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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 11 avril 2018

Mon boss persiste à m’énerver

Le mois dernier…

C’était en raison d’une divergence de vue sur les « chiffres de l’économie » et leurs interprétations.
Rien à cirer : Je sais que j’ai raison et je le lui ai démontré (à vous aussi, d’ailleurs).
À l’époque, il râlait parce que mon activité londonienne n’est pas à la hauteur de ses espérances, même si c’était parfaitement prévisible : Il pariait sur « débâcle annoncée du Brexit ».
Maintenant, il parierait presque sur une « glorieuse réussite » !
Vous savez, les girouettes, sans conviction…
À l’époque, à Londres, les autorités soufflaient le froid et le chaud tous les jours et même plusieurs fois par jour.
Et je vous disais qu’au contraire des Cassandre, « ils » s’armaient pour affronter la tempête qui s’annonçait.
Depuis, ils ont enfin l’esquisse d’une « feuille de route » et voilà « mon boss-à-moâ », qui change son fusil d’épaule, estime, sans même le moindre sens critique, que le « Brexit » sera un succès.
Le mek, il lit trop… puisqu’il s’agit pour l’essentiel des dernières analyses du GAEB…

Ces meks-là, je te vous jure, même avec leur « réussites » passées, parfois, ils « font masse » et me gonflent.
Il faut quand même se rendre compte d’un détail : Pour la première fois en plus de 200 ans, le maire « Sadique-Khan », aura reconnu que Londres a dépassé New-York City quant au nombre de meurtres.
La délinquance quotidienne, je ne te vous raconte pas encore…
C’est paru discrètement dans « The Times » : La capitale multiethnique de Grande-Bretagne a supplanté la ville étasunienne, si réputée jadis pour son fort taux de criminalité.
En février, Londres s’est honorée de 15 meurtres contre 15 pour New York, et semble avoir encore devancé « Gotham » en mars, avec 22 meurtres à 21…
Des « détails » qui ne trompent pas, même s’ils restent insignifiants au regard des « grands-défis » économiques, je l’admets.

Il n’en reste pas moins vrai que jusqu’à présent, médias et analystes ont été unanimes (probablement à tort) : Le « Brexit » représente un avenir incertain et dangereux pour le Royaume-Uni et seulement pour le Royaume-Uni…
Gag ! Personne n’a vraiment calculé ce que ça représente pour le continent européen (probablement autant), ni encore moins autour de la planète.
Je rappelle à l’occasion que l’UK, c’est un empire « marin » et qu’en mer, les frontières n’existent pas.
Les USA, qui ont mené deux guerres mondiales dans deux océans différents l’ont parfaitement compris, eux.
Même les russes ont du mal à l’admettre…

La première phase de négociation de « Brexit » vient de s’achever et la seconde démarre. Elle portera sur la période de transition et sur la relation future entre les deux parties. À cette occasion, le gouvernement britannique à qui l’on reprochait depuis le début un manque de clarté et de réalisme a éclairci un certain nombre de points et exposé un plan de sortie concret.
La Commission, de son côté, s’est montrée de moins en moins coopérative, et impose des exigences objectivement jugées par certains totalement irréalistes.
En réalité, le « Brexit » est un échec majeur de la Commission européenne qui aurait dû lui imposer d’enclencher sa propre réforme.
Question de calendrier – et d’élections en « Teutonnie » et en « Gauloisie » – des occasions ont été perdues et si au lieu de cela, en 2019, on se retrouve dans une situation où le Royaume-Uni libéré de la tutelle bruxelloise, s’est repositionné avec succès alors que l’UE patauge toujours dans ses dysfonctionnements, que croyez-vous qu’il arrivera ?

