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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 7 février 2018

« Beignet » s’est fendu d’une interview !

Une première… mes commentaires aussi !


En amont, on m’a rapporté qu’à la suite de l’émission de Cash-investigation (déjà commenté), « l’actionnaire » et la plupart de ses « Dégés » de division auraient communiqué « en interne ». Pas trop « lamentable », mais le trémolo, la gorge nouée, le tout au bord des larmes pour certains, c’est un peu beaucoup pour le salarié « lambda ».
J’emploie le conditionnel, parce que je n’ai pas pu « confirmer » l’information en « la bouclant » avec d’autres sources « indépendantes » les unes des autres.
Ce qui est certain en revanche, c’est que « Manu » en a pris plein la gueule et qu’il reconnaît une erreur : Il aurait dû fermer la tour de séchage suspecte et rappeler immédiatement TOUS les lots produits.
Ça a été fait, mais en trois mouvements étalés dans le temps et pas en un seul.
À sa décharge, à ce moment-là, personne ne savait de quoi il retournait vraiment.
Confirmations diverses ci-après :


« Je m'étais engagé à faire la lumière sur ce qui s’est passé (…) dès qu’on aurait trouvé l’origine de la contamination aux salmonelles du lait infantile. On sait aujourd’hui que nous avons libéré des salmonelles Agona en réalisant des travaux sur les sols et les cloisons de la tour de séchage numéro 1. »
Je ne vous disais rien d’autre il y a déjà 15 jours.
Et il précise que cette contamination s’est faite par l’intermédiaire « des équipements amovibles qui servent à produire des petites séries de lait infantile. Cela s’est fait par du matériel de nettoyage. Ces équipements ne peuvent pas être nettoyés par les technologies automatisées habituelles. »


« La bactérie responsable des problèmes est la même que celle de 2005, époque à laquelle nous n’étions pas propriétaire du site. Elle était confinée dans les infrastructures de la tour numéro 1. Avant le 1er décembre nous n’avions pas les éléments nous permettant de dire cela. Pas de problème non plus. Les analyses sur les produits finis étaient conformes aux exigences sanitaires. »
Il confirme là encore mon propos initial et précise : « Nous faisons réaliser des analyses systématiques par un laboratoire extérieur de référence. Il ne nous a communiqué aucune alerte sur les produits. En revanche, nous avons eu deux alertes à la salmonelle en août, puis en novembre dans l’environnement. Quand cela arrive, on nettoie jusqu’à ce que tout soit conforme. Et on reprend l’activité. »
Yoplait balance tout à l’égout et rince à l’eau de javel : Tant pis pour les « petits-poissons » des rivières en aval.
Notez que par exemple, chez « Fleury-Cochon » (un autre de mes « ex-clients », mais côté en bourse celui-là), ils ont une station d’épuration complète taillée pour une ville de 10.000 habitants à « Pouzauges-les-bains-de-pied » : Eux c’est plutôt la merde les étrons et le staphylocoque-doré qu’ils redoutent et pourchassent…
À chacun son métier et ses emmerdements « étronnages » !


Comme ils ont pu retrouver de la salmonelle dispersé dans l’environnement immédiat de l’usine entre 2005 et 2017, ils ne peuvent « donc pas exclure que des bébés aient consommé du lait contaminé sur cette période. »
Inquiétant…
Heureusement, « ma nichée » était nourrie à la « poudre de lait » de la concurrence et il y a bien longtemps de ça…
Mais il poursuit sans craindre d’en dire trop : « Nous nous posons beaucoup de questions sur la sensibilité des analyses faites par ce laboratoire. Nous avons beaucoup de mal à comprendre comment 16.000 analyses (et non pas 11.000 comme on me l’avait dit) réalisées en 2017 ont pu ne rien révéler. Nous avons des doutes sur la sensibilité des tests. Ce n’est pas possible qu’il y ait eu zéro test positif. »


