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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 9 novembre 2017

Des élections libres…


Vous y croyez encore ?
 
Il faut que je vous explique deux ou trois petites choses que tout le monde semble ignorer.
J’ai personnellement participé activement à plusieurs scrutins dans les rangs du « cousin-Jean » (Tiberi) sis à « Paris-sur-la-plage ». Bon, j’avoue que ce n’est pas le meilleur exemple de « sincérité des scrutins », mais c’est une excellente ékole.
 
La base de la démarche, ce sont les listes électorales. Elles s’obtiennent depuis une mairie ou dans la préfecture la plus proche (elles sont toutes « proches »), que l’on peut tirer par adresse, par âge, par sexe, ou à peu près ce que vous voulez.
On a celles de l’année N – 1 plus celle des « nouveaux inscrits » au cours de l’année N dudit scrutin (dont j’étais seul à m’occuper : Les « tout-nouveaux-tout-beaux »).
Et le même jeu pour les dernières élections qui ont eu lieu.
 
Et on part d’ailleurs de ces dernières-là.
En effet, si le « boulot » est bien fait, il est possible de passer en préfecture quelques jours après un scrutin pour relever le nom des « abstentionnistes » : Ce sont les moins nombreux et les compter ne suffit pas. Il faut les identifier (puisque le vote est à « bulletin secret », sauf en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » où tout le monde sait pour qui vous votez).
Il faut faire rapidement, parce que ces listes d’émargement sont détruites sous huitaine (tout comme les bulletins rassemblés).
Ça prend quelques heures à une vingtaine pour une circonscription « normale ».
 
Comptez bien, à ce jeu-là, il y avait 7.130.729 (16,03 %) d’abstentionniste au premier tour de 2007, 9.049.948 (19,65 %) en 2012, 10.577.872 (22,23 %) en 2017.
Trois fois rien ? Que nenni quand on sait que « Ségololo » s’est qualifiée en 2007 avec 9.500.112 voix, que « Bling-Bling » a été porté au second tour en 2012 avec 9.753.629 bulletins et que « Marinella-tchi-tchi » a recueilli 7.679.493 votants en 2017…
L’abstentionnisme est incontestablement le premier parti politique en « Gauloisie-électorale » : Il fait et défait tous les candidats.
Première donnée.
 
La seconde, c’est le nombre d’électeur : En progression d’année en année. Et comme on n’est jamais « inscrit d’office » – c’est un acte « activiste » que de s’inscrire, dénotant une « volonté » de participer – il faut compter 44.472.723 inscrits en 2007, plus 1.593.584 à 46.066.307 en 2012 et encore 1.514.811 « petits-nouveaux » en 2017 pour se compter 47.581.118.
Quand on compte 600.000 décès par an – 3 millions en 5 ans – on constate que près de 10 % de la population (3 + 1,5 = 4,5) a « muté », s’est renouvelée !
Or, la qualification pour un second tour (au moins aux présidentielles) se joue, entre le premier et le second à : 1.948.551 voix d’écart en 2007, 519.076 en 2012 et 977.833 (en faveur de « Jupiter ») en 2017.
C’est deux à trois fois moins (voire plus) que les mutations générationnelles mesurées en cinq ans.
Et carrément huit à dix fois moins que le poids des abstentionnistes…
 