Avec l’abandon d’une réglementation commerciale trop contraignante de la tutelle bruxelloise, c’est loin d’être garanti avec les accords à prendre couvrent les services financiers. Le discours du 2 mars de la cheffe de gouvernement britannique a définitivement clarifié un point qu’elle avait largement annoncé : La future relation euro-britannique sera encadrée par un accord de libre-échange. Ce qui est acquis, est que cet accord garantira, c’est un commerce de marchandises exempt de barrières douanières et de quotas (mais restera probablement une douane qualitative), étant donné que cet objectif est partagé par les deux parties à la négociation. Pour les Européens, ce point apparaît comme évident puisque la balance commerciale des biens est largement à l’avantage du continent. Pour les Britanniques, cela leur permettra de limiter le coût de leurs importations.
En revanche ce qu’il reste à négocier, ce sont les termes d’échanges relatifs au secteur des services. Là, le rapport de force s’inverse, le Royaume-Uni est excédentaire dans les échanges de services avec l’UE. La Commission, dont l’objectif reste que l’économie britannique se porte moins bien après la sortie du marché unique pour prouver aux 27 qu’il fait froid hors de l’UE, compte bien limiter l’accord sur ce point-là.
Ceci est d’autant plus facile que la plupart des accords commerciaux ne couvrent que très peu ce secteur.
Pour ce qui est des services financiers, aucun accord commercial n’a jamais réussi à les prendre en compte. Or, c’est un secteur important du secteur pour l’économie britannique (et surtout la City).
Une importance réelle mais parfois surestimée.
En effet les business services, qui couvrent des domaines comme le conseil légal, le consulting ou le marketing, représente une valeur totale supérieure à celles des services financiers. Et les business services seront sans doute plus facile à prendre en compte dans l’accord de libre-échange, la finance ne constitue donc pas le seul atout britannique et les pertes provoquées par un accès restreint au marché financier européen ne seront donc pas irrémédiables.
Là, « mon boss-à-moâ » patauge grave…

Mais ce qui est aussi important, c’est le repositionnement du pays sur une nouvelle base, un espace politico-commercial vaste et connecté où les Britanniques sont vraiment les maîtres. Bien sûr, c’est sur leur ancien empire qu’ils œuvrent à se repositionner : Le Commonwealth.
Je vous l’avais indiqué.
Le Department of International Trade sera l’hôte du sommet du Commonwealth dans les jours qui viennent (avril 2018) et l’engagement britannique pour un commerce libre et global est à la tête de l’agenda de la rencontre.
« Théière-mais » l’a rappelé le 13 mars 2017 (jour du Commonwealth) : « Alors que nous visons la création d’une Grande Bretagne réellement globale, les profonds partenariats que nous partageons dans un Commonwealth du XXIème siècle peuvent nous aider à renforcer la prospérité et la sécurité de nos citoyens, et de ceux de nos nombreux amis et alliés à travers le monde ».
Plus ciblé, la région nord-est de l’Angleterre organise elle aussi une rencontre entre 300 représentants d’entreprises et des experts des relations avec le Commonwealth. L’événement marque le lancement de la première « Merseyside & Cheshire Commonwealth Association » dont l’objectif est de créer un large réseau de particuliers et d’organisations engagées dans la promotion des liens commerciaux et culturels entre le nord-est de l’Angleterre et les 52 États membres de l’organisation intergouvernementale.
Et là, ils ont des atouts à cultiver : La langue et le système légal.

Le rayonnement des universités, la capacité d’innovation et de recherche scientifique et technologique sont des éléments qui peuvent également être mis au service du commerce international.
On peut considérer que les pays les plus intéressants pour le Royaume-Uni sont le Canada, l’Inde et Israël.
L’analyse ? Les deux premiers font toujours partie du Commonwealth, le Canada partage la même langue officielle et les deux autres la pratiquent largement. Tous trois disposent du même système légal. Et ces facteurs se sont toujours montrés décisifs dans les échanges commerciaux internationaux, qui reposent avant tout sur la compréhension entre clients et fournisseurs et sur la capacité à appliquer le contrat qui les lie.
On peut même rajouter le Nigeria pour les plus optimistes.
Quant à Israël, c’est chasse-gardée des USA… La « home-fleet » n’ira pas soutenir l’État Hébreu dans ses combats, c’est une évidence : Elle n’en a pas les moyens.

Mais si le Canada apparaît aujourd’hui comme offrant les plus importantes opportunités pour le Royaume-Uni, avec une possibilité d’augmenter les échanges commerciaux à hauteur de 7 milliards de livres, je ne suis pas bien sûr que les canadiens deviennent des supplétifs de l’économie britannique.
Eux sont plutôt tournés vers leur voisin continental, les USA.
Le Royaume-Uni offrir aux citoyens Canadiens un accès plus fluide à la Grande Bretagne pour venir y vivre ou y travailler ?
Mon boss y croit, moi je ne vois pas trop l’attractivité que cela pourrait représenter pour les canadiens, d’autant qu’on n’en voit pas beaucoup dans les rues de Londres.
D’ici 2030, c’est l’Inde qui présenterait les meilleures opportunités, du fait de la croissance plus importante que celle des pays développés et que le pays, et sa région, pendant les années à venir en prétend « mon boss ».
Il m’énerve : La relation indo-britannique a toujours été beaucoup plus compliquée à approfondir pour le Royaume-Uni, l’Inde restant l’un des pays les plus protectionnistes du monde. Sans compter que les Anglais n’y ont pas laissé que des bons souvenirs là-bas…
Le Nigeria offrirait également d’intéressantes opportunités commerciales, à hauteur de près de 3 milliards de livres. Mais là aussi d’importantes difficultés persistent, dû à l’instabilité du pays. Un accord de libre-échange semble donc difficilement envisageable à moyen terme mais le soutien britannique aux efforts de développement du pays pourrait porter ses fruits, en termes d’infrastructures clés, à des échéances plus lointaines.