Commentaire de ma part : Pour avoir aussi dirigé (et redressé) un « petit-gros » laboratoire biologique (dans une autre vie), je peux vous dire que les « faux-positifs » sont courants. C’est la hantise d’un gestionnaire, parce que c’est un troisième (tout est analysé deux fois par précaution) « tour de machine » et de réactifs qui coûtent une blinde.
Alors que le biologiste, lui, il panique à l’idée d’un « faux-négatif »… qui aurait dû être positif, mais le robot se plante et je peux vous dire que les assurances responsabilité coûtent également « une blinde » pour couvrir ce risque-là…
À mon sens, les meks n’ont pas fait correctement leur boulot, mais comme tout les échantillons sont gardés dans des frigos, qui veut peut refaire les analyses : Une question de coût et de temps et ça ne sera probablement pas fait.
« Nous allons fortement renforcer nos programmes de contrôle sur le lait infantile. Les tests seront sécurisés par un deuxième laboratoire. »
Euh… Il ferait mieux d’en changer et de mettre en place des équipes beaucoup plus réactives en interne, un « contrôle qualité » plus pointu que ce qu’il n’est si ça reste pertinent…


« J’ai pris la décision de fermer définitivement la tour de séchage numéro 1. C’est une décision difficile mais indispensable. »
Il casse l’outil… Dur pour un industriel, mais j’en aurai fait autant.
Car effectivement, « il existe des solutions de rénovation pour cette tour, mais si nous suivions cette voie, nous aurions toujours la crainte d’une possible résurgence compte tenu des alertes en 2005 et 2017, à douze ans d’intervalle. »
D’autant que « la fermeture va nous permettre de repartir sur des bases saines avec la deuxième tour toute récente. Ce plan a été présenté mercredi soir aux représentants du personnel, en leur assurant de notre volonté qu’il n’y ait aucune suppression de poste. Nous nous engageons à offrir un programme de mobilité (et ça, ils savent faire) aux salariés concernés par la fermeture de la tour numéro 1. Nous avons la chance d’avoir sept sites dans un rayon de 50 kilomètres de l’usine de Craon. »
Et avec ça, la « CGT-Lolo » viendra te-vous la ramener avec son « traitement social » soi-disant « pas à la hauteur » ?
Vous en connaissez beaucoup, vous, des meks qui s’empêchent de licencier quand ils ferment « une ligne » ?


Les marques Picot et Milumel vont être relancées : « Cela prendra du temps mais nous ne pensons pas qu’elles soient irrémédiablement affectées. Ce n’est pas dans nos habitudes de renoncer, d’autant que le marché du lait infantile est en croissance à l’international. »
Notez au passage que je pensais (on m’a encore mal renseigné) que ces marques appartenait à Nestlé, mais ce n’est pas le cas : Justement la concurrence de Nestlé, le géant Suisse, est féroce sur ce secteur-là et j’en profiterai pour lancer quelques clones. Il vaut toujours mieux se faire concurrence à soi-même, pour occuper le terrain (et les linéaires qui ne sont pas extensibles), plutôt que de laisser la place libre à de vrais concurrents !


Et combien ça coûte, tout ça ? « On ne peut pas le dire de façon définitive mais ce sera très lourd. Plusieurs centaines de millions d’euros. Cette affaire peut aussi nous coûter l’agrément à l’exportation sur une période qu’on ne peut pas estimer. »
Confirmation, sur ce point, de ce que je te vous avançais.
Je serai le Commissaires aux comptes du « bidule », j’exigerai une méga-provision pour « risques et pertes » qui avalerait toute l’assiette de l’IS 2017, voire celle de 2018…
Ça fera un peu de trésorerie en plus que de ne pas payer les acomptes de l’année en cours, voire de récupérer ceux des années passées via le système du « carry-back » (Article 220 quinquies du CGI).
Et sauf à puiser dans les « réserves déjà imposées/taxées », il ne devrait pas y avoir de dividende à verser en 2018 au titre de 2017.
Mais justement on peut encore « puiser », puisque c’est fait pour ça et que l’actionnaire n’a pas d’autres sources de revenu…
Quant aux mauvaises langues qui assurent que le groupe fait de l’évasion fiscale au Luxembourg, et bien elles devraient être contentes au lieu de s’insurger : Ce sera autant de moins à payer pour le fisc-gauloisien !


