Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 29 mai 2018

La fabuleuse « Ritalie »

Le mariage de la carpe et du lapin

C’est un peu comme si « Mes-Luches », « Marinella-tchi-tchi » et « Dupont-Gnagan » avaient réussi à se mettre d’accord sur un programme de gouvernement entre les deux tours des présidentielles…
De toute façon, à quelques nuances près, ils avaient le même programme (cf. les huit posts de la série : http://flibustier20260.blogspot.fr/2014/06/lavenir-vu-par-un-quart-des-electeurs.html) ; ils avaient le même électorat, surfaient sur le même rejet « de classe », seule leur haine dogmatique les a séparés (hors la « manif pour Mireille Knoll » qui ne serait finalement pas un meurtre antisémite, mais reste un meurtre tout de même, parfaitement inutile et ignoble).
La « Gauloisie-jupitérienne », face à ses « carences-imbéciles », aura préféré « Manu-MacRond » et celui-ci s’est mis « En Marche » pour faire le programme du « Chi » de 1986… avec 31 ans de retard !

Alors que les « ritaliens » ont su, après moult rebondissements et pour éviter d’avoir à retourner aux urnes, trouver un accord de gouvernement par le Mouvement 5 étoiles de Luigi di Maio et la Ligue de Matteo Salvini qui doit permettre au pays de sortir de l’impasse politique dans laquelle elle est empêtrée depuis le mois de mars dernier. Pour finalement aller devoir y retourner : Ils sont splendide !
Car leur programme proposait des mesures controversées même si une sortie de l’euro semblait (semblait seulement) pour finalement être désormais exclue.
Un « mariage du siècle » qui ne tiendra même pas le temps de se mettre au travail, finissant en quenouilles avec de nouvelles élections à la clé : Je vous avais prévenus, ils ont l’habitude…

Dans un document de 58 pages, les deux forces politiques ont apporté des précisions sur les 30 principales mesures qu’elles veulent mettre en place au cours de leur mandat. Et la Bourse de Milan a accueilli froidement la publication de ce programme élaboré par les deux formations politiques, en vue de présenter le premier exécutif antisystème dans un pays fondateur de l’Union européenne.
J’en reprends quelques mesures phares (avant d’y revenir probablement une prochaine fois), pour mémoire :

1 – Réduction de la dette par une politique de soutien à la croissance.
Confrontée à un ratio de dette important (plus de 130 % du PIB), le pays fait régulièrement l’objet de critiques de la part de l’Allemagne et des partisans de la rigueur budgétaire sur le Vieux Continent. Dans leur programme commun, la Ligue et le Mouvement 5 étoiles mettent en avant une réduction de la dette par une politique de soutien à la croissance, sans passer par une augmentation de la fiscalité ou des mesures d’austérité.
Pour favoriser l’investissement public, ils défendent la modification des règles européennes afin que les dépenses engagées dans l’investissement public ne soient pas prises en compte dans le déficit budgétaire. Un scénario qui présente rapidement des limites au vue du fonctionnement des institutions européennes. S’il est bien sûr possible de réviser les traités européens, le processus de modification prend généralement du temps au regard des révisions précédentes.
Notez que c’est une des conséquences de l’idée d’une « règle d’or » un temps chantée sur tous les tons par « Bling-Bling » : Zéro déficits de fonctionnement, hors l’endettement à valeur d’investissement.
On y viendra tôt ou tard, car ce n’est que « logique », qui interdirait donc « l’emprunt à consommation » pour les États mais assurerait l’investissement « pour l’avenir » (puisque vous en avez pour 56,3 milliards [http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/09/ca-devient-agacant-la-longue.html] sans compter les 35 de la SNCF).