Ça, c’est pour le vécu sorti des urnes. Et naturellement, pour les « bourrer », les urnes, il s’agit d’aller à la pêche aux voix, les nouveaux et les abstentionnistes.
Mais pas seulement.
En Mairie/préfecture, on a donc les listes, avec noms et adresses. Facile de regrouper les noms/adresses en lots : Ce sont les foyers familiaux.
Un foyer égal environ 2,1 voix (en comptant les vieux recueillis).
Facile de « tracter » les boîtes aux lettres ou de payer des timbres sur les budgets municipaux pour un courrier « personnalisé » du candidat.
Et ceux-là ont en général un numéro de téléphone.
Dans le temps, il y avait le minitel et son 3614 pour identifier ceux qui n’étaient pas sur liste rouge. Désormais, les listings s’achètent.
Et puis les réseaux sociaux s’implémentent tout seuls, même si c’est souvent « anonyme », les gens se cachant derrière des pseudos : En 144 caractères, ce n’est pas trop insurmontable de faire « buzz » au moins une fois par semaine si ce n’est tous les jours…
Les américains sont d’excellents sujets à « twists » et « MacDonald-Trompe » y a gagné ses étoiles.
C’est plus difficile en « Gauloisie-électorale » et c’est une arme à double tranchant : Il faut rester très attentif et ça demande du temps et des moyens humains importants.
En revanche, quand on a la presse et les médias derrière soi, c’est nettement plus facile et vous aurez noté qu’entre les primaires de droâte et le premier tour des présidentielles on ne parlait que de deux choses : Les casseroles de « Fifi-le-souteneur » et le « phénomène-Mac-Rond » (et son épouse, « Bibi »)…
Les autres, ils avaient beau remuer ciel et terre, ils passaient après.
 
Moi, je suis un « gamin-du-téléphone » (et du minitel) : J’ai laissé une véritable fortune chez « trans-télécom ». À mon époque, il s’agissait d’avoir le contact oral avec l’abonné, de lui faire dire trois fois « oui » et de prononcer également trois fois le nom de « mon » candidat de façon naturelle. Deux minutes quand tout va bien, trois quand il s’agit d’écouter les doléances de l’électeur.
Pas compliqué : Nous avions une liste de numéros des services municipaux « aux ordres » où l’on renvoyait « de ma part » (et au nom de mon candidat) le râleur à la personne compétente pour écouter plus longuement. Et effectivement, on balançait « une note » à l’adresse de ladite personne qui rappelait dans les jours qui suivaient.
C’est histoire de dire qu’« on s’occupe de votre cas » : Ça fait un « obligé » de plus qui n’oubliera pas qu’il a intérêt à voter « correctement » !
Oui, parce que l’important, ce n’est pas tant de faire voter pour son candidat, mais à ce stade, de « militer » pour aller faire voter l’électeur.
C’est un des points clés.
 
L’invention des primaires a fait gagner un temps précieux : Imaginez que sur toujours les mêmes listes électorales, vous avez le lundi matin les noms et adresses (et téléphone) des 4 (ou 2 chez les « soces ») millions de quidams qui y ont participé.
Sur les 7,2 millions d’électeurs de « Fifi-le-souteneur », c’est déjà plus d’un sur deux et pour « Âme-Mont », c’est quasiment 90 % du travail qui est déjà fait et ce, des mois à l’avance : Fabuleux !
Notez qu’ils se sont reposés sur leurs lauriers et que justement, ils ont été tous deux salement éliminés à, notamment pour le premier, seulement 456.696 voix derrière « Marinella-tchi-tchi »… 0,978 % d’écart des inscrits !
Rien, mais assez et en tout cas, « suffisant ».
 
C’était d’ailleurs écrit : Son père avait fait 3,8 millions de voix, elle devait doubler la performance, ce qu’elle a presque réalisé à 7,2 millions de suffrages.
S’il n’y avait pas eu quantité de « souverainistes » dont « DuPont-Gnan-gnan » (1,695 millions de voix) elle pulvérisait son objectif pour passer en tête le premier tour à plus de 9 millions de suffrages !
Vous avez aussi remarqué qu’« Âme-mont » a été clairement éliminé par « Mes-Luches » (7,06 contre 2,29, 1 pour 3), mais lui « raclait » aussi les fonds de tiroir du PCF…
 
