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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 4 février 2018

4 février et hop, un tour de soleil de plus !

Il y a tout juste dix ans, un lundi…
 
« Bling-bling » venait de trahir le peuple. C’était le premier à le faire sous la Vème République. Et avec lui, « vos-élus » lui ont embrayé le pas sans sourciller, sûrs que le peuple ne se rebellerait pas.
Le peuple, il a mis 9 ans à les virer à peu-près tous : « Bling-bling » en 2012 et 2016, le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » a fait de l’intérim de 2012 à 2017 avant d’être remercié et a fait émerger « Jupiter » (Monsieur 20 %, élu par défaut) et surtout a mis le pied à l’étrier à plus de 300 députés, dont une bonne partie « novices en politique » sur 577 sièges à pourvoir à l’Assemblée Nationale et à ses ordre « exclusifs ».
Exit tous les traîtes au peuple, mais sans effusion de sang.
 
Rappelez-vous, mai 2005, référendum en « Gauloisie-réfractaire » sur la Constitution européenne de « Giskar-A-la-Barre » et de quelques « eurocrates ». Malgré la position nette du parti au pouvoir, tendance « Chi-rat-quienne » et une large partie des « soces d’opposition », et malgré les médias – quasiment tous portent l’étendard du « oui » – le « non » l’emporte !
15.449.508 (54,67 %) contre 12.808.270 (45,33 %), pour un taux de participation de 69,34 % (plus 728.620 bulletins blancs ou nuls, 2,51 %).
 
J’ai fait campagne pour le « oui », une des dernières à laquelle j’ai participé activement sur les trottoirs de la kapitale et dans la salle réservée « aux téléphones » dans ma mairie.
Simple dans mon esprit…
 
D’une part, s’il eut fallu dire « non » c’était au moment du référendum sur le traité de Maastricht du 20 septembre 1992, pas « au milieu du gué ».
Mais comme par hasard, nous n’étions pas nombreux à faire campagne pour le « non » en cette année-là. D’ailleurs on m’avait interdit de faire campagne, même dans le fief du « cousin –Jean » (Tiberi) : Les locaux étaient clos et le matériel indisponible…
Mais les konnards « Mythe-errant-diens » étaient encore les plus nombreux dans le pays : Le mur de Berlin venait de se casser la gueule sans un coup de feu, la « Guerre du golfe » avait été gagnée sans même lever un impôt exceptionnel et il fallait financer la réunification allemande (avec les rapines faites sur le dos des koweïtiens que les irakiens persistent à rembourser), l’URSS venait d’être dissoute en décembre 91, j’avais été jusqu’à Berlin en arracher quelques débris avec ma chignole qui n’en pouvait plus… et il fallait se doter des outils pour assimiler les pays de l’Est qui cognaient à la porte de l’UE.
Moi, je veux bien : Je reste un démocrate dans l’âme et je me suis soumis à la loi de la majorité.
 
D’autre part, je suis probablement un des rares à avoir lu de bout en bout le traité constitutionnel, annexes incluses – pour ne relever aucun « faute de frappe » dans la version Gauloisienne – et me rendre compte que n’importe quelle Nation adhérente au traité pouvait sortir dudit-traité quand bon il lui semblait et sous un délai de 2 ans.
Bref, un truc qui engage à très court-terme seulement au cas où les choses tourneraient au vinaigre.
Il fallait donc voter « oui » pour avancer et voir, quitte à se réserver le droit de reculer… plus tard.
En fait, depuis le « Brexit », on sait désormais qu’il n’y aura pas de « plus tard ».
Mais là encore, je me suis retrouvé tout seul contre tous : Le peuple a exprimé, avec plus de 15 millions de « Gauloisiens & Gauloisiennes » qui ont dit « non » au projet.
Les kons !
Mais je me pliais là encore une à la loi de la majorité.
 
Arrive « Bling-bling ». Une élection du « non-choix » : Lui ou la « cruchitude ». Jusque dans le camp de celle-ci, ils ont été capables de tellement lui savonner la planche qu’elle ne pouvait que se casser la gueule devant la dernière haie. Déjà une « élection sous influence ».
« Bling-Bling » avait pour mission de récupérer le pognon des ricains avancé du temps de « Boubouche-père » avant la fin de la mandature de « Boubouche-fiston-junior » (ce qu’il a fait, même si c’était de justesse) et de relancer le projet européen encalminé par « Le Chi » : Les « Maîtres du monde » ont besoin que le premier marché du monde soit « unifié » et ait des « règles-claires » applicables par tous ses membres.
Leur avenir en dépend, au moins pour partie et c’est un gage de paix et de sécurité pour tout le monde.
(Vous leur direz MERCI plus tard…)
 