« C’est la plus grande crise que j'ai eue à affronter dans ma vie de manager. Notre première responsabilité est de mettre sur le marché des produits sûrs à 100 %. La qualité sanitaire mobilise 600 salariés en France. C'est le contrat de base de notre métier. »
Blablabla, c’est du cinéma à vocation interne ! Si c’est la plus grande, il n’a pas fini d’en voir des plus coriaces et difficiles à résoudre… J’en ai fait des pires !


« Nous avons fait 11.000 visites dans les pharmacies, les crèches pour accompagner les retraits et 13.000 en GMS avec les commerciaux des différentes divisions du groupe. » 24.000 en une paire de semaines : Je confirme, puisqu’ils me disaient tous être débordés, sur la brèche !
Mais sur 12 millions de boîtes, il y en a toujours 50 % dans la nature où dans les poubelles du pays. Quant au nombre de plaintes, personne ne sait encore…
Pour l’heure, même pas une dizaine.
Pour un « scandale-alimentaire », ça n’explique pas vraiment la frénésie-vengeresse de quelques glorioles éphémères.


Et puis cette précision extraordinaire pour un type que je pense être atteint du syndrome d’Asperger : « Nous avons beaucoup de choses à dire sur certains sujets mais on n’a pas toujours l’impression d’être écouté. Sur les problèmes de la filière laitière par exemple, il faut aussi parler du marché et pas uniquement des prix, même si c'est un élément très important. La France est très excédentaire en lait. On ne peut pas déconnecter le prix des volumes. Il y a toujours des comparaisons qui sont faites entre le prix du lait payé par une entreprise qui collecte quelques millions de litres et celui de groupes qui collectent les excédents de production de la filière. Cela n’a rien à voir. »
Effectivement, et quand on est leader, on a une vue encore plus globale du marché mondial que les « rigolos » qui font strictement dans leurs vallées…


« Qu’est-ce qu’on veut demain pour la filière laitière ? C’est la question qu’il faut se poser. Est-ce qu’on veut uniquement répondre aux besoins des consommateurs français, et dans ce cas, avoir une valorisation plus importante du lait (c’est ça : Paye, Dukon !), ou bien est-ce qu’on veut vendre beaucoup, et aussi à l’export ? Il faut bien comprendre qu’on ne peut pas se replier uniquement sur la France parce que ce serait dramatique en termes d’emplois et de producteurs. »
Confirmation : Un « brillant » comme tous les « Asperger-assumé » (type « Poux-tine ») au fait de son métier et de ses responsabilités.


Et puis un point de vue, une « opinion » à propos des « États Généreux de l’Alimentation » : « Les préconisations des EGA ne permettront pas de se déconnecter totalement du marché. Mais en assurant une meilleure valorisation des produits vendus en grande consommation, nous espérons qu’ils permettront de réduire la volatilité des prix. Nous avons passé des tarifs pour 2018 qui tiennent compte aussi du fait que les prix à la collecte ont augmenté en moyenne de 15 % en France l’an dernier ».
Confirmation : Vous allez forcément payer plus cher votre beurre, ce que tout le monde recherchait.


Personnellement, j’aurai fait comme « Fleury-Cochon » qui maîtrise aussi les élevages : Tu portes le cheptel de l’agriculteur que tu leur loues pour l’engraisser et le traire, déconnecté du prix mondial du lait. Une façon élégante de sauver le métier, de s’assurer des approvisionnements, de maîtriser les coûts et les volumes et d’assurer un revenu aux paysans déconnectés du marché (comme ils l’ont toujours été) en assumant les problèmes à leur place.
Mais bon, je sais qu’il n’ose pas encore… Pari risqué qui réussit pourtant si bien chez les « viandards ».