La surprise vient donc de « Mak-rond », parti de rien, il passe en tête avec 8,657 méga-voix (sur 47,581 inscrits, soit tout juste 18 % d’assise politique, ou encore 81 % des abstentionnistes qui ont été 18 % – hasard des chiffres – plus nombreux).
Un hasard ?
« Fume mon gars, c’est du belge ! »
Depuis cinq ans – si ce n’est plus – on a tous entendu la sentence du « tous pourris ». Il ne pouvait qu’en sortir « du neuf » : Logique.
Une logique voulue par « Marinella-tchi-tchi » où elle concluait par cette question : « Pourquoi ne pas essayer ce qui n’a jamais été fait ? »
Au total, ils ont été 16.336 millions (sur 37, soit 44,15 %) à répondre « chiche ! ».
Pari gagné…
 
Car « Jupiter » a joué le fils indigne qui renverse la table après ses déconvenues autour de ses lois n°1 & 2 et la loi travail d’« El-Konnerie ». Un excellent scénario.
Là-dessus, la retraite sans gloire de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » lui a ouvert la route d’autant que ses équipes ratissaient déjà le pays.
Ne disposant pas des « téléphones » des mairies, ils ont donc fait du « porte-à-porte » et lui des réunions de « soutien »… financier jusqu’à Los Angeles, Londres, Bruxelles et j’en passe.
Pas de programme, mais une écoute du pays : Pas pour rien que les « marcheurs » marchaient, « en marche » jusque sur les marchés et la porte de madame Michu à écouter et remonter les doléances.
D’autant que « sur le papier », « Bébé-Roux » s’épargnant une campagne éreintante et coûteuse alors qu’il pèse entre 18,57 % (en 2007) et 9,13 % (en 2012), c’était déjà environ 3,3 millions de voix « capturées » car en déshérence faute de candidat.
Les 5,3 millions supplémentaires, « Mac-Rond » est allé les chercher chez les « Républicains-Démocrates » pour se qualifier.
Et les uns comme les autres savent faire des campagnes « à l’ancienne », pas de doute, d’autant que les derniers disposent de quelques « mairies » et conseils généraux, ce qui aide « à la logistique » (téléphonique, postale et « tractable »).
 
Restait donc, pour réussir le « hold-up » à éliminer le candidat des héritiers gaullistes. La surprise c’est qu’ils ont été 4.288.214 (9 % de l’électorat total) à se déplacer au premier tour des primaires de droâte.
4,3 millions, vue la campagne de presse en amont, ce n’était pas si difficile que ça que de « mobiliser » pour dégager « Bling-Bling » : Le peuple de droâte en avait ras-le-bol !
Passionnant, d’autant qu’ils ont été plus de 4.391.772 à voter utile (103.558 de plus, soit 2,4 % de plus) à aller, « aux ordres » et d’éliminer « Juppette » qui gagnait 247.043 voix entre deux tours, alors que son concurrent en gagnait 1.029.608.
Là, expliquez-moi, SVP !
Un million, c’est à peine 2 % du corps électoral (ou 9 % des abstentionnistes), rien.
Réponse : Beaucoup plus facile d’éliminer un « pourri » souteneur, pas encore abîmé par les casseroles, qu’un « repris de justice » qui avait payé « sa dette ».
Pas aux primaires, mais en avril suivant.
 
Alors, libres, ces élections ?
Eh bien réfléchissez : Pour qui sait s’y prendre, ce n’est pas trop compliqué « d’orienter » le choix de l’équivalent de 2 % du corps électoral.
Ça, dans le 5ème arrondissement des parigots, du temps du « cousin Jean » nous savions faire à à peine deux douzaines de « bénévoles »…
Et encore, 9 % des abstentionnistes, c’est un « mauvais » score : Tiberi était élu avec un taux de participation qui dépassait toujours les 80/85 %. En 2017, année de « jachère-électoraliste » il était de… 48,06 % (66,51 % en 2012).
Les « bons plans » se sont perdus pour tout le monde, sauf pour un seul qui en a bien profité (avec talent et culot et… 10.000 voix seulement par département).
Plus une bonne équipe, derrière « Jupiter », partie de rien…
Absolument rien de « hasardeux », finalement.

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