2 – Donc, pas de sortie de l’euro en vue
Le programme ne comporte effectivement aucun élément relatif à une sortie de l’euro, ce qui a satisfait les autres bourses, restées presqu’insensibles. Ce n’est plus vecteur d’inquiétudes quant au maintien de l’Italie au sein du bloc monétaire. Ils ont toutefois évoqué la volonté des deux partis de demander l’effacement de 250 milliards d’euros de dette et de réclamer des procédures permettant aux États membres de sortir de l’union monétaire avait ébranlé mercredi en huit les marchés transalpins, faisant plonger la Bourse de Milan et grimper les rendements de la dette souveraine ritalienne.
Le programme entend « revoir, avec les partenaires européens, le cadre de la gouvernance économique », y compris la monnaie unique, pour « revenir à la situation des origines dans laquelle les États européens étaient mus par une intention sincère de paix, de fraternité, de coopération et de solidarité ».
C’est beau comme un camion de pompier tout neuf.
Même si les populistes proposent également une renégociation des traités européens.
Les peuples n’en font qu’à leur tête, c’est sûr, depuis que les outils de micromarketing de « Cambridge-analytica » ont fait leur travail, mais les responsables ne vont pas au bout de leur démagogie depuis le pétrin dans lequel se sont engagés les Britanniques.
Et encore, eux ont toujours gardé leur Livre-Sterling…
Même « Marinella-tchi-tchi » semble y renoncer, « Dupont-Gnagan » également et « Mes-Luches » ne l’a jamais souhaité.
Il n’y avait bien que « Monte-et-bourre-la » qui vous avait proposé de « toute revoir » sans sortir de l’euro…

3 – Simplification de la fiscalité
Au niveau du Trésor public, les deux formations proposent une réforme de la fiscalité « courageuse et révolutionnaire » !
J’aime bien ce genre de slogan…
Elles veulent simplifier la fiscalité sur le revenu des personnes et celle sur les entreprises avec deux barèmes de 15 % et 20 % par le biais d’une « flat tax ».
Plus fort que « Jupiter » qui s’en tient à 30 % pour l’IR et fera du 25 % pour l’IS. Notons que les tranches actuelles sont taxées entre 23 % et 43 % (sauf sur les revenus monégasques : Je sais, j’en ai bénéficié quelques temps).
Les futurs dirigeants veulent encourager la politique familiale en accordant une déduction fiscale de 3.000 euros pour les familles (alors qu’en « Gauloisie-des-naissances », elle a régressé depuis des années…)

Le programme propose la mise en place d’un revenu de citoyenneté d’un montant de 780 euros par mois aux personnes en situation de précarité, pour faciliter leur réinsertion et stimuler la consommation (du « Âme-mont »). En revanche, les bénéficiaires ne devraient pas avoir le droit de refuser plus de trois offres d’emploi en deux ans (du « Jupiter »).
Les deux partis sortis victorieux du dernier scrutin veulent ouvrir un dialogue avec l’Union européenne dans le but d’utiliser 20 % du fonds social européen pour aider l’Italie à installer un revenu universel.
Pas bien sûr que ça plaise « outre-alpinisme »…
Sur le plan économique, le document signalait le développement de la « green-economy » et des voitures électriques (du « Sœur-Âne », la parigote).
Au niveau de l’emploi, l’accord propose l’instauration d’un salaire minimum et une enveloppe de deux milliards d’euros dans les dispositifs d’aide à la recherche d’emploi.
Ils me font marrer : Ils ont tous « un emploi », parfois plus, mais ça n’entre pas forcément dans l’économie « officielle », un des échecs de « Matteo-Rhin-zi ».

4 – Recul de l’âge de départ à la retraite
Au niveau des retraites, le futur gouvernement propose un recul progressif de l’âge de retraite, qui doit passer à 67 ans en 2019 alors que la quatrième économie de l’UE est déjà confrontée au vieillissement de sa population.
Du « Fifi-le-souteneur » repris et bientôt en accélération par « Jupiter »…
L'âge de départ est actuellement fixé à 66 ans. Le projet affirme que ces mesures coûteront 5 milliards d’euros d’après des chiffres rapportés par Reuters.
La coalition veut également introduire un nouveau système de points permettant d’ajouter l’âge au nombre d’années de cotisations (du « Jupiter »), avec pour but d’arriver à 100 points. Par exemple, une personne qui a cotisé 35 ans devra attendre 65 ans pour partir à la retraite. Une option permettra aux femmes qui ont cotisé 35 ans de partir à la retraite dès 57 ans.

