Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 8 mars 2018

Que je vous raconte un peu

La semaine dernière,


Dans son discours de Mansion House, la Première-sinistre britannique a tenté de baliser un chemin pour sortir de l’Union européenne.
Il neigeait sur Londres quand « Théière-Mais » a fait son discours, sinon le plus important, au moins un des plus attendus, sur sa vision du « Brexit » depuis qu’elle le pilote côté « britan-nique ».
C’est assez drôle, car quand vous le reliez à celui de « Bling-Bling », ça vous annonce quelques « chaudes-heures » pour la « démocrature-appliquée ».


Je résume : Les trottoirs étaient gelés et glissants à souhait comme le terrain incertain sur lequel se retrouve la Grande Bretagne aujourd’hui.
Un discours si attendu qu’elle en a changé de ton. Elle a donné sa vision sur Brexit beaucoup plus forte qu’auparavant reconnaissant que son pays était dans une situation délicate (traduisez une merde-noire), et du coup, implicitement reconnu qu’elle n’était pas vraiment en position de force alors qu’elle devrait donc faire des concessions… fortes.
Un rappel à la réalité dirigé notamment vers le camp « hard » de son propre parti.


Toutefois, même après 45 minutes d’explications parfois très détaillées, les contradictions de la position britannique restaient là, totalement inchangées.
Les cinq principes posées en préambule paraissaient en effet bien vagues : L’accord devra respecter le résultat du référendum ; tenir longtemps ; protéger les emplois et la sécurité ; correspondre à un pays qui se veut « moderne, ouvert, tolérant et être une démocratie européenne » ; et renforcer son unité…
C’était en réponse à la feuille de route de « Barre-Niée » publiée peu avant et renforcée par les déclarations du Président de l’UE qui estimait que les choses n’avançaient pas.


Si « Théière-Mais » a pu faire preuve de réalisme (« La vie va être différente avec l’Union européenne, et l’accès au marché de l’autre sera moins facile que ce qu’il est aujourd’hui », presque une lapalissade !), même si, pour la première fois, elle reconnaît que des coopérations vont se poursuivre dans certains secteurs (la sécurité aérienne, l’atome, l’industrie chimique…), quitte à payer pour cela, il n’y a que « Beau-Boris-Johnson-and-Son », son sinistre des Affaires étrangères, pour pouvoir sérieusement affirmer que « le discours de Mansion House établit une vision claire et convaincante de notre futur partenariat avec l’Union européenne ».
Et il ne rigole même pas en disant ça…
Peut-être qu’il venait de fumer un « truc pas clair » juste avant ou avait mal digéré son porridge-matinal mélangé avec son « Fish-&-chips »…


La première contradiction n’a pas bougé : Le gouvernement britannique réclame des échanges aussi ouverts que possible, « avec le minimum de frictions » mais ne se voile pas la face : « Nous allons quitter le marché unique », a réitéré sa première-sinistre (« vision claire et convaincante », effectivement).
Ce qui est quelle que part une position intenable, comme le souligne un député conservateur (de son camp) qui n’a pas peur de critiquer la chef du gouvernement : « Le dilemme britannique est très clair : Theresa May veut une solution qui permettrait de quitter l’Union sans la quitter. Moi, je ne vois pas comment l’Union pourrait céder aux exigences britanniques. »
Point de vue partagé à Bruxelles où les commentaires acides sont toujours les mêmes, qualifiant le discours de Mansion House de « cakeisme », pour moquer le proverbe anglais « to have the cake and eat it », autrement dit, vouloir le beurre et l’argent du beurre.
La crémière, une autre fois…


