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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 6 mars 2018

En ce moment, « mon boss » m’énerve !

Et pour plusieurs raisons…

Tout d’abord « personnelles » : Mon activité londonienne n’est pas à la hauteur de ses espérances. C’était prévisible même si c’était très judicieux de sa part de vouloir ouvrir « un comptoir » à proximité de la City en pleine débâcle annoncée du Brexit. Une présence, un recours, c’est mieux que quelques « correspondants » quand les gens vont quand même s’affoler…
Mais le Brexit tarde. À Londres, les autorités soufflent le froid et le chaud tous les jours et même plusieurs fois par jour (on va y revenir bientôt). On a beau être « flegmatique », il y a un moment où ils devraient perdre leurs nerfs, or, pour l’heure, pas encore…
Rageant.
Voire au contraire, « ils » s’arment pour affronter la tempête qui s’annonce.
Qui pourrait leur en vouloir ?

Et puis moâ, je commence aussi à m’énerver : Monaco, c’est le bout du monde, une sorte de ghetto de riches qui vous en foutent plein la vue sans même s’en rendre compte, c’est cher et c’est étriqué. Londres, c’est sympa, mais il y fait froid. Je préférais Venise, même si c’est encore plus étriqué question surface, mais le bureau a été fermé. Et puis, il ne se justifiait pas vraiment : Les opérations courantes peuvent être traitées depuis Milan sans trop de problèmes insurmontables de logistique. D’ailleurs, maintenant que j’ai avancé mon voilier à Barcelone en vue de la saison estivale à venir, pourquoi ne pas aller planter un drapeau en Catalogne, au moment où tout le monde s’en échappe ?
Notez que je ne crois toujours pas à une sécession en bonne et due forme, alors que pour l’UK, c’est acté…
Passons.

Et puis, il y a des divergences d’analyse de la situation économique et géopolitique.
Le Proche-Orient est à feu et à sang et chacun tire sur tout ce qui bouge. Les puissances régionales et mondiales s’entre-déchirent sur une étape probable de la « route de la soie » ressuscitée depuis Pékin : On aura aussi l’occasion d’y revenir.
Plus « fumeux » reste qu’à mon sens, de plus en plus de « clignotants-avancés » s’allument de façon impromptue.
Pourtant, pour ne parler que de la « Gauloisie-redressée » avec un taux de chômage en amélioration (information depuis confirmée par « Paul-En-ploie ») alors qu’on n’explique toujours pas le « comment », tous les grands indicateurs semblent de moins en moins bien mesurer l’économie.
Et je ne suis pas le seul à le prétendre : Les « petits-confrères » de chez Natixis viennent de sortir une sorte de « brûlot » qui dit pareil.
Je résume : « Nous craignons que l’optimisme généralisé du début de l’année 2018, sur la croissance, sur les marchés financiers, était dû à une série de malentendus, d’erreurs d’analyse, concernant :
– La capacité de croissance des économies de l’OCDE lorsque le taux de chômage revient vers le taux de chômage structurel ;
 La capacité des politiques monétaires expansionnistes à maintenir perpétuellement des prix élevés des actifs ;
– La possibilité que les gains de productivité se redressent, avec l’effort d’investissement, le digital ;
– La croissance mondiale, avec le probable ralentissement en Chine et dans les pays émergents hors Chine. »
En bref, ils annoncent du mauvais temps…

Outre leur dire, j’analyse pour ma part que les outils de pilotages se fourvoient totalement. L’économie se transforme (ce n’est pas nouveau) mais elle se morcelle aussi, échappant ainsi à la loi des grands nombres. Les instruments de « pilotage » donnent des indications de plus en plus étranges voire aberrantes.
Par exemple, à en croire  les chiffres publiés récemment par « Lyne-Sait », le taux de chômage a brutalement chuté de 0,7 point (de 9,6 % des actifs à 8,9 %) au dernier trimestre 2017. Or, même quand la croissance dépassait 4 % l’an à la fin des années 1980 ou des années 1990, jamais le chômage n’avait autant reculé (toutes « marges d’approximation » bues et autres précautions habituelles…).
Cette baisse brutale ne colle pas avec d’autres indicateurs.
D’après l’enquête Emploi, « le nombre de chômeurs diminue de 205.000 au dernier trimestre 2017 », relevait « Lyne-Sait ». Mais le décompte de « Paul-en-ploie », d’où viennent  les chiffres publiés par le ministère du Travail, donne une tout autre tendance : La baisse n’est plus que de 25.000 sur la même période…
Notez que l’un de ces chiffres sort d’un sondage géant (100.000 personnes interrogées) qui repose donc sur du déclaratif, l’autre est un recensement d’inscriptions administratives qui relève donc du normatif. Ils n’ont donc pas les mêmes définitions. Le premier révèle 2,5 millions de chômeurs, le second compte 3,5 millions de demandeurs d’emploi catégorie A…