5 – Création d’une banque publique d’investissement
Pour doper l’activité, le programme prévoit la création d’une banque publique d’investissement (vous l’avez déjà avec la BPI et elle est refinancée à travers des « fonds venus de nulle-part »).
Au niveau bancaire, la coalition défend une réforme « radicale » du système européen de sauvetage des banques pour améliorer la protection des avoirs financiers des épargnants. Elle plaide en faveur d’une séparation entre les métiers de banque d’affaires et de détails, ce qui était déjà dans le programme de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » en 2012 (mais qu’il n’a pas fait).
Naturellement, ça ne va pas plaire, puisque « Trompe » a été élu pour éviter cet écueil. Vous aurez noté d’ailleurs que « Tsi-tsi-Prass » y aura renoncé en Grèce et que même l’Islande qui a failli être mise en faillite en 2008, s’est mangée une crise politique majeure entre les dents (la « Révolution des casseroles ») pour cause de confusion des deux métiers, ne l’a pas mise en place.
Alors que ça a existé aux USA durant plusieurs décennies après la crise de 29…
Quant à « Jupiter », il connaît « ses devoirs » et sait ce qu’il doit à ses mentors : Ça n’existe même pas dans son programme.
Enfin, la formation « ritalienne » suggère de maintenir l’actionnariat public au sein de la Monte dei Paschi qui a récemment traversé une grave crise et failli jeter l’éponge.
De quoi rassurer « les marchés » du pays.

6 – Réforme des institutions
Comme en « Gauloisie-démocratique », la coalition propose une baisse drastique du nombre de parlementaires avec 400 députés contre 630 aujourd’hui.
Une lubie contemporaine.
Pour le Sénat, leur nombre serait limité à 200 contre 318 actuellement. Tous les parlementaires seraient élus au suffrage universel direct avec interdiction de changer de groupe politique pendant la mandature. Et le futur exécutif veut multiplier les référendums d’initiative populaire et favoriser la décentralisation en renforçant l’autonomie des régions, qui est bien plus forte qu’en « Gauloisie-autonomiste ».
La coalition veut enfin instaurer un code éthique qui interdirait les personnes condamnées d’entrer au gouvernement, même lorsque leur condamnation fait l’objet d'un appel. Cette interdiction cible des individus visés par des enquêtes pour des délits graves comme la corruption.
Un fléau endémique.

7 – Symbolique : L’exclusion des francs-maçons !
Les meks, ils touchent du doigt un « non-dit » qui a fait bondir le « Grand-Orient-ritalien ».
Comment ça ? Les « francs-maks » des citoyens de seconde zone, exclus et interdits de mandat (et demain d’emplois-publics), eux qui « portent les lumières », mais vous n’y pensez pas ma bonne dame !
Il faut dire qu’en Ritalie, les frontières sont floues et changeantes dans le fonctionnement de « L’État-invisible » (pour ne pas dire « l’État-profond » qui s’y acoquine mais n’est pas totalement la même chose).
Personnellement, j’y vois un retour à notre IIIème République et « ses chasses » (souvenez-vous des campagnes antisémites suite à l’affaire Dreyfus qui a pourri un demi-siècle de vie politique en passant par l’affaire Stavinski, et des « frangins-trois-points » jusque sous l’occupation…)
Ça m’a toujours choqué, mais je n’ai jamais su si c’était un signe de « toute-puissance » de ceux qui édictent ce type de mesure, ou un « formidable aveu de faiblesse »…

Conclusions (provisoires) : Le pays replonge dans sa crise (politique) après plus d’un an, pour rentrer dans une crise-future (économique) : Aucune de ces mesures (150 milliards d’euros) n’était de toute façon financée !
Comme quoi, après les Belges (qui détiennent le record) les Espagnols et les Catalans (plus quelques autres), démonstration est faite, une fois de plus, qu’un pays n’a pas besoin d’un gouvernement qui gouverne pour « tourner » quand même.
Et démonstration est faite, une fois de plus, qu’après la démagogie, le retour « aux affaires » oblige forcément à des concessions… pragmatiques.
Qu’en restera-t-il ? Probablement rien si « ça aurait douré ». Si ça ne durera pas plus que ça comme c’est désormais le cas, ils seront repartis pour un tour par les urnes. Et comme « Cambridge-Analytica » a déposé son bilan pour éviter d’être salement mis en faillite, alors même que « Jupiter » recevait « Montagne-de-Sucre », officiellement pour causer d’avenir (plus probablement pour faire suite à leurs entretiens de Vegas d’il y a plus d’un an : C’est comme ça qu’on lui a présenté « Cambridge-Analytica » et son savoir-faire sur invitation du Groupe Bilderberg), normalement, ça finira par durer, autrement, pour ne pas être certain d’y revenir au prochain coup : C’est ce qu’on va découvrir.
Et c’est « Mère-Quelle » qui va faire la tronche avec pour contrecoup évident un « ralentissement » de la construction européenne voulue par « Jupiter ».
Pas bien grave : Les Russes ont six ans, avec « Poux-Tine » à leur tête, pour vous l’imposer, avec l’aide involontaire de « Trompe » et les courbettes des chinois !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire