Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 23 avril 2018

« Jupiter », l’européen

Pour résumer l’intervention de mardi dernier,

Alors même que le premier ministre canadien faisait la promotion de son traité de libre-échange avec l’UE, la position « jupitérienne » est assez simple (et « complexe » « en même-temps ») : Non à la tentation populiste (Hongrie, Ritalie, …) : « Je ne céderai à aucune fascination pour les régimes autoritaires » (« La réponse n’est pas la démocratie autoritaire, mais l’autorité de la démocratie. ») ;
Oui à une « souveraineté européenne (…) sans diluer la nôtre » dans les domaines clés (défense & sécurité, éco, énergie, numérique, culture).
Une nouvelle proposition : « créer un programme européen qui soutienne financièrement les collectivités locales qui accueillent des réfugiés ».
Surtout, il appelle à « hâter le pas » et à refuser « l’Europe qui ne propose rien ». Un message direct à le « Teutonnie » de « Mère-Qu’elle »…

On peut y voir un « nouvel espoir » en dit « Bunker ».
Ou on peut regarder les faits.
Les faits c’est ce qu’a examiné « Wolfgang Münchhausen », l’un des meilleurs spécialistes de l’UE, dans le Financial Times. Sa conclusion : « Jupiter » et son projet de réforme de l’Europe ont un petit problème : La « Teutonnie ».
Plus spécifiquement, il pointe que le parti de « Mère-Qu’elle » (la CDU/CSU) a perdu 1 million de voix au profit de partis remettant en cause la construction européenne (les libéraux démocrates du FPD et les populistes de l’AFD), ouvertement exprimé sa réticence au projet « jupitérien » de réforme de la Zone Euro.
Mais surtout, il relève que « Jupiter » a perdu son seul allié au sein de la coalition gouvernante « Teutonne » : « Martin Schulz ». L’ex-patron des socio-démocrates allemands qui partageait les vues du Président gaulosien est le loser des négociations « mère-qu’elliennes » et a dû laisser la place à Olaf Scholz, nommé ministre des finances à sa place et nouvel homme fort du SPD.
Or celui-là est « notoirement peu enthousiaste » à l’égard des réformes de la Zone Euro proposées par « Jupiter ».

Mais encore, « Jupiter » aura défini « l’identité de l’Europe » comme « la passion de la liberté, le goût de l’égalité et l’attachement à la diversité », alors qu’on peut penser que la citoyenneté européenne sera le produit du concret d’expériences partagées.
Et, symbolique, le député belge Philippe Lamberts a « offert » une corde verte  au « premier de cordée », image employée en 2017 pour évoquer « ceux qui réussissent » : « Vous avez pris coutume d’offrir à vos hôtes un cadeau symbolique, permettez-moi de faire de même. »
 « Votre foi en eux est inébranlable. Dans nos sociétés, cette corde n’existe plus : les riches s’enrichissent, les classes moyennes stagnent et se précarisent tandis que les plus fragiles sont abandonnés à leur sort », a lâché le député belge.
Et d’expliquer que cette corde était le symbole « de ces liens qu’il est urgent de retisser au sein même de nos sociétés et entre elles ».
« Votre action en France raconte une tout autre histoire. Une histoire qui met à mal la devise de votre pays : « liberté, égalité, fraternité ». »
L’humour belge, décidément…

« Où est la liberté lorsque des policiers armés débarquent au petit matin pour arrêter des jeunes dont le seul tort serait d’avoir occupé pacifiquement un chantier ? Ma fille en était. Elle fut emmenée devant son fils de deux ans loin de chez elle pour subir pendant toute une journée un interrogatoire », a ensuite révélé l’eurodéputé.
À l’issue de cette prise de parole, « Jupiter » a tenu à répondre à l’eurodéputé écologiste : « Vous pouvez tenir des propos d’estrade car vous avez le confort de ce salon. Au nom du respect que j’ai pour ce Parlement, je ne peux vous laisser dire des bêtises et contre-vérités », a balayé le chef de l’État.
Ils étaient « mignons » tous ceux-là…

Plus sérieusement, c’est la suite de sa vision de l’Europe déjà affirmée à Athènes, à la Sorbonne, ou à Francfort. « Je ne veux pas faire partie d’une génération de somnambules », a-t-il clamé. Et de reconnaître que quelques initiatives du président de la République ont déjà passé quelques feux verts, comme la relance de l’Europe de la défense, la création d’une vingtaine d’universités européennes d’ici à 2024, et l’organisation, partout dans l’UE, de « consultations citoyennes ». Lancées le même jour, mardi 17 avril à Épinal (Vosges), elles doivent « libérer la parole sur l’Europe, redonner confiance et éclairer le débat ».

Mais il y a eu aussi les espoirs douchés, comme celui d’instaurer des listes transnationales aux élections européennes de 2019 en utilisant les 73 sièges laissés par les Britanniques après le « Brexit ». Ce sont les eurodéputés eux-mêmes qui ont torpillé cette idée en février dernier, à 368 voix contre 274.
« De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace et l’Europe sera sauvée ! » aura encouragé un autre Belge, chef de l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (ADLE), groupe le plus proche de la philosophie de  « Jupiter ».
Pas sûr que cette référence à Danton suffise à surmonter tous les obstacles auxquels se heurte le dirigeant « gauloisien » dans sa « révolution » européenne.

« Quand il a employé la formule pour la première fois (le repli des nations), je l’ai trouvée magnifique, gênante, provocante. Hier, il l’a bien déclinée », expose « Al-Hun-Lama-Sourd », membre du Parti populaire européen (PPE).
La « souveraineté européenne » est nécessaire « pour montrer aux citoyens que nous pouvons les protéger ». Mais l’effet des mots s’estompe y compris dans les rangs des eurodéputés les plus europhiles. L’élu Vert « Yan-Nique-Yoda » lui a justement expressément demandé de ne pas ratifier le traité de libre-échange avec le Canada (Ceta), et de stopper la négociation avec le Mercosur qui, selon lui, est la porte ouverte au gaz de schiste et aux OGM…
« Comment pouvez-vous prétendre défendre une Europe qui protège et œuvrer à imposer ces accords de libre-échange qui vont la détruire? Comment revendiquer une souveraineté européenne quand ces accords la désintègrent pour mieux la livrer à des lobbys surpuissants ? », a-t-il demandé.
Quant aux eurosceptiques, ils en ont profité pour faire entendre leur petite musique. L’eurodéputé « F.Haine » « Floflo-Philippe-pipeau », au sein du groupe des Patriotes, a érigé en modèle le « Brexit » contre « ceux qui ont confisqué le pouvoir au peuple ».
S’il savait comment le « Brexit » a été obtenu (idem pour l’élection de « McDo-Trompe » et même celle de « Jupiter » plus quelques autres…), il a raison de parler de « confiscation » mais ça reste insuffisant : On entre en « démocrature-appliquée » (d’autres en disent de « dictature-molle ») par le biais technologique : C’est Internet qui a confisqué le « pouvoir du peuple ».
Bref, ambiance et ambivalence…

Et constant avec lui-même (c’est sa mission depuis qu’il a été porté par tous-ceux- qui font et défont les « démocratures »), « Jupiter » s’est dit prêt à augmenter sa contribution au budget européen.
Il s’en fout, ce n’est pas son pognon, mais le vôtre…
À ses yeux, il faut aussi et surtout augmenter les ressources propres, et conditionner la solidarité budgétaire au respect de l’État de droit, pour dissuader les dérives autoritaires.
Pas forcément idiot…
Mais il ne s’est en revanche pas attardé sur le sujet. Il doit encore trouver des compromis avec Berlin et les pays du nord. Son idée d’une gouvernance propre de la zone euro, avec un ministre dédié a en  effet peu de chances d’aboutir actuellement. Alors il s’est contenté de rappeler qu’il fallait « trouver un cheminement pour aller vers une forme institutionnelle et démocratique beaucoup plus intégrée ».
« Défiler sur des tapis rouges en chantant l’Ode à la joie ne suffit pas, il faut des actions concrètes » (référence au soir de son élection et à son discours à la Sorbonn), a martelé mardi 17 avril le président du groupe des sociaux-démocrates, « Oudo-Boulle-man », rappelant notamment au président l’opposition Gauloisienne à l’instauration d’une taxe sur les transactions financières dans l’UE.
Eh, il n’est pas l’élu de la ploutocratie-bancaire pour rien.
Moi-même, j’y ai renoncé, préférant la CSPM, beaucoup plus « fiscalité-comportementaliste » qu’une sorte de taxe-sur-les-billets d’avion à la « Chi » qui n’a jamais été qu’un moyen de plus de racketter le chaland.
Le chef de l’État, lui, aura insisté sur la nécessité de parachever l’union bancaire d’ici à mai 2019.

Ne pas attendre l’unanimité pour décider. « Jupiter » honnit l’idée qu’en Europe, « celui qui ne veut pas avancer puisse bloquer les autres ». Il promeut le vote à la majorité qualifiée des États membres, au sein du Conseil européen (le co-législateur, avec le Parlement européen). « Si l’Europe avait toujours attendu la totalité du club, vous ne seriez pas là », a-t-il lancé aux eurodéputés.
Ce qui n’est pas faux.
Cette logique ne va pas sans inquiétudes en dehors de l’axe « Paris-sur-la-plage »/« Das-Groβ-Berline » : « Ne vous méprenez pas, monsieur le président : le progrès en Europe ne peut être déterminé par l’entente aléatoire entre deux chefs d’États », a pour sa part martelé Guy Verhofstadt.
Quant à l’ouverture à de nouveaux membres, il ne soutiendra « l’élargissement que si l’Europe connaît d’abord un approfondissement et une réforme », notant ce que tout le monde sait, à savoir qu’une « Europe qui fonctionne difficilement à 27 » ne peut pas « cavaler à 30 ou à 32 ». D’où l’idée d’avancer avec un noyau dur prédéfini, suivant une logique par projet.
Faudra que j’attende encore pour voir l’UE inclure les territoires situés à proximité du détroit de Béring…

Reste la difficulté de la « migration » (sujet de fronde chez les « marcheurs-même-pas-en-rêve »). C’est là le raccourci : « créer un programme européen » pour financer les collectivités locales accueillant des réfugiés, afin de dépasser « le débat empoisonné » sur les quotas de répartition au sein de l’UE. Par cette suggestion de bonus aux territoires d’accueil, il ne résout pas la question des pays qui refusent les migrants, comme la Pologne ou la Hongrie. Le droit d’asile, en effet, répond aux législations nationales et non locales.

Par ailleurs, sachez que les textes européens en cours d’examen censés homogénéiser les législations sont au point mort. Les États membres se sont pourtant donnés jusqu’au sommet européen de juin pour sortir de l’impasse, notamment sur le règlement Dublin, selon lequel il revient au premier pays d’entrée – le plus souvent l’Italie et la Grèce – de traiter une demande d’asile.
Le président veut convaincre les élus européens qu’en ce moment particulier, il va jusqu’à estimer qu’« une forme de guerre civile européenne réapparaît ».
Or, ce « n’est pas le peuple qui a abandonné l’idée européenne, c’est la trahison des clercs qui la menace », charge encore le chef de l’État, pour mieux pousser son projet de refondation, au cœur de sa stratégie politique face à la montée des populismes.
« Le prochain mandat européen doit être un mandat de refondation de l’Europe. Or, on ne peut pas le faire avec des structures et des habitudes qui correspondent aux défis d’autrefois », plaide un député « LREM-même-pa-en-rêve ».

En bref, il faudra attendre les prochaines élections européennes de mai 2019 pour faire avancer radicalement le projet européen : Pas très nouveau finalement.
Ça ne valait peut-être pas un discours, qui ne nous aura rien appris (hors peut-être, une « petite-baisse-de-régime » dans la frénésie « Jupitérienne » de « transformations »…
C’est finalement la conclusion qui s’impose, même si « Jupiter » y a planté « sa graine ».
C’est quand même dommage : À ce moment-là, je serai probablement mort !
C’est qu’un an, c’est long, à mon âge-avancé…

2 commentaires:

  1. Jusqu'alors j'établissais 30 bonnes raisons de sortir de l'Europe. Désormais une 31eme m'est apparue Martin Selmayr

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour "JP 2" !

      Personnellement, je n'en vois pas beaucoup (hors-peut-être quelques améliorations à faire, juridiques, fiscales, sociales et même "linguistique" et naturellement quant aux "frontières" : Une UE à 27, c'est intenable, il va bien falloir s'en rendre compte tôt ou tard, et je pense en premier aux "polaks").

      Un continent déchiré par des millénaires de guerres-perpétuelles qui, soudainement évite de s'autodétruire depuis deux génération (la troisième arrive), je trouve ça assez spectaculaire comme réussite.
      Regardez donc autour de vous (et hors la Suisse) ce spectacle de désolation que l'espèce humaine renvoie d'elle-même...

      Ceci dit, l'UE ne sera complète que quand elle ira jusqu'à Vladivostok. Mais je crois que je serai mort avant...
      Au moins, on pourra en conclure que "mon cousin" (celui qui dort dans son septuple cercueil sous les ors des Invalides, entouré de ses maréchaux), c'était vraiment un avant-gardiste... très optimiste !

      Bien à vous !

      I-Cube

      Supprimer