Et si ce n’était que ce « petit-million manquant », mais le même constat vaut pour tous les grands indicateurs macroéconomiques : L’inflation ? Il y a belle lurette que l’on sait que la révolution du numérique pose de nombreux défis nouveaux… L’amélioration des produits est de plus en plus difficile à mesurer, malgré les techniques sophistiquées employées par les statisticiens (méthode des prix « hédoniques »). Et les prix sont de plus en plus variables (comme par exemples ceux d’un taxi, d’un voyage en train, en avion, d’une réservation d’hôtel, d’un produit acheté au magasin du coin ou sur une plateforme internet). Et quand le produit se transforme en service, puis en solution, puis en expérience, il devient très difficile de comparer les prix des prestations fournies et plus encore de mesurer leur évolution dans le temps.
De fait, nombre d’économistes réputés estiment que l’inflation est en réalité largement surestimée par les indicateurs classiques.
En revanche, je vous rassure, absolument aucune, vraiment aucune « dépense obligatoire » (impôts, taxes, cotisations sociales, redevance, prix de l’énergie, assurance, péages et je ne sais quoi d’autre encore) n’a jamais diminué, bien au contraire !
C’est ce que j’appelle la « nationalisation rampante », dans le sens où tout ce qui relève d’un monopole de fait (ou de droit) ne peut que mécaniquement pas décroître et vous en pique toujours plus tout en vous obligeant à l’avoir…

La production ? Les limites de sa mesure via le PIB (produit intérieur brut) et la nécessité de recourir à une batterie d’autres indicateurs sont connues depuis une bonne décennie. L’extraction de pétrole est ajoutée à la production, mais le pétrole brûlé et donc disparu n’est retranché nulle part. Les doutes croissants sur la mesure des prix amènent aussi fatalement à se poser des questions sur les volumes : Si on mesure à peu près bien la valeur (largement à partir de données comptables) et que l’on surestime l'inflation, cela signifie que l’on sous-estime la production…
Ce que je vous ai toujours affirmé (mais je suis presque tout seul à le dire dans mon « désert du bon sens »).
Et encore faudrait-il être sûr de bien mesurer la valeur (Cf. ci-avant).
Là encore, l’essor du numérique a grandement compliqué les choses. Des produits autrefois payants sont devenus gratuits et ont donc pratiquement disparu de la production mesurée (exemple des encyclopédies). Sans parler de l’optimisation fiscale pratiquée à grande échelle par les géants du numérique, qui gonfle les chiffres de production en Irlande et ceux du déficit commercial des États-Unis, pour ne citer qu’un exemple.

Tous ces grands indicateurs branlent dans le manche. Cela ne signifie pas qu’il ne faut plus les calculer, ni désespérer de les améliorer. Cela signifie en revanche qu’il faut les compléter et les manier avec plus de prudence.
C’est sur ces constats que Natixis titre « son » avertissement « L’optimisme généralisé : une série de malentendus ? »
L’analyse va plus loin : « Au début de l’année 2018, il y avait un optimisme généralisé dans les pays de l’OCDE concernant :
- les perspectives de croissance ;
- les marchés boursiers ;
- les perspectives de résultat des entreprises.
Cet optimisme a commencé à se corriger, uniquement en ce qui concerne les marchés d’actions, en février 2018. »
Et de pointer 4 erreurs d’analyse que je trouve assez pertinents pour les partager avec vous :

« 1- Dans tous les pays de l’OCDE, le taux de chômage revient vers le taux de chômage structurel, d’où nécessairement un freinage de la croissance.
Aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Japon, le taux de chômage est très bas ; dans la zone euro, il reste élevé mais les difficultés d’embauche sont importantes.
Dans la zone euro, 16 % des industriels ont déclaré être limités dans leur production par insuffisance de personnel.
Lorsque le taux de chômage est ainsi proche du taux de chômage structurel, la croissance revient vers le niveau de la croissance potentielle, et ne peut pas rester aussi forte que lorsque le taux de chômage diminue. »
Logique, mais ce n’est pas tout.

« 2- Même s’il y a un début de normalisation des politiques monétaires des pays de l’OCDE, les politiques monétaires restent expansionnistes comme le montre la hiérarchie entre les taux d’intérêt et la croissance et l’évolution de la liquidité.
Si la politique monétaire reste expansionniste et si la liquidité reste abondante, il peut y avoir correction de certains prix d’actifs, car la liquidité peut « sauter » d’une classe d’actifs à une autre. »
Autrement dit, il faut se préparer à des « chahuts » sur les marchés.
De vous à moâ, actuellement les « taux courts » se tendent sur les marchés obligataires, alors que les entreprises (même la SNCF) publient d’excellents résultats, sans pour autant contaminer les taux à 10 ans.
Par ailleurs, la FED prépare en douceur lesdits marchés à des augmentations d’un quart de point de son taux de base, là, en mars et probablement un autre en juin. Ça reste encore un peu plus incertain pour septembre et décembre prochain…
Mais tout le monde « anticipe ».