Après une période d’observation, les manœuvres d’encerclement reprennent. Il s’agit de présenter à l’opinion publique le projet de réunir le Congrès pour adopter un traité de l’UE d’une part et un traité de fonctionnement de l’UE d’autre part (en fait la Constitution du TCE scindée en deux parties). Comme les grands médias sont des organes de promotion du projet aux mains des « maîtres du monde », les opposants sont inaudibles.
Les grandes manœuvres sont en cours : Souvenez-vous, pour « purger » les indécis du centre (les radicaux en bisbille avec le « Mac-MoDem ») on fait une fleur à « Nanar-Tapis » sur le dos du kon-tribuable : Il veut un arbitrage dans ses dossiers impossibles, il l’obtient. Le CDR, puis l’EPFR (son organisme de contrôle), votent pour la mise en arbitrage, qui est adopté à l’unanimité des voix. Cette mise en arbitrage reçoit alors le soutien du gouvernement de « Fifi-le-souteneur » par l’intermédiaire de « Krikri-La-Garde-Meurt-mais-ne-se-rend-pas », future ex-Ministre des Finances exfiltrée à la place de « Déesse-Khâ », grand-manitou du « P.Soce » qui a permis l’émergence de « Bling-Bling » en 2007, quand la trilatérale et la CIA en auront eu marre de le supporter à Washington.
Une vraie foirade, mais qui fonctionne : « Bling-Bling » a peur de lui pour 2012, tel que vous rappelle-je il devait même lancer les missiles nucléaires contre sa probable candidature, que tout le monde donnait gagnante.
Les missiles sont restés dans leurs silos, prêts pour un usage postérieur.
 
Arbitrage acquis (hein, un État qui se défausse de son rôle régalien…) au motif suranné que l’affaire coûte trop cher en frais d’avocats depuis des années et fait courir un risque de condamnation financière trop élevé à l’État qui va pourtant se prendre l’addition du siècle entre les gencives : En juillet 2008, le tribunal arbitral (certes truqué et corrompu) rend une sentence favorable à « Nanar » : 243 millions d’euros à titre matériel, 115 millions d’euros au titres des intérêts de majoration du préjudice datant de 1993, et 45 millions d'euros de préjudice moral !
Soit 403 millions d’euros au total…
404 avec les intérêts courus dans l’attente d’un remboursement intégral auquel il a été condamné depuis.
Il faudra attendre l’arrivée de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » pour remettre enfin en cause cette décision totalement indigne…
Un des seuls « trucs » de bien qu’il aura pu faire durant son quinquennat, celui-là…
 
Dès lors le lundi 4 février 2008, le Congrès peut se réunir : 560 voix pour, contre 181 têtes de mule seulement !
C’était plié.
Ils ont été 560 à niquer leurs électeurs par tous les orifices et sans lubrifiant : Comment voulez-vous n’en retrouver qu’une toute petite poignée encore aux « responsabilités » et avec un mandat, 10 ans plus tard ?
Ils ne le savaient pas, mais ils se sont suicidés ce jour-là…
La droite et le centre en majorité approuvent le projet, la gauche socialiste se divise entre pour, contre et abstention. Les opposants sont minoritaires. Les articles de la Constitution européenne sont ainsi acceptés de manière détournée par le Congrès, en violant les résultats du référendum de 2005. Le Conseil constitutionnel approuve également (en fait, techniquement, il ne peut pas faire autrement). Dans les médias, c’est le soulagement de la revanche.
Le traité de Lisbonne peut prendre toute son envergure et remplace celui de Nice qui était, il faut le reconnaître, une vraie cagade.
 
Combien étiez-vous à protester ? Combien ont écrit à leurs représentants élus, maires, députés, sénateurs, pour les informer de leur opposition à la censure du vote du peuple par le Congrès ? Combien ont manifesté ?
Pas un seul et même pas moâ-même !
Plus de 15 millions de « Gauloisiens » qui avaient voté « non », en acceptant d’être pris pour des irresponsables-acéphales par les quelques élus du Congrès, ont laissé choir la République dans la foulée.
Mais les 12 millions qui avaient voté « oui » sont eux aussi devenus, par leur silence, les complices du renoncement au choix démocratique.
C’est vrai : J’étais satisfait quant au résultat, mais pas du tout quant à la méthode !
On démontrait pour la première fois que quand ils veulent se passer de la volonté populaire dans un pays dit « démocratique », « ils » pouvaient faire.
 
Le problème, c’est que depuis, ils ne se gênent absolument plus : Dès que vous demandez son avis au peuple, de toute façon il ne décide que des konneries (cf. le « Brexit », l’élection de « Mac-Donald-Trompe », les grecs, les catalans, par exemple…).
Presque dix ans sont passés. Regardez plusieurs décennies en arrière si vous le pouvez (il fallait avoir été né, c’est vrai, parce que ce qu’on vous en raconte désormais n’a plus rien à voir avec les « vécus » d’alors). Voyez combien ce pays était libre, prospère, travailleur, original, sain, avec son esprit-rebelle et gauloisien-chauvin mais généreux Ô combien ! Regardez ce qu’il en reste, entravé, muselé, soumis, agité par le tic du « faire américain » (comme dans « jour de fête » de Tati) écervelé de vérités contre-nature, qui ne peut même plus payer de sa générosité (toutes les fondations s’en plaignent désormais), la faute à être racketté sur tout le reste.
Pour réagir, il faudrait d’abord en prendre conscience.

Pourquoi ne pas commémorer chaque année le 4 février (même si c'est seulement aujourd’hui que nous frôle l’astéroïde AJ129), non pas comme mon anniversaire personnel (j’étais alors et encore un jeune-kon il y a 10 ans, je suis devenu un « vieux-kon » depuis désormais), mais comme celui du coup d’État parlementaire ?
Et attention, il en est d’autres qui se préparent : Demain vous n’aurez plus que le choix de dire « MERCI » et payer ce qu’on vous demande sur ce qui vous restera encore, ou de prendre vos-clics-et-vos-clacs et faire comme les allemands de l’est en 1990 : Voter avec les pieds.
Triste journée, finalement…
J’en suis encore désolé.

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