La deuxième contradiction vient du refus clairement affiché vendredi d’une solution « à la norvégienne », qui bénéficie de l’accès au marché unique, mais paye et accepte un cadre réglementaire pour cela : « Nous ne voulons pas des obligations imposées à la Norvège », a clarifié « Théière-mais ».
Voilà qui est posé. Or, elle a beau être à la tête d’un pays souverain, elle ne peut laisser de côté les pressions qui s’exercent du reste du monde. Il n’y a même pas quinze jours, elle a reçu à Downing Street une délégation d’industriels japonais qui ont fait une déclaration très explicite : « Nous nous sommes implantés ici pour profiter du hub britannique à destination du continent, et nous entendons que l’accès au marché européen soit préservé. »
Quelles assurances a-t-elle pu leur donner ?
Quelle papier a-t-elle pu signer pour rassurer Carlos Ghosn, venu la voir l'année dernière en tant que président de Nissan, afin de lui garantir que l’usine de Sunderland, la plus importante d’Europe, pourrait continuer à assembler des véhicules, avec des stocks de pièces détachées qui représentent moins de deux heures de production, et dont 80 % des unités sont vendues sur le continent ?
On se demande…


Enfin la troisième contradiction passionne véritablement les Britanniques et Bruxelles : C’est la situation inextricable de la frontière entre les deux Irlande, que tout le monde veut conserver aussi virtuelle que possible, alors qu’elle marquera bel et bien le passage entre l’Union et un pays souverain qui ne veut plus en entendre parler.
Pour l’heure, il n’y a toujours pas l’esquisse de la moindre vague solution…
En réalité, de l’avis quasi-unanime, « Théière-Mais » a fait un coup politique : Elle a enfin réussi à prononcer un discours qui n’a pas mis le feu à son parti !
Mais elle n’a pas convaincu pour autant l’opinion qu’il y avait un chemin clair et des bénéfices assurés liés au choix du Brexit.
« C’est pour cela que fondamentalement l’équilibre des forces ne bouge pas » en dit, la rédactrice en chef de The Economist. « D’un côté, les arguments des Brexiters n’impriment pas. Et de l’autre, la catastrophe économique promise par les partisans du « Remain » ne s’est pas produite : Même si la Grande Bretagne affiche désormais une croissance moins élevée que celle de l’Union européenne, la situation ne s’est pas à ce point dégradée que les pro-Brexit puissent regretter leur choix. »
C’est un peu ce que je vous disais encore l’autre fois : Ils ne perdent pas leur flegme légendaire…


Et c’est là qu’il faut remettre en perspective (peut-être un peu « hasardeuse ») « Bling-Bling » qui a évoqué le lendemain à Abu Dhabi aux Émirats arabes unis, sa vision de ce que doit être un leader politique sur la scène mondiale. Et le conférencier de regretter que les démocraties modernes « détruisent » les leaderships… Mais si !
En commentant l’actualité internationale samedi soir à Abu Dhabi au forum « Abu Dhabi Ideas Weekend », qu’accueillait l’antenne locale de l’Université de New-York, l’ancien chef de l’État a défini ce que doit être un « leader mondial ».
Selon « The National », le principal quotidien basé à Abu Dhabi, il aurait affirmé : « Comment pouvons-nous avoir une démocratie et, en même temps, accepter un leadership ? Comment pouvons-nous avoir une vision à 10, 15, 20 ans et en même temps avoir un rythme électoral aux États-Unis, par exemple, de quatre ans ? Les grands leaders du monde viennent de pays qui ne sont pas de grandes démocraties », a-t-il constaté.
« Je crois que c’est le leadership qui fait le pays » avant de citer en exemple Abu Dhabi et le prince Mohammed ben Zayed. « J’étais le chef de l’État qui a signé le projet du Louvre d’Abu Dhabi. J’y ai mis mon énergie toute entière et le prince Mohammed y a mis sa vision toute entière. Nous avions besoin de dix ans. Dix ans ! Et nous avons été rapides. »