Quant à la future loi, il en dit en fin diplomate que : « Cela peut permettre d’arrêter cette guerre des prix qui détruit la filière. Tout le monde a été dans une démarche positive lors de la préparation de la charte. Après, il faudra voir comment c’est mis en place. »
Tout le monde… ce n’est pas si sûr.
Car oui, tout est « en devenir » dans les relations industriels/distributeurs (et entre industriels/producteurs).


Le distributeur (en tout cas le « Gauloisien ») ne sait pas faire autrement que d’acheter le moins cher possible un produit pour vous le revendre le plus cher possible sans vous fâcher (c’est encore ce que me disait un « pro » américain : « À 25 % de marge, tout le monde sait faire ; à 18, ça devient casse-gueule et à 15 on meurt tous, sauf en France ! »).
Mais la « Gauloisie-alimentaire » protège ainsi votre pouvoir d’achat et tout le monde applaudit puisque ça permet encore de vous payer des « Aïe-bidules » jusque dans vos « no-go-zones » fabriqués en Corée avec des allocations bien gauloisiennes financées par vos cotisations et impôts…
L’industriel est coincé entre ses producteurs qui ont du mal à survivre et ses propres coûts qui sont déjà « rase-bitume » pour faire la soudure. Plus il fait de « du volume » et moins il coûte, finalement.
Et au milieu de ce capharnaüm, il y a vos « sachants », à la fois « trisomiques & autistes », qui n’y comprennent rien et ont la prétention de vouloir donner des leçons à tout le monde et ont même la prétention de vous « éduquer » à la notion de « juste-prix » en pondant des lois arbitraires !
Hein, du moment que c’est vous qui payez, y’a pas de raison…
Je vous propose d’ailleurs d’y revenir demain, histoire de bien rire de leur immense fatuité.


Rappelons aussi qu’à son arrivée à la tête de l’entreprise, à « pas 30 ans », « l’actionnaire » réalisait un chiffre d’affaires de 4 milliards d’euros.
Dix-sept ans après, le groupe va dépasser les 18 milliards d’euros en avance sur le plan de marche 2020 (2020 = 20 milliards) : Qui dit mieux avec des effectifs qui ont suivi ?
Dans le tiercé de tête des laitiers/fromagers mondiaux, Lactalis représente un peu plus de 3 % (moins de 5 % en disent d’autres) du  marché mondial. Depuis son arrivée, il a multiplié les acquisitions dans le monde entier, ouvrant des marchés complètement neufs pour le groupe : La Pologne, la Russie,  l’Inde , l’Égypte, le  Brésil , la Turquie… tout en s’offrant des actifs qui attisaient de nombreuses convoitises, comme Galbani puis Parmalat en Italie, le pôle laitier de Nestlé avec la marque La laitière, Puleva et Quesos Forlasa en Espagne, le spécialiste américain du bio Stonyfield.
Le groupe dispose aujourd’hui d’un portefeuille de marques bien garni avec, en « Gauloisie-hexagonale », des noms tels que Lactel, Président, La Laitière, Bridélice et un énorme plateau de fromages, riche de  27 appellations (pour ma part je vous recommande le camembert Jort, impossible à trouver à London).


Et puis précisons que contrairement à son père qui n’hésitait pas à envoyer des « gros bras » dégager ceux qui bloquaient les accès de ses usines (je me souviens encore d’une usine déménagée, délocalisée, machines et stocks, en un week-end pluvieux au nez et à la barbe des piquets-de-grève rentrés chez eux pour s’abriter), « l’actionnaire » n’a jamais eu recours à la force contre les producteurs contrairement à ce qu’on a pu lire dans des tracts syndicaux et les longues colonnes des journaux, notamment au plus fort de la crise en août 2016.


Toutes choses passées qui sont à la source de relations parfois très crispées avec des « sinistres » de l’Agriculture comme justement « Pruneau-Le-Mer » et « Stéph-La-Foll-dingue » : Il en paye les dividendes aujourd’hui, c’était prévisible.
Mais au final, c’est vous qui allez payer les errements syndicaux et politiques de toutes ces folies… puisque désormais « il communique » directement.

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