liée à l’âge chronologique et est en grande partie héréditaire », ont-ils relevé.

Le raccourcissement progressif des télomères entraîne le vieillissement biologique qui se traduit dans les cellules et les tissus de l’organisme par un accroissement de certaines protéines, dont la PAI-1 qui est la signature de la sénescence et qui a déjà été liée aux maladies cardiovasculaires.

Je sais, j’en suis.

 

« Le groupe d’Amish de Berne offre une occasion unique d’étudier les effets biologiques de cette mutation génétique et de la réduction de la protéine PAI-1 sur la longévité des humains » in vivo, ont souligné les chercheurs, relevant l’utilité d’examiner des mutations génétiques chez des populations isolées géographiquement et génétiquement.

C’est le mérite de la consanguinité…

Leur étude s’est appuyée sur les résultats de précédents travaux, menés en particulier sur des souris, qui ont montré le rôle important de la PAI-1 dans la sénescence. Ils ont notamment constaté une hausse du taux de cette protéine dans le sang et les tissus de souris génétiquement modifiées pour présenter un vieillissement accéléré.

 

Des observations chez les humains ont révélé que le niveau de cette protéine était plus élevé chez les obèses et les diabétiques (puisque je vous dis que j’en suis…), mettant en évidence le rôle fondamental du métabolisme dans la biologie du vieillissement. Ce qui avait déjà été démontré lors d’expériences sur des vers, des mouches drosophiles et des mammifères.

La lutte contre la sénescence se concentre de ce fait sur la réduction des calories absorbées, pour ralentir le métabolisme, et sur des molécules produisant les mêmes effets comme la Metformine – un antidiabétique que j’appelle ma « mette-morphine » et dont j’ai arrêté la prise après m’en être gavé, juste pour enquiquiner mon toubib monégasque, qu’il en perde un peu son latin et ses certitudes – et le Resvératrol, un antioxydant abondant dans le raisin. Tous ces traitements réduisent la protéine PAI-1.

 

Par ailleurs, il y a lieu d’indiquer que la molécule expérimentale « TM5614 », qui neutralise cette protéine, a fait l’objet d’un essai clinique de phase I au Japon, a précisé Douglas Vaughan. Les autorités nippones ont déjà autorisé un essai clinique de phase II. Des souris traitées avec cette molécule ont été épargnées de toutes les pathologies liées à l’âge et ont vu leur durée de vie quadrupler.

Cette molécule antivieillissement représente donc un solide espoir de traiter ou de prévenir des maladies humaines résultant de la sénescence. « Nous pensons que ce médicament peut avoir un double effet en agissant sur les processus moléculaires du vieillissement mais aussi sur les maladies qui y sont liées », a indiqué le professeur Vaughan.

Selon lui, « nous pouvons ainsi prolonger la vie en bonne santé… et aussi l’espérance de vie » comme le montre l’étude sur les Amish.

 

« Gogol-éternité » et autres programmes d’homme-augmenté ou réparé ont donc quelques retards à l’allumage par rapport à gusses qui vivent « sainement » depuis 1693 !

De quoi « relativiser » toutes les utopies et autres gags « (f)ummistes »

 

Bonne fin de journée à toutes et à tous !

 
I3

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