Quant à faire du Royaume-Uni un hub du commerce international, je demande à voir : Hong-Kong occupe déjà le leadership et de loin, même si la demande mondiale est grandissante dans le secteur des services…
Dans ces conditions, on constate que, certes, le Royaume-Uni dispose de toutes les cartes pour faire du « Brexit » une réussite. Et à présent que le gouvernement et le parti conservateur sont plus unis derrière leur leader et qu’ils entrent dans une phase de négociation plus confortable que la précédente, ils vont pouvoir se concentrer sur le fait d’obtenir le meilleur accord possible auprès des Européens.
Et « mon boss » les voit comme nouant et développant leurs partenariats avec leurs « Old friends and New allies » dans le but de devenir un intermédiaire entre les deux mondes…
C’est faire fi des difficultés et, même si les défis sont réels, parfois se mettre soi-même au pied du mur est le meilleur moyen d’opérer le plus efficacement et le plus rapidement possible de nécessaires réformes structurelles pour se mettre dans le sens de marche d’un monde nouveau, moins occidentalo-centré, qui anticipe l’émergence des nouveaux marchés.

Je rappelle que l’UE a aussi beaucoup à perdre d’une relation commerciale de mauvaise qualité avec leur partenaire d’outre-Manche. Ne pas renvoyer une image trop dure dans le cadre des négociations qui pourrait se retourner contre la Commission.
Déjà qu’elle n’est pas très populaire auprès des citoyens européens, une négociation en forme d’expédition punitive a déjà contribué à jeter dans les bras de « Théière-Mais » un establishment britannique qui ne lui était pourtant pas acquis, mais a aussi toutes les chances de déplaire fortement aux citoyens du continent de plus en plus allergiques à cette Commission autoritaire et que certains jugent illégitime.

2019 pourrait ainsi se transformer en point de bascule pour l’Union européenne et le Royaume-Uni si la première s’avérait incapable de modernisation/transformation tandis que le second arriverait à prouver que, hors de la tutelle de Bruxelles, on peut reconstituer un empire commercial moderne et ultra-actif en 2 ans…
C’est son point de vue.
Si la Commission n’y parvient pas comme il l’anticipe un peu benoîtement, les États membres suivront tous peu à peu l’exemple du Royaume-Uni, sans éclats et sans referendum, simplement « de fait ».
L’effet domino aurait alors déjà commencé, qui ira en s’amplifiant. Et « de fait », le Royaume-Uni avance alors qu’il est toujours dans l’UE. « Ce que fait actuellement ce pays, tous les États membres de l’UE peuvent en fait le faire. »
Je le croyais plus européaniste que ça…

Prise de bec : Parce qu’il faut bien rappeler que si la « catastrophe » annoncée par les « remain » n’a heureusement pas eu lieu, tout n’est pas rose pour autant. La croissance progresse plus lentement qu’ailleurs en Europe (et même qu’en « Gauloisie-jupitérienne » pourtant à la traîne) : La preuve, « Jupiter » est repassé devant les anglais en terme de « poids économique » mondial. Ce n’est pas parce qu’on s’est mis à bosser « Hexagonie », mais parce que ça « a ralenti » en « Britannie ».  En plus le spectre de l’inflation est réapparu, assommant les classes laborieuses (et les rentiers) plus lourdement que sur le continent.
Probablement même que cette croissance britannique reste soutenue par la dévalorisation rampante de la Livre. Ce n’est pas certain, mais ça existe tout de même. Et pour peu que la BoE en décide de remonter ses taux d’intérêt…
C’est d’ailleurs ce qu’anticipent bien des investisseurs industriels depuis quelques-temps (sauf parmi les « autistes-trisomiques »).

En bref, je reste persuadé que mes « accueillants » ont certes des atouts à faire valoir, c’est certain et comme ils s’en occupent intelligemment, et qu’il n’y aura pas de catastrophe annoncée.
En revanche, laisser croire que tout sera plus rose après qu’avant, c’est d’une konnerie abyssale sans nom…
Je préfère penser que sur le continent, ils ne sont pas plus kons que ça (hors Monaco, même si eux vivent « sur leur nuage ») : Ambiance vendredi « au siège »…
M’énerve, mais m’énerve, vous ne pouvez pas savoir combien !

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