« 3- Les gains de productivité restent faibles, malgré l’effort d’investissement, le digital. Certains investisseurs ou économistes sont optimistes sur les perspectives de croissance parce qu’ils pensent qu’avec le niveau élevé d’investissement des entreprises et le développement du digital, de l’Intelligence Artificielle, les gains de productivité vont se redresser.
Mais on n’observe pas de redressement de la tendance des gains de productivité ce qui vient peut-être :
- des créations d’emplois dans les services peu sophistiqués ;
- du maintien en vie d’entreprises technologiquement dépassées ;
- de la faiblesse, dans certains pays, des compétences de la population active. »
Trois « barrages » à la « performance » qu’il va être difficile de dépasser rapidement…

« 4- La croissance mondiale va en réalité probablement ralentir.
L’optimisme au début de 2018 vient aussi de la croyance en une croissance mondiale restant forte et homogène (toutes les régions bénéficient de cette croissance forte).
On a vu plus haut que le retour du chômage au niveau du chômage structurel devrait freiner la croissance de l’OCDE.
On peut aussi penser :
- que la politique monétaire plus restrictive en Chine va y freiner le crédit, la construction immobilière, l’investissement de l’industrie ;
- que la désinflation a soutenu la croissance des pays émergents hors Chine, mais que la désinflation, liée à la réappréciation des taux de change est maintenant terminée.
La croissance des émergents et de la Chine devrait donc aussi ralentir. »

Et de conclure (cette note bourrée de tableaux) que :
« L’optimisme sur les marchés d’actions s’est déjà corrigé.
L’optimisme sur l’économie et l’ensemble des prix d’actifs pourrait aussi diminuer avec :
- la prise de conscience de ce que le retour du chômage vers le chômage structurel freine la croissance de l’OCDE ;
- la prise de conscience de ce qu’il peut y avoir des corrections des prix des actifs même avec des politiques monétaires expansionnistes ;
- le doute concernant le redressement des gains de productivité ;
- le ralentissement très probable de la croissance de la Chine et des pays émergents. »
D’accord, ils prêchent pour leur chapelle, mais tout de même…

Ça fait un bon mois que je vous dis que les « clignotants s’activent » subrepticement, même si ça ne restaient que des « signaux faibles » (le « petit-bout » de ma lorgnette…).
Là, il s’agit d’un signal « alarmant » : Les banquiers se couvrent, car ils savent que l’économie mondiale est assise sur un baril, un énorme baril de poudre, et qu’ils avertissent leurs clients que ça pourrait péter plus vite qu’on ne le croit (on y reviendra peut-être).
Question d’assurance-responsabilité : La dernière fois, ils ont payé plus de 360 milliards d’amende… avec de l’argent qui coulait à flot ininterrompu.
Comme l’argent, c’est « leur sang », ils prennent donc des précautions sachant que ça va être beaucoup plus difficile de survivre à l’avenir.

Revenons à vos préoccupations de « gauloisiens-béats » : Il y a le feu au Proche-Orient qui déboule déjà jusqu’en mer Égée et pire encore dans un proche avenir.
Il y a « Poux-Tine » qui montre ses muscles pour un mandat de 6 ans à renouveler sous peu.
Il y a « MacDo-Trompe » qui se retrouvera tôt ou tard embourbé dans ses mesures protectionnistes délirantes et les contradictions de sa politique dictée par les « faux-kons » des lobbies « militaro-industriels ».
Il y a « Théière-Mais » qui ne parvient pas à se dégager du Brexit », les élections « Ritaliennes » qui ont vu refleurir le concept de « Ritalexit » (on va y revenir rapidement).
Il y a « Mère-Quelle » qui sort affaiblie des dernières négociations de gouvernement alors que l’Europe de l’est – des partenaires importants pour les allemands – renâclent toujours plus fortement.
Et puis il y a « Jupiter » au milieu qui accélère la saignée et s’engage dans des réformes explosives (SNCF aujourd’hui, fonction publique demain) en vous promettant une « année-blanche » (prélèvement à la source) et des « baisses en fin d’année » (la taxe d’habitation).
Du coup, les sondages ne sont pas bons et ils vont encore l’être moins dans les semaines à venir. Ce qui de mon point-de-vue va l’obliger à finaliser plus rapidement qu’il ne l’avait prévu son « coup d’État » institutionnel au lieu d’y renoncer…

Franchement, franchement, l’année qui vient risque de ne pas être pavée que d’un champ de pétales de rose…
D’ailleurs et finalement, c’est ce qu’ils vous disent tous, pour mieux vous y préparer… psychologiquement, parce que de toute façon, c’est vous qui allez payer leurs errements.
Et « mon boss-à-moâ » m’énerve à ne pas vouloir le voir.
Je te vous jure…

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