Pour avoir un leader fort dans des pays « qui ne sont pas de grandes démocraties » ce n’est toutefois pas synonyme de populisme : « Où est le populisme en Chine ? Où est le populisme ici (à Abu Dhabi) ? Où est le populisme en Russie ? Où est le populisme en Arabie saoudite ? Si les grands leaders quittent la table, les dirigeants populistes vont venir et vont les remplacer. » Ce qui n’est objectivement pas faux…
Et abordant la situation européenne, il a qualifié le Brexit de « cauchemar pour tout le monde ».
« Tout le monde y perd. (…) Le projet européen est vieux ».
« Nous avons besoin de mettre un nouveau traité européen sur la table qui repense l’Europe – sans considérer les 60 années passées, mais les 60 années à venir – et dire aux Britanniques : Vous avez décidé de quitter la vieille Europe, mais voici une nouvelle Europe. Votez maintenant si vous voulez être membre de ce club. »
Et d’ajouter : « Mais pour faire ça, il nous faut un leadership. »
Que « Théière-mais » n’a décidément pas…


Mauvaise idée : D’abord parce que les britanniques n’ont jamais cessé d’entraver l’UE dès qu’ils y ont participé, prenant seulement le meilleur qui les arrangeaient, déclinant avec force et ténacité le reste. Et rappelez-vous, ils ont fait des pieds et des mains pour y rentrer alors que le Général De Gaulle y avait mis son veto.
Effet pervers collatéral de « Konne-benne-dites » : Il a fallu que « Pompon-Pie-doux » accède à l’Élysée pour les laisser rentrer…
Ensuite parce qu’ils veulent d’une Europe calquée sur eux-mêmes et rien d’autre.
Enfin, comme le dit lui-même « Bling-Bling », ils n’ont plus de leader : Ce n’est pas « Théière-Mais » qui peut reprendre le rôle de Churchill ou d’un autre…
Une époque révolue.
Et il en va tout autant en « Ritalie » après l’explosion de la vie politique écartelée entre leur « Marinella-tchi-tchi » et leur « Mes-Luches », voire en « Teutonnie », dans une moindre mesure, où « Mère-quelle » retrouve son fauteuil mais en restant en « liberté-surveillée » avant son crépuscule définitif, ni en « Hispanie » qui, même en restant ferme sur les principes, ne sait pas relancer le processus d’unification de la Catalogne à la couronne…


La solution, c’est naturellement la « dictature » : « Poux-Tine » (qui vient encore de bander ses muscles et de faire exécuter un traite du MI6 par des « mafieux » à coup de poison), le Chinois (qui restera jusqu’à ce que mort s’en suive), le Coréen également, voire « Trompe » qui se balance du Congrès et de ses opposants (voire de ses alliés politiques) comme de sa première-pipe.
Autant de forme de dénégation démocratique…


Ceci dit, les plus « en avance » dans la mise en place d’une « démocrature » (dictature assise sur la démocratie-élective), ça reste le russe et le chinois.
Dès lors que les choix du peuple sont dictés par le pouvoir en place, pourquoi s’en méfier ?
Il y a continuité et donc « leadership » établi sur la durée souhaitée par « Bling-Bling ».
Vous aurez d’ailleurs noté que, puisqu’on ne peut plus faire confiance aux choix des peuples « éclairés » aux lumières du populisme (Cf. la « Ritalie » dernièrement, mais encore bien d’autres auparavant), il suffit de refouler les abstentionnistes et de « guider » les minorités.
Car vous avez vu qu’un pays comme la « Gauloisie-des-lumières » qui applique cette stratégie est capable de voter à presque 50 % (« Marinella-tchi-tchi » + « Mes-Luches ») pour des populistes et d’élire un « Jupiter » avec seulement 24 % des suffrages…
« Démocrature-appliquée », c’est le bon terme.
Du coup, vous avez un « leader » qui se prend même pour « Jupiter » (on ne peut plus « leader-issime »).
Pas mal non ?
Les faits & dires des uns et des autres donnent corps (jusque-là invraisemblable) à ces analyses.
Craignez donc la suite à